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LA NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2018



               
LES RETRAITES
 MOT DU PRESIDENT 

Cher(e)s camarades,

La préparation de la réforme des retraites se poursuit. Un projet de loi devrait être présenté en juin prochain pour une application réelle en 2025. Ceci même si le COR affirme qu’il n’y a pas d’urgence financière avant 2060.

Les 42 régimes des salariés du public et du privé devraient être unifiés avec une conversion des trimestres cotisés en points universels. Plusieurs scénarios sont possibles et des exceptions au principe général seront sans doute inévitables. A priori, les militaires qui acquièrent des droits à pension et non à retraite ne devraient pas être concernés.

François Chassaing vous présente un panorama des différentes retraites auxquelles peuvent prétendre les médecins ainsi que les moyens complémentaires susceptibles d’améliorer les revenus après cessation d’activité. Si vous avez des inquiétudes et des propositions, faites-en part au SAMA.

En attendant, j’espère que vous serez nombreux au rendez-vous de fin d’année le samedi 15 décembre. Il n’est pas trop tard pour s’inscrire !

Bien amicalement.     
                                                                                                          
Dr Gérard DESMARIS  

Cet article se veut un rapide rappel des différents modes de ressources des retraités en France en 2018.

 Au SAMA comme ailleurs, la retraite ça se prépare autant que ça se vit, alors voici le tour d’horizon de nos retraites aujourd’hui.

Classiquement, il existe 2 systèmes en France : les retraites par répartition, système officiel et dirigé sinon encadré très fortement par l’Etat, et les retraites par capitalisation, plus individuelles, plus ou moins encadrées par le législateur.

  • 1° Les retraites par répartition :

C’est donc le système officiel, et quand on parle de la retraite c’est souvent de celui-ci exclusivement auquel on se réfère (grave erreur !) : les actifs travaillent et leurs cotisations payent immédiatement les retraites des pensionnés.

Autant dire que c’est du Madoff ! C’est bien une pyramide de Ponzi, qui marche tant que les gens (les actifs, qui cotisent) rentrent dans le système et que peu en sortent (les retraités qui veulent leur argent). On a bien compris qu’au départ, avec la création de la Sécurité Sociale puis les 30 Glorieuses avec une démographie confortable (10 actifs pour 1 retraité), le système a très bien marché, mais maintenant rien ne va plus (3 actifs doivent faire vivre 1 retraité, et pendant plus longtemps qu’en 1960 !

Les militaires bénéficient d’un régime dit « spécial », car il est différent du régime général des salariés. Il existe nombre d’autres régimes spéciaux (la SNCF notamment, …), concernant 20% des français, et l’intention affichée du gouvernement est de réduire ce nombre. En effet, certaines caisses sont mal gérées, déficitaires et trop généreuses avec leurs retraités, l’Etat payant le déficit, en allant notamment piocher dans les caisses « riches » ! 

Pour les médecins, citons la CARMF des libéraux et l’IRCANTEC des salariés.

Au sein du système de retraite de la CARMF, on distingue 3 régimes, tous obligatoires mais plus ou moins étatisés : 

  1. Le régime général : partagé avec d’autres professions, l’Etat donne les directives et la CARMF ne fait que gérer. Notons qu’en cas de décès, le conjoint survivant ne doit pas être trop riche, sinon il n’aura aucune réversion !
  2. Le régime complémentaire : géré par la CARMF, par et pour les médecins, cette caisse est bien mieux équilibrée et sereine pour l’avenir, mais l’Etat veut s’en occuper, ce qui ne rassure ni les gestionnaires ni les allocataires !
  3. L’ASV : cette 3ème jambe a été créée pour inciter les libéraux à se conventionner à la Sécurité Sociale, avec la promesse de payer les 2/3 de leurs cotisations. Bien sûr, le système est devenu déficitaire et bien sûr la Sécurité Sociale et l’Etat en profitent pour dicter leurs lois aux libéraux lors des réunions « conventionnelles » par exemple.

Retenons que dans le système par répartition on gagne des points retraite par trimestre travaillé, mais plafonnés à la hausse, avec une réversion au conjoint survivant plus ou moins limitée. Bref, en faisant son calcul on voit vite quel est le plafond que l’on atteindra, les pénalités (décote si retraite prise tôt, c’est-à-dire avant « l’âge légal » dont tout le monde parle), et comme il s’agit d’un système étatisé ces points retraite peuvent être gelés purement et simplement par le ministre, ou comme la CSG a pu être récemment augmentée (disons plus clairement « aggravée ») sans contrepartie.

L’avantage est la caution officielle de l’Etat.

 L’avenir de ce système est lié à des considérations politiques et sociales, mais très clairement, avec des slogans type « Sauvons nos retraites », le législateur ne pourra que resserrer les cordons de la bourse, avec la conséquence annoncée depuis plus de 30 ans par le SAMA : nous travaillerons plus et plus longtemps pour gagner moins.

