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LA NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2016

 
 
LA CROISIERE DU SAMA DU 10 DECEMBRE 2016
     

Une pollution importante et inhabituellement durable recouvre l’Île de France depuis un certain temps. Des restrictions de circulation des véhicules à moteur thermique sont reconduites.de jour en jour Des caténaires septuagénaires du réseau ferré se rompent. C’est la galère pour se déplacer. Certains annoncent la prise de mesures radicales imminentes. Va-t-on aussi ordonner la mise à quai des bateaux à mazout ?

Vendredi après-midi, les oracles ont parlé. L’anticyclone bougera dans la nuit et un léger vent va commencer à disperser la pollution. Paris libéré va pouvoir être envahi par des milliers de chalands à quinze jours de Noël et une dizaine d’amis du SAMA se retrouver pour la traditionnelle croisière de fin d’année sur la Seine.

Samedi matin je quitte ma banlieue assez tôt pour parer à l’incident impromptu malheureusement fréquent Le bateau n’attend pas et chaque année l’un d’entre nous arrive au moment du retrait de l’échelle de coupée. 

J’émerge de la station Quai d’Orsay. Déjà de nombreux admirateurs des impressionnistes font la queue devant les portes de la gare-musée, transis. Il n’y a plus de salle d’attente. Le petit vent accroît le ressenti de froidure. Sur l’esplanade, le cheval de fonte se met au galop, l’éléphant veut rompre sa chaîne au pied et le rhinocéros, immobile, se les gèle.

Je me dirige vers le quai en contre-bas. Il est investi par les habituels nombreux joggeurs. Deux ou trois pêcheurs cherchent bonne fortune. J’aperçois aussi quelques badauds en écharpe et bonnet rouge ; il n’y a pourtant pas ici de portique à démonter !

Quarante-cinq minutes à attendre. Là non plus, pas d’abri. Les amis arrivent progressivement. L’hôtesse de City Vision accepte finalement d’ouvrir la porte de son kiosque aux plus frileux.

Midi, le bateau accoste et nous pouvons monter à bord. Il tangue un peu, comme le SAMA. Midi trente, nous ne sommes que dix à table. Au moment où les amarres vont être larguées, nous voyons Xavier enjamber le bord. Le déjeuner pourra être présidé.

La serveuse peine à prendre les commandes auprès de convives joyeusement dissipés – foie gras ou assiette assortie, volaille ou colin – encore est-elle heureuse que le menu ne comporte trente-six choix.

« Et le vin : rouge, blanc, rosé ? » ; Jean Louis voudrait bien du vin bleu. Ne vous moquez pas, allez consulter sur la toile ; l’Espagne en produit.

Les mâchoires s’animent, comme les discussions. Le paysage des berges de la Seine de Bercy à la statue de la Liberté défile. Nous ne voyons pas le temps passer, pourtant nous virons de bord et il est grand temps de procéder au tirage de la tombola. Soixante-treize tickets sont brassés dans un sceau et le ticket tiré gagnant appartient à… Bernard DAUBA qui en fera cadeau à madame HALPERT.

Après ce bon mais trop court moment de convivialité, nous sommes de retour à la marina, sains et saufs. Fluctuat nec mergitur, qu’il en soit ainsi pour le SAMA !

Docteur Gérard DESMARIS

Secrétaire Général

Le SAMA vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année !

LA NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2016

 
 
VERS LA DISPARITION DU SAMA ?
 OUI, 

Si nos camarades ne sortent pas de leur léthargie ou de leur négligence.

C’est vrai que beaucoup d’entre nous ont une bonne situation avec une belle clientèle ou un salaire relativement élevé qui s’ajoute à leur pension militaire, variable selon la durée de leur carrière.

Pour les retraités complets, à celle-ci s’ajoute une retraite civile également variable selon la durée et la nature de leur activité civile, tout cela étant d’ailleurs, actuellement, orienté à la baisse.

A ce propos, la retraite CARMF n’est touchée que depuis que le SAMA a été fondé, ce qui n’était pas le cas auparavant. Tiens, notre syndicat a servi à quelque chose !

Faut-il continuer à défendre ce cumul, qui a été récemment remis en cause tant pour les libéraux que les civils ? 

VERS LA DISPARITION DU SAMA ?

Chers Camarades, 

Nous avons contribué à l’obtention des équivalences pour les titres militaires et civils, non sans mal, et permis l’accès de nombreux camarades au secteur II après une intervention faite directement, auprès du ministre de l’époque, Mr Teulade.

Nous avons aussi aidé plusieurs camarades à recevoir une pension militaire que le Service des Pensions leur refusait.

Nous avons aussi participé à la défense de plusieurs devant les tribunaux et les Conseils de l’Ordre quand des personnes mal intentionnées les attaquaient.

Faut-il renoncer à nous défendre ?

Démosthène disait aux Athéniens qui se plaignaient de l’invasion macédonienne ; « Athéniens, vous vous plaignez de ce que les choses aillent mal, mais qu’avez-vous fait pour vous défendre ? « (paraphrase).