Notons qu’en principe, au nom de la liberté de circulation des biens et des services dans l’Union Européenne, on devrait pouvoir souscrire soi-même à l’assurance retraite de son choix, mais le gouvernement français s’obstine à décréter l’obligation universelle pour tous les français et tous leurs revenus d’affiliation et cotisation à « La Sécurité Sociale », et pour l’instant les tribunaux français condamnent ceux qui regimbent et souscrivent ailleurs …

  • 2° les retraites par capitalisation :

Le système par capitalisation est simple à comprendre : on met de l’argent de côté pour ses vieux jours soi-même, c’est un système individuel, d’aucuns diraient « privé et capitaliste ».

Quels revenus pour sa retraite personnelle ? 

 Chacun peut faire son bas de laine, et commencer très tôt pendant sa vie active avec plusieurs moyens. Notons bien que tous ces moyens sont des sources pour créer sa future retraite mais aussi des sources fiscales pour l’Etat ! à la fois pendant la phase d’épargne = capitalisation et pendant la retraite = rente. Rente qui, sauf exception, sera toujours taxée.

  1. L’immobilier locatif, que l’on gère soit même ou délégué à une agence immobilière ou encore sous forme de pierre-papier (SCPI).  
  2. les BIC (bénéfices industriels et commerciaux) de la LMNP (location en meublé non professionnelle) : autre forme de l’immobilier locatif
  3. Une forme particulière d’immobilier est la rente d’un viager : on vend un bien immobilier en viager, en touchant un bouquet (un capital de départ) puis des rentes jusqu’à son décès. Si jamais l’acheteur ne payait plus son « loyer » le viager serait annulé.
  4. Les revenus des produits financiers (dividendes d’actions, coupons d’obligations, etc.)

Les produits retraite spécifiques, encouragés par l’Etat (qui espère ou a espéré à un moment alléger le poids du système par répartition) sont divers :

  1. PREFON : réservé aux fonctionnaires, critiqué pour sa gestion « opaque », ce produit est accessible aux militaires et anciens militaires ; un produit voisin, le CREF, qui a été soutenu en son temps par la Mutuelle Nationale Militaire, a quasiment fait faillite. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je vous incite à la prudence avant de souscrire !
  2. Retraite Madelin, pour les libéraux : c’est une sorte d’assurance vie dont on sort en rente lors de sa retraite. Le système est un peu lourd et contraignant (s’engager à cotiser longtemps, avec des montants variant de 1 à 10 dans l’année, sortie et transferts difficiles), mais ce qui fait son intérêt est la défiscalisation des sommes épargnées. Comme pour les contrats d’assurance vie, les contrats sont nombreux et les pires côtoient une dizaine de bons : renseignez-vous auprès d’un courtier indépendant avant de souscrire pour une vie d’actif ! Pour exemple La CARMF propose CAPIMED.
  3. PERP : le système est beaucoup plus souple que le Madelin, et accessible à tous. Il est d’autant plus intéressant fiscalement qu’on est fortement imposé (défiscalisation des sommes épargnées au taux marginal d’imposition), cotisations régulières ou non, et on peut récupérer 20 % de son capital lors de la retraite.

Ces 3 produits spécifiques ont une caractéristique commune : sortie en rente (à vie) obligatoire, surnommée « sortie en tunnel » : le jour de la retraite, l’organisme calcule le montant servi en rente en fonction du capital économisé et des frais du contrat.

 Dans les retraites par capitalisation, un choix très intéressant (aux sens fiscal et financier du terme !) est l’épargne d’entreprise.

Condition sine qua non : avoir au moins un employé et lui faire accepter la chose : PEE (Plan d’Epargne Entreprise) et PERCO (Plan d’Epargne Retraite Collectif), ou étant salarié soi-même pouvoir participer à celui de son entreprise (et qu’il soit performant, ce qui est facile !).

Un peu complexe à mettre en œuvre, on peut récupérer son épargne et beaucoup d’intérêts à 5 ans (PEE), simplement du fait d’une fiscalité attractive, et lors de sa retraite (PERCO), en abondant sa propre épargne et celle de son employé. Bien sûr, cela ne s’improvise pas : contactez un professionnel pour la mise en œuvre.

Enfin terminons par le système le plus souple et universel qui soit : l’assurance-vie.

Comme son nom ne l’indique pas il s’agit en fait d’un moyen technique d’épargne : on ouvre un contrat (ou plus) et on épargne comme on veut (par versements exceptionnels ou réguliers), avec utilisation de ce capital épargné à son gré : garantie d’un emprunt, prélèvement pour acheter une voiture, retraits réguliers (pour ne pas écorner le capital) ou radicaux (fin du contrat), ou en vue de la retraite par une sortie en rente viagère.

Soyons clairs : la plupart des français préfèrent une sortie à leur gré plutôt qu’une rente, qui est définitivement fixée. Pour mémoire, avec la fiscalité actuelle, une personne seule peut retirer 4600 € par an d’intérêts sans aucune taxation (sauf la CSG), et décider de retirer davantage avec 7.5% de taxation sur les intérêts si le capital a plus de 8 ans d’ancienneté, mais la fiscalité vient de changer et nos enfants auront peut-être un meilleur choix à faire avec la « flat tax » macronienne. En attendant, si vous avez épargné avant 2017, puisez dedans en évitant le système de rente.

En conclusion, la retraite se prépare avec : 

  1. De son vivant, en activité, l’objectif est de commencer la retraite avec un toit sur la tête totalement payé et zéro dette
  2. La connaissance de son (ses) système(s) obligatoire(s) et collectif(s) de retraite pour en tirer le maximum en évitant surtout la décote chez les anciens militaires.
  3. Une certitude : notre Gouvernement s’apprête à changer ce dispositif officiel, mais ne nous faisons aucune illusion (cf supra) c’est du Madoff, que l’on soigne avec des mesures à la grecque (-40%) ou à l’espagnole (-20% de pension de retraite) quand le système est en crise !  
  4. Le savoir : Le choix stratégique des moyens de capitalisation, forcément personnels car non obligatoires, mais que je vous recommande fortement au nom du SAMA : la couverture sociale réglementaire fond et continuera à fondre, et il vaut mieux compter sur soi-même ne serait-ce que pour un complément de retraite.

Dr François CHASSAING 

Président d’honneur du SAMA

Très bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous !

LE BUREAU DU SAMA

LA NEWSLETTER DU SAMA DE NOVEMBRE 2018



                 
 
REFLEXIONS SUR ICI ET LA-BAS OU SUR LE PRESENT ET LE PASSE
 MOT DU PRESIDENT

Nombre d’adhérents du SAMA ont fait le saut dans le secteur civil au moment qu’ils pensaient propice.

Notre ami Jean Charles a été contraint par la maladie de quitter le Service et son Afrique. Pour ne pas s’ennuyer il a également tenté ce saut vers un autre monde. Il y a été très bien accueilli par le Pr Gentilini.

Sans doute sa force de caractère, son expérience de terrain, mais aussi la renommée de la formation complémentaire reçue dans les écoles du SSA ont beaucoup compté pour cette intégration réussie.

Nous découvrons un Jean Charles poète et philosophe. Comme Houdard de la Motte qui a découvert à vingt ans que la cruauté du monde pouvait être supportable après avoir passé deux mois au couvent. Il s’y était réfugié après avoir subi les quolibets des spectateurs du Théâtre Italien où était jouée la pièce qui devait lui apporter la renommée !

Jean Charles a d’autres cordes à son arc. Gibriaçois à ses heures, son vin est apprécié des connaisseurs.

Cette année encore il en offre six bouteilles pour notre tombola à laquelle je vous invite à venir très nombreux.   
                                                                   
Dr Gérard DESMARIS   

En 1988, j’ai quitté pour raisons de santé, les armées. Je n’avais que 46 ans et selon les statisticiens, il me restait une quarantaine d’années d’espérance de vie. Sans plan B, je savais aussi depuis le collège que « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ». Petite phrase qui termine un très beau texte poétique* écrit au 18e siècle par Antoine Houdar (ou Houdart) de la Motte.

Et si pour moi, une fois l’uniforme ôté, ce jour-là était arrivé avec l’ennui pour avenir (40 ans). Heureusement le chef de service de médecine tropicale de la Salpêtrière, le Professeur Marc Gentilini appelé à l’aide, bien que ne me connaissant pas, m’a proposé dans un premier temps de venir assister au Staff du service, puis dès que mon état de santé le permettrait, de venir renforcer son équipe de médecins-conseils par téléphone pour les maladies liées aux voyages. J’y suis resté 27 ans, y répondant à 115 000 appels, dans un petit bureau loin du Sahel…Heureusement, ces appels étaient très variés, fluctuant en fonction des titres de la presse et de la télévision : SRAS, GRIPPE AVIAIRE, DENGUE, et les incontournables PESTE et CHOLERA.