Alors, il faut se réveiller, participer aux réunions régionales, aux A.G., en parler aux camarades installés dans le civil, qui ne nous connaissent pas, et au minimum payer sa cotisation.

En 2016, le nombre de cotisations reçues est insuffisant pour assurer l’avenir du SAMA. Nous serons peut-être obligés de décider sa dissolution. Ensuite, nous pourrons gémir, sans réagir, sur notre manque de moyens pour défendre nos intérêts matériels et moraux.

JE LANCE UN APPEL SOLENNEL. LE SAMA NE DOIT PAS MOURIR. Faisons-le connaître, multiplions les adhésions, et au minimum payons nos cotisations 2017, 140 euros pour les actifs ou 70 euros pour les retraités complets, déductibles des impôts au titre des cotisations syndicales.

CORDIALEMENT.  

VIVE LE SAMA !

Philippe PEU DUVALLON

Président d’honneur du SAMA

COMMUNICATION ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASNOM

Chers camarades

Xavier Loniewski, président du SAMA, inscrit à l’Assemblée Générale de l’ASNOM, n’a pu venir suite à un empêchement. Il m’a demandé de le représenter. Il rappelle l’attachement de notre syndicat à l’ASNOM avec laquelle nous avons beaucoup de valeurs communes. Notre mission est de défendre les intérêts matériels et moraux de ceux d’entre nous, assez nombreux dans cette assemblée, qui, après leur carrière dans les armées, exercent ou ont exercé dans le civil comme libéraux ou salariés, en particulier de nos retraites qui sont actuellement l’objet de menaces. Nous avons besoin de renforts pour être mieux écoutés et plus représentatifs.

Je suis à la disposition de tous ceux qui voudraient des informations ou adhérer à l’ASNOM.

Philippe PEU DUVALLON

En souvenir de notre grand Ancien le Dr René Yves CLEC’H

Chers Camarades,
L’avez-vous remarqué ?
Cette lettre du SAMA porte le N° 100, cela va sans dire
nous ne sommes pas restés sans rien faire, cela va encore
mieux en le disant : Il nous faut maintenant du sang neuf,
de nouvelles compétences, de nouvelles idées, de
nouvelles cotisations.
Nous comptons sur vous. Très amicalement à tous
Docteur Jean Charles REMY – Trésorier Adjoint

LE SAMA 43 ANS PLUS TARD ET 100 NUMEROS PLUS LOIN

Par Bernard Lefèvre, Président d’honneur

A raison d’une moyenne de 2 à 3 numéros par an, notre lettre du SAMA représente,
outre une mémoire de notre activité, le travail considérable de plusieurs équipes qui
se sont successivement penchées sur le sort et l’avenir des médecins des armées
depuis plus de 40 ans.

Est-ce une oeuvre corporatiste pour autant ? Autrement dit, nous sommes nous
repliés sur nous même pour défendre nos simples intérêts ? S’il en était ainsi, tous ces
efforts pourraient paraitre bien dérisoires.

En fait à travers ce regard sur l’avenir de notre métier, nous avons toujours su le mettre dans une perspective moins égocentriste, et le replacer dans l’évolution du monde militaire d’un côté, et dans celle du monde médical de l’autre.

C’est ainsi que nous sommes devenus des références dans ces deux domaines, et la reconnaissance qui nous en a été officiellement manifestée, au travers de nos postes au sein des organismes officiels et professionnels notamment, en est la belle illustration.

A titre personnel, ma présence au sein du SAMA comme vice président en 1997, comme président de 1998 jusqu’en 2011, et président d’honneur depuis, le SAMA représente pour moi, vous pouvez l’imaginer, plus qu’une organisation syndicale mais un lieu de rencontres et d’échanges avec des femmes et des hommes de grande qualité dont je voudrais saluer l’implication, le désintéressement, la rigueur et aussi l’amitié. Sans eux, et tout particulièrement sans Christine, notre mémoire vive, il n’y aurait jamais eu de journal, dont on sait qu’il fait le lien entre ses membres mais aussi avec les camarades qui ne l’ont pas encore rallié pour des choix personnels ou des raisons administratives réglementaires.
A l’heure de la médiatisation « tous azimuts », nous avons besoin de poser nos idées, de les méditer pour ne pas disperser nos énergies et travailler ensemble dans le même sens : rien ne vaut alors le papier, l’écrit réfléchi qui est source d’interrogations et de remises en cause.
Reprenant le fil de l’histoire du SAMA, nous pouvons constater combien il a fallu d’imagination, d’adaptation et de persuasion pour tous ceux qui se sont investis dans notre démarche solidaire pour faire admettre, reconnaitre et apprécier par l’institution militaire et ceux qui l’ont servie notre organisation « syndicale » , dont le seul mot était d’emblée une source de malentendu, pour ne pas dire de conflit.
La grande histoire nous a contés que ce mouvement est né au 19e siècle au travers de confrontations violentes avec le bras armé des différents exécutifs : pourtant le temps a fait son oeuvre et c’est désormais un droit de l’homme que de pouvoir s’exprimer. Nous en sommes un « fer de lance » dans notre milieu professionnel : cela nous donne une responsabilité supplémentaire non seulement pour nos camarades mais aussi pour l’ensemble de la communauté militaire qui suit attentivement nos actions à l’heure où vont se mettre en place les associations professionnelles nationales de militaires.