  • Je n’étais pas venu demander un emploi à plein temps, mes nombreux séjours outre-mer presque sans interruption de 1969 à 1983 m’avaient valu une pension de retraite.
  • Je n’étais pas venu chercher un poste honorifique, même si pour moi sachant d’où je venais (une année en pyjama dans un hôpital francilien) cela en était un. Par ailleurs, dès mes premiers séjours au Cameroun (1969 – 1973), j’avais obtenu à 27 ans mon bâton de Maréchal : tous les dimanches j’allais travailler à cheval, accompagné par mon chien. Des enfants en âge scolaire amusés par ce mode de transport, m’attendaient à mi-chemin pour me faire une haie d’honneur jusqu’à la porte de mon bureau en chantant « Médecin Kaélé, Médecin Camerounais ». Quel honneur pour moi de les entendre chanter dans ma langue, car je savais qu’en général l’utilisation du français à cet âge se limitait à l’enceinte des écoles. Nos amis africains disent souvent « Vous avez de la chance car vous êtes tous comptés ». Il est vrai que mes compatriotes (66 millions) et moi-même avons tous un numéro d’identification à vie. Mais comment leur faire comprendre que s’ils viennent ici ils seront à leur tour anonymes ? « Chacun sa route, chacun son destin » c’est l’air du film « Un indien dans la ville ». Cela fait réfléchir sur ici et là-bas. Justement, là-bas, même mon chien pourtant né de parents inconnus, était respecté et connu. J’étais allé participer à une réunion de travail à la Sous-Préfecture de Kaélé, sur la rage canine. Juste avant la fin de la réunion que j’avais initiée, le voile fermant la porte d’entrée se soulève, poussée par la truffe d’un chien de brousse sans collier, qui après avoir fait le tour des participants, s’installe sur le podium aux pieds du Sous-Préfet. Un des participants prend la parole pour demander si ce chien était un chien errant, ceux-là mêmes qui transmettaient la rage en ville ! Le Sous-Préfet use de son autorité pour dire : « Non, ce n’est pas un chien errant, c’est le chien du Docteur ». Cette sentence étant confirmée par l’ensemble des participants, comme j’aurais voulu être ailleurs ce jour-là, il n’y a pas que le soleil qui fait rougir !
  • J’étais venu demander une aide à la reconversion que je n’avais pas préparée. Je sais qu’elle est maintenant réussie et que je pourrai continuer mes réflexions personnelles sur le présent et le futur car celui-ci est enfin assuré à l’I.N.I. grâce à vous toutes et tous qui êtes restés à mes côtés, grâce à toutes et à tous qui m’avez rejoint. Monsieur Gentilini, ma famille, mes amis et mes camarades des Ecoles de Bordeaux et du Pharo, encore merci…

Avez-vous remarqué que j’ai intitulé ce texte d’inspiration libre « Réflexions sur ici et là-bas « ? Je n’ai pas encore écrit de texte sur ici et là-haut ! Ou sur le présent et le futur car nul ne le connaît ! Était-ce dû à cette période hyperactive et surtout très réactive où il fallait toujours démarrer au quart de tour que j’avais commencé à oublier l’essentiel, à savoir : si « L’HOMME PROPOSE – SEUL DIEU DISPOSE » ? D’où la nécessité de ce retour sur terre, un peu brutal certes. Combien de plans B bien ficelés ne se sont jamais réalisés ! J’en avais moi-même envisagé un qui aurait dû commencer justement en 1988 (hasard ou pressentiment ?).  Il ne s’est jamais réalisé car il eut fallu que je sois encore « médicalement apte à servir en tout temps et en tout lieu », comme je l’avais été déclaré en 1969 au Pharo avant mon premier départ outre-mer.

Jean Charles Remy

Trésorier Honoraire du SAMA

A Plaisir (Yvelines), le 18 Juin 2018, anniversaire de l’appel du Général de Gaulle.

Les Amis trop d’accord, Fable XV par Antoine Houdar (ou Houdart) de la Motte

Il était quatre amis qu’assortit la fortune ; 

Gens de goût et d’esprit divers.

L’un était pour la blonde, et l’autre pour la brune ;

Un autre aimait la prose, et celui-là les vers.

L’un prônait-il l’endroit ? L’autre prônait l’envers.

Comme toujours quelque dispute

Assaisonnait leur entretien,

Un jour on s’échauffa si bien,

Que l’entretien devint presque une lutte.

Les poumons l’emportaient, raison n’y faisait rien. 

Messieurs. dit l’un d’eux, quand on s’aime,

Qu’il serait doux d’avoir même goût, mêmes yeux ! 

Si nous sentions, si nous pensions de même,

Nous nous aimons beaucoup, nous nous aimerions mieux.

Chacun étourdiment fut d’avis du problème,

Et l’on se proposa d’aller prier les dieux

De faire en eux ce changement extrême. 

Ils vont au temple d’Apollon

Présenter leur humble requête ; 

Et le dieu sur le champ dit-on, 

Des quatre ne fit qu’une tête : 

C’est-à-dire qu’il leur donna

Sentiments tous pareils et pareilles pensées ; 

L’un comme l’autre raisonna.

Bon, dirent-ils, voilà les disputes chassées                                              

Oui, mais aussi voilà tout charme évanoui ; 

Plus d’entretien qui les amuse.

Si quelqu’un parle, ils répondent tous, oui.

C’est désormais entre eux le seul mot dont on use. 

L’ennui vint, l’amitié s’en sentit altérée.

Pour être trop d’accord, nos gens se désunissent, 

Ils cherchent enfin, n’y pouvant plus durer,

Des amis qui les contredisent.

C’est un grand agrément que la diversité. 

Nous sommes bien comme nous sommes. 

Donnez le même esprit aux hommes ; 

Vous ôtez tout le sel de la société.

L’ENNUI NAQUIT UN JOUR DE L’UNIFORMITÉ.

*Les amis trop d’accord, extrait de Houdar (ou Houdart) de la Motte, Antoine : Fables Nouvelles: avec un discours sur la fable. Paris, Dupuis 1719, Fable XV, Tome II. Houdar de la Motte, écrivain, critique et dramaturge français, est né le 17 janvier 1672, et mort le 26 décembre 1731.

Prochaine Assemblée Générale 2019: Avez-vous des idées quant à la ville où pourrait avoir lieu l’Assemblée Générale 2019 ?  Toutes les propositions seront les bienvenues. 

LA NEWSLETTER DU SAMA D’OCTOBRE 2018



                 
 
RAPPORT D’ACTIVITE DU SECRETAIRE GENEAL DU SAMA 2e PartiePOUR L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA DU SAMEDI 30 JUIN 2018
 MOT DU PRESIDENT

En la belle après-midi du samedi 6 octobre 2018, j’ai assisté avec Louis REYMONDON au baptême de la promotion 2017 des futurs médecins des armées.

La petite fille par alliance d’Henri ROUVILLOIS a remis le fanion. C’est donc le père de la chirurgie de guerre « moderne » qui a été honoré et aussi un artisan de l’évolution de la manœuvre sanitaire pendant la première guerre mondiale dont nous allons commémorer le centenaire de la fin le 11 novembre prochain.

La Ministre des Armées Florence PARLY a rappelé que le SSA est un rouage essentiel de la protection de nos forces et par là même est indispensable au succès des Armes de la France. Elle s’est engagée à lui donner les moyens pour rester au plus haut niveau de compétence et d’efficacité. Cependant la société change, la « santé » évolue et le SSA doit faire en sorte de profiter de ces transformations. 

Toutes les écoles de santé militaires, d’officiers et de sous-officiers, sont désormais regroupées à LYON-BRON ; une plaque a été dévoilée dans le hall d’honneur de l’école   

 Vous lirez la seconde partie de mon intervention à la dernière AG. Il me semble important de répondre aux interpellations de nos camarades.

Dr Gérard DESMARIS   

Rapport d’activité du Secrétaire général – Dr Gérard DESMARIS – 2e Partie

Chaque année nous parviennent des coups de gueule.

Je commencerai par celui d’Yves PIRAME publié dans le Quotidien du médecin du 6 juillet 2017 et repris sans commentaire par la direction de la communication du ministère. Entré en 1948 dans la section coloniale de l’école de Lyon. il dit avoir, en 1976, « quitté l’uniforme » (sic) « parce qu’il considère toujours appartenir au service et concerné par son destin. » Il est aussi à 89 ans la mémoire vivante du SAMA.

Dans ce coup de gueule il déclare que le corps de santé des armées n’est plus digne des devises des écoles de Lyon et Bordeaux, qu’après un long chemin de croix le service est à l’agonie. Il interpelle les lecteurs : « qui se souvient que nous avons été des milliers, pendant plus d’un siècle sur tous les continents … pour jeter les bases des structures sanitaires dont héritèrent nos anciennes colonies. ».

A la suite de quoi, beaucoup de nos camarades abondent dans ce sens, amers et peu optimistes pour le futur. 

J’ai un grand respect pour Yves et comme nous tous de l’affection. Qu’il pardonne au jeunot de 67 ans que je suis d’avoir une perception quelque peu différente.

Il est assez habituel d’idéaliser le passé, vu comme un âge d’or. Je rappellerai d’abord que ces pionniers de la médecine militaire tropicale ont exercé dans des conditions difficiles avec peu de moyens. Nos illustres anciens ont souvent dû batailler avec leurs autorités de tutelles, d’avantage encore avec la doxa médicale de l’époque. Pensez à Maillot, Laveran, Jamot.

Bien évidemment, le SSA s’est transformé sous la pression des évènements : les conflits mondiaux puis post coloniaux, la menace soviétique, les opérations extérieures de maintien de la paix, la lutte contre le terrorisme…Le service actuel est bien différent de celui que j’ai connu lors de mon entrée à l’ESSA de Lyon en 1969 et de celui que j’ai quitté en 1999. Pour autant peut-on parler d’agonie ?

La question que l’on doit se poser en tant que citoyen est de savoir dans quels domaines le SSA est indispensable au soutien de nos armées et quels sont les moyens susceptibles d’accroître son efficacité.

Il y a deux semaines je participai, comme conseiller d’une PME, au salon international de l’armement et de défense Eurosatory. Le SSA français y avait un stand remarquable mettant bien en valeur ses savoir-faire, ses équipements, les productions médicamenteuses spécialisées de la pharmacie centrale. Un excellent guide sur les plateaux techniques de l’Institut de recherche biomédicale des armées était disponible. Je tiens à le dire au médecin général Christophe ROGIER qui représente aujourd’hui la Directrice centrale mais est aussi Chef de la division expertise et stratégie santé de défense.