Numéros, c’est donc comités de rédaction faits trop souvent dans la solitude du seul
rédacteur, concepteur, maquetteur quand il n’était pas en plus distributeur…La trop petite communauté qui s’est chargée pendant toutes ces années de ce service aura besoin dans l’avenir de la créativité de nouveaux talents et de nouvelles plumes : c’est à ce prix que nous reflèterons la qualité de notre engagement au moment où de nombreux camarades quittent le service et vont affronter l’angoisse d’une transition de carrière pas toujours évidente.

Parions qu’au numéro 200 une jeune équipe dynamique informatisée sortira mensuellement le résumé de nos «Tchats », sans avoir à se préoccuper réellement du contenu des articles : ce sera davantage coller à la réalité et probablement mieux répondre à la demande immédiate. Sera-ce pour autant mieux répondre aux vrais besoins ?

Ne devons nous pas au contraire réagir à certaines réalités trop vite acceptées et responsabiliser nos adhérents ?

Voilà qu’à nos préoccupations de responsables syndicaux s’ajoutent bien celles d’éditorialistes : un autre métier qui nécessite un panel de qualités que l’on retrouve finalement régulièrement chez nombre de médecins des armées, spécialistes de l’adaptation en tous genres et en milieu extrême, fiers de leur éthique tournée vers le service des autres…

La porte est ouverte aux volontaires….

Bon anniversaire à notre « lettre du SAMA », une belle centenaire !

Gérard DESMARIS
Secrétaire Général
*Pour vous éviter d’aller à la pêche dans
le dictionnaire des expressions : un jour
un singe lava une patate avant de la
manger, puis apprit la pratique à un
autre congénère qui, à son tour …
Quand le centième singe apprit à laver
les tubercules, tout à coup,
spontanément et sans contact
physique, les primates des autres îles,
firent de même !

VOUS AVEZ DIT 100 IEME ?
Pour le lexicographe, centième est un adjectif numéral ordinal. Qui occupe
le rang marqué par le nombre cent. Qui vient après le quatre-vingt-dixneuvième
selon la définition laconique du Petit Larousse. C’est aussi dix
fois dix, c’est à dire un grand nombre. Ou encore cinq fois vingt. Nicolas
Boileau a écrit en 1674 : « Hâtez-vous lentement et, sans perdre courage,
vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ; polissez-le sans cesse et le
repolissez. » Rappeler inlassablement les buts du SAMA, toujours poser la
question « si le SAMA n’existait pas ? » Depuis sa création en 1973, c’est le
même combat. La mémoire de nos anciens est périodiquement salie, la
reconversion civile des jeunes camarades toujours compliquée, la menace
sur nos retraites et leur cumul toujours aussi présente ! Nous faire
connaître et attirer de nouveaux membres, voilà coûte que coûte le
message à marteler. Mais je suis aux cent coups. Moins de cent cotisants
actifs fin 2014. Alors, encore un effort pour espérer voir le phénomène du
« centième singe ! » *

NEWSLETTER DU SAMA DE JUIN 2015

Mes chers camarades,

Vous tenez entre vos mains le bulletin de votre syndicat, qui était une
Amicale à ses origines.

La petite rétrospective que vous pourrez parcourir ci-après grâce aux archives mais aussi à la phénoménale mémoire de notre vénérable camarade PIRAME vous éclairera sur un passé à la fois si proche et si lointain !

Un passé lointain : nos anciens avaient connu la guerre et l’après-guerre, beaucoup ont servi dans la « coloniale », en exerçant une médecine d’outre-mer axée sur la durée et sur le fond, avec une armée de gros bataillons et de gros bataillons de médecins, et des chiffres d’affiliation à l’AMA puis au SAMA faisant rêver …

Un passé avec des préoccupations proches des nôtres : les DROITS des anciens militaires, des médecins nouvellement et tardivement arrivés sur le marché du travail, l’accueil ou le rejet des instances administratives et professionnelles, une guerre froide remplacée par une instabilité mondialisée (avec des attentats aussi bien « chez nous » que « là bas », vécus en direct sur nos écrans), les génériques de la variole tels Ebola ou H1N1 …et toujours l’inquiétude sur l’avenir du SSA et du SAMA.

A travers les générations, au fil de nos 100 bulletins nous nous retrouvons autour de valeurs partagées et le sentiment d’une action opiniâtre, et de missions jusque là remplies.
Les prochains bulletins seront-ils des e-communications, que vous lirez et stockerez dans le cloud ? Nos soucis d’aujourd’hui feront- ils sourire nos lecteurs de demain ?

Rendez-vous dans l’avenir,

Et plus prosaïquement retrouvez nous à l’Assemblée Générale du SAMA qui aura lieu à Paris le Samedi 6 Juin 2015, dans un Val de Grâce toujours tenu par nos camarades du SSA !

A bientôt.

Dr François CHASSAING
Président du SAMA