Au cours de ce même salon j’ai activement pris part à une conférence sur le thème « paludisme et soldats ». Le paludisme est un fléau mondial qui touche des populations civiles. Il est normal que la lutte soit à notre époque menée dans un cadre international civil sous l’égide de l’UNICEF, de l’OMS, notamment son plan « roll back malaria ». Cependant, le paludisme reste une préoccupation de nos armées dont les soldats interviennent en régions de forte endémicité et dans des conditions d’actions bien particulières qui obèrent les capacités de prévention. Les pics observés lors des opérations Licorne, Sangaris et Harpie l’ont bien montré. Ceci justifie le besoin en épidémiologistes militaires à forte expertise. D’autre part, si la recherche sur cette maladie est désormais largement civile, le SSA y a encore sa place. Ainsi il reste le seul à détenir la capacité de cultiver le plasmodium vivax très présent en Guyane et l’Institut Pasteur de Cayenne, de son côté, dispose d’un bon plateau technique. Un partenariat s’est noué en 2012. C’est ainsi que le service gardera sa notoriété : avoir un atout maître qui permette de s’intégrer dans une collaboration avec des instituts publics ou privés, nationaux ou internationaux.

Autre coup de gueule : celui d’un ancien directeur du Centre de Traitement des Brûlés de l’hôpital Percy à Clamart, paru sur le site de l’Association de Soutien à l’Armée Française et relayé par nos adhérents. Ceci quelques jours après l’inauguration du nouveau centre par madame DARRIEUSSEQ, secrétaire d’état. Cet ancien directeur, tout en reconnaissant l’effort consenti pour cette rénovation et les améliorations apportées, met en garde car il y voit un prélude à la découpe du service, à la diminution du nombre de lits pour brûlés, à la démotivation des équipes longues à former et la disparition des recherches alors que ce service a été pionnier par exemple sur la culture de peau. 

Nous serons bien entendu attentifs à l’évolution de ce service qui reste stratégique pour les armées. Les brûlures chez les polytraumatisés, les brûlures chimiques ou radiologiques sont des domaines où l’expertise militaire est essentielle. Si le CTB de l’hôpital Percy a été le premier centre français à proposer la couverture par épiderme de culture pour soigner les brûlures massives et reste aujourd’hui l’un des deux seuls centres français à pratiquer cette technique d’exception, je constate que la recherche civile avance à grand pas. De la peau humaine bio-imprimée en 3 D a été produite dans le cadre du projet DRF impulsion du CEA qui fédère plusieurs laboratoires. Son intérêt n’a pas échappé au professeur Odile DAMOUR des Hospices Civils de Lyon, spécialiste des modèles cutanés innovants.

Autre De Profundis récité par notre camarade Pierre LEROY pour l’HIA Desgenettes. Il fait suite à la signature, en décembre 2017, du partenariat entre le SSA, les HCL et l’Université Claude Bernard aboutissant à la création de l’Ensemble hospitalier civil et militaire de LYON (EHCM).

Vous vous souvenez sans doute de la présentation du modèle SSA 2020 par le médecin général DÉTRÉ lors de notre AG de Toulon le 18 juin 2016. Il annonçait le recentrage du service sur le soutien opérationnel des forces, la création de deux grandes plateformes hospitalières militaires –une dans le midi, l’autre en Ile de France-ainsi que des établissements au format contracté et aux activités adaptées, fortement insérés dans leur territoire, développant des partenariats étroits avec les structures civiles.

Pour l’univers hospitalier lyonnais, ce partenariat se traduira par deux transferts majeurs entre trois sites emblématiques. Objectif assumé : faire coopérer civils et militaires pour rationaliser l’offre de soins. Ces restructurations sont complexes. Elles suscitent, c’est bien compréhensif, de l’inquiétude chez les personnels, tant civils que militaires, des hôpitaux concernés. Une des préoccupations, non avouée, est de savoir qui dirigera tel ou tel service, un militaire ou un civil ? Vous observez d’ailleurs la même difficulté entre civils pour la rationalisation de certains services des HCL ou de l’APHP, comme ceux des greffes. 

Enfin, je terminerai par un cri du cœur : « Monsieur Macron, médecin colonial, médecin des Troupes de Marine, je suis un criminel contre l’humanité, je suis un criminel contre l’humain, Monsieur Macron, bradeur d’histoire, j’ai la mémoire qui saigne. » Lettre ouverte faisant suite à une déclaration prononcée à ALGER.

Je peux comprendre la colère, l’émotion, de cet ancien car il touche au sujet douloureux de la colonisation, des relations compliquées entre français et algériens. La terminologie du droit international peut être violemment ressentie ; elle fait écho au procès de Nuremberg en 1945. Mais je ne crois pas que le Président MACRON pense qu’il y eut, à quelque époque que ce fût, « des médecins maudits » dans les armées françaises. Il s’agissait selon ses déclarations qui ont suivies la polémique, d’accepter l’héritage historique dans sa globalité donc avec sa part d’ombre, de demander pardon, mais pas de s’excuser. Dont acte

Le droit international évolue en permanence. Ce n’est qu’en 1998 que la communauté internationale est parvenue à un consensus sur la définition juridique des concepts de génocide, crime contre l’humanité, crime de guerre, couchés dans le statut de Rome. Il est difficile, juridiquement parlant, d’appréhender en soi le colonialisme comme crime contre l’humanité ; cependant, les conséquences inhumaines qui en découlent peuvent être, selon les juristes, ainsi qualifiées.

Le docteur Francis LOUIS a participé à l’excellent documentaire « Médecins de brousse » sur la lutte contre la maladie du sommeil au Congo, film diffusé il y a peu de temps sur Arte. L’ambivalence de l’action du médecin colonial est bien décrite. Il soignait la troupe, les colons, également les autochtones, certes dans un esprit humaniste mais, on ne peut le nier, aussi dans le but de préserver une force de travail. Je n’ose prononcer l’expression en usage à l’époque pour qualifier cette action de l’Action Médicale Indigène.

Je terminerai par des souhaits au moment où mon mandat de secrétaire général se termine ainsi que celui du président LONIEWSKI. L’attelage secrétaire général – président doit être solide. Mais il ne peut à lui seul assurer la pérennité du SAMA. Des bonnes volontés sont indispensables pour répondre aux questions qui nous sont posées ou dont nous devons spontanément nous saisir. Des dossiers très techniques comme celui des retraites, des reconversions, des réorganisations des services de santé, nous attendent. Le SAMA ne devrait pas être qu’un relai des angoisses mais une force de réflexion et de proposition.

Je vous remercie de votre attention.                                                                                   

Dr Gérard DESMARIS

Secrétaire Général du SAMA

Le repas de fin d’année du SAMA aura lieu le Samedi 15 Décembre 2018 à Paris à bord d’une péniche

6 lots de Bouteilles de Gevrey Chambertin seront offerts

Assemblée Générale du 30 Juin 2018

 Prochaine Assemblée Générale 2019 Dans quelle ville pourrait avoir lieu l’Assemblée Générale de Juin 2019 : Bordeaux, Rochefort, Lyon, St Aygulf ?…Votre avis nous intéresse et vos propositions seront les bienvenues ! 

LA NEWSLETTER DU SAMA DE SEPTEMBRE 2018



                 
          
RAPPORT D’ACTIVITE DU SECRETAIRE GENEAL DU SAMA POUR L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA DU SAMEDI 30 JUIN 2018 –
 MOT DU NOUVEAU PRESIDENT

Chères (trop peu nombreuses adhérentes), chers camarades,

J’espère que beaucoup d’entre vous ont pu profiter, profitent encore, de ce bel été et de l’arrière-saison.
Les vacances sont une parenthèse propice à la coupure des préoccupations quotidiennes et à la récupération des forces.

Aujourd’hui c’est la rentrée. Rentrée professionnelle pour ceux d’entre nous qui exercent encore une activité professionnelle. Mais aussi rentrée des instances « dirigeantes » du SAMA.

Le 18 septembre, le Président de la République annoncera son projet de refonte du système de santé. Un véritable Big Bang est annoncé, 60 ans après la création des CHU !

Une réforme de la formation des professionnels de santé et un renforcement du soutien financier des maisons de santé ont été annoncés en juin et juillet. Aujourd’hui on évoque la suppression du numerus clausus pour répondre au mal être des actuels étudiants en médecine.

Fin juin, l’Assurance maladie et les syndicats médicaux ont signé la convention pour le remboursement de la téléconsultation et télé expertise.

Côté Service de Santé des Armées, un arrêté ministériel du 11 juillet dernier met en place une nouvelle gouvernance et réorganise les directions. Ceci pour l’adaptation permanente nécessaire à la mission de soutien médical des forces armées.

Je vous le disais dans la news letter de juillet et le répète aujourd’hui : nous avons besoin de tous nos membres car des dossiers très techniques comme celui des retraites, des reconversions, des réorganisations des services de santé, nous attendent. Si nous voulons avoir une certaine capacité d’influence il faut au minimum connaître les dossiers et si possible avoir des propositions réalistes ; les seules protestations ne suffisent pas.

Vous trouverez ici la première partie de mon intervention lors de la dernière assemblée générale. La deuxième partie sera publiée dans la news d’octobre ; il s’agit de ma réponse, certes un peu tardive, aux coups de gueule reçus l’an passé. Le SAMA doit être un lieu d’échanges.

Bonne rentrée à tous !

Dr Gérard DESMARIS  
Président 

Rapport d’activité du Secrétaire général – Dr Gérard DESMARIS –

Mes cher(e)s camarades,

Tout d’abord je remercie vraiment les camarades qui ont fait l’effort de venir à PARIS pour cette Assemblée Générale 2018. Certains diront que la date était mal choisie. Mais force est de constater : quel que soit la date retenue, quel que soit l’objet -AG, réunion de fin d’année, conseil d’administration avec présence physique – nous ne sommes jamais assez nombreux à répondre « présent ». Suite à mon dernier appel plusieurs pouvoirs supplémentaires nous sont heureusement parvenus ce qui permettra d’atteindre un quorum acceptable.

Il est vrai que nous avions envisagé une AG du SAMA couplée avec l’AG de l’ASNOM à LYON, demande appuyée par les bi-adhérents. Mais nous nous y sommes sans doute pris trop tardivement. Le programme des trois journées ASNOM était très dense et seul le jeudi pouvait permettre de dégager quelques heures pour une réunion du SAMA. Or le jeudi n’est pas un jour favorable pour nos adhérents qui ont encore une activité professionnelle. Par ailleurs plus aucune salle de réunion n’était libre.

C’est pourquoi nous sommes, ce samedi, une nouvelle fois réunis ici dans les locaux parisiens de l’ASNOM que nous remercions vivement.

Je vais maintenant vous présenter ce qui a été fait depuis la précédente AG suites aux orientations retenues lors des conseils d’administration et bureaux, mais aussi au projet proposé par Xavier LONIEWSKI lors de son élection à la fonction de président du SAMA il y a trois ans. Vous me permettrez en tant que Secrétaire Général depuis six ans d’apporter quelques commentaires personnels et ma vision.

Malgré l’augmentation des cotisations décidée en juin 2016 à TOULON, le faible taux de recouvrement nous a contraints à diminuer nos dépenses de fonctionnement.

  •  La participation au GOMED est ainsi passée de 10 à 5 % à compter du 1er janvier 2018. Ceci nous permet de garder une adresse et des services à la maison syndicale commune du 79 rue de Tocqueville. Je salue le dévouement de Christine LE PAHUN qui n’a pas vraiment diminué son activité à notre profit de 5 % et nous accompagne bénévolement lors de nos réunions téléphoniques nocturnes.
  • Nous ne pouvons plus nous permettre l’impression et l’expédition d’un bulletin, remplacé par une newsletter. Cependant, à la demande, des photocopies peuvent être envoyées aux adhérents qui ne possèdent pas ou maîtrisent mal les moyens de communication actuels.

Venons-en à l’état des relations avec la Direction Centrale qui s’étaient un peu estompées ces dernières années.

Dès l’annonce de sa nomination, j’ai adressé à la future Directrice mes félicitations en mon nom propre ainsi qu’au nom du SAMA.

Je vous fais part de sa réponse :

« Cher Gérard,

Je te remercie chaleureusement de ton message de sympathie à l’occasion de ma nomination comme directrice centrale du SSA.

Le guide à la reconversion et le renforcement des liens trans générationnels au sein de notre service sont des sujets d’importance sur lesquels nous aurons sans doute l’occasion d’échanger.

A bientôt, amicalement.

Maryline » 

 Depuis je l’ai brièvement rencontrée lors du baptême de promotion en octobre à LYON BRON et lui ai d’ailleurs présenté Alain RICHARD de l’ASNOM.

Après une longue vacance du poste, madame Muriel LAMARQUE, que je remercie d’avoir accepté l’invitation à notre AG, a pris ses fonctions de chef de la section reconversion de la DCSSA. Nous nous sommes aussitôt rencontrés en mars 2018 et entendus sur la nécessité d’actualiser notre guide à la reconversion « ou transition professionnelle dans le langage actuel », de le rendre plus attractif et d’ajouter en annexe des fiches pratiques synthétiques. Il sera bien entendu sous format électronique ce qui permettra une mise à jour au fur et à mesure.

Ce guide est très attendu par nos camarades quittant le service et même demandé par des cabinets privés spécialisés en reconversion des militaires.

J’ai pu me rendre compte de la grande diversité des métiers et des modalités d’exercice des anciens médecins militaires : médecins traitants de toutes spécialités, en libéral, en établissement public ou privé, médecin en santé au travail, directeur d’ARS, directeur d’EPAD, médecin d’ONG, médecin conseil de la sécurité sociale, médecin expert en tous genres -aptitude professionnelle, RCP médicale, évaluation de préjudices auprès d’assureurs, expert auprès des tribunaux civils et même ecclésiastique pour les miracles-, mais encore conseiller médical d’entreprises ou inventeur de dispositif médical en auto entreprenariat. Et je ne suis pas exhaustif.

Les camarades d’active vont rejoindre la vie civile dans un monde de la santé en plein bouleversement. Bouleversement culturel et technique d’abord avec l’intervention dans le champ de la santé des acteurs de l’intelligence artificielle et de l’analyse des méga données. Une start-up propose de connaître la capacité d’un patient à bien réagir à un traitement ou de prédire une mutation ; elle a noué un partenariat avec l’INSERM et signé un accord avec l’Institut Curie. D’ores et déjà la machine d’une autre société peut repérer un cancer de la peau ou une tumeur sur des clichés d’imagerie plus efficacement qu’un dermatologue ou un radiologue. Un logigramme peut proposer des traitements. En revanche c’est encore le médecin qui dialogue avec le patient pour prendre la décision. Demain le patient préfèrera peut-être le tchat avec Alexa d’Amazon ! Ceci conduit à nous interroger sur la sélection et la formation des nouveaux médecins. Par ailleurs, une complémentarité entre les deux intelligences est à trouver.

Deuxièmement, notre système de santé est à bout de souffle. Une nouvelle organisation est nécessaire, avec notamment un équilibre entre médecine de ville et médecine hospitalière, des réseaux de soins intégrant des personnels médico sociaux et des infirmiers aux compétences élargies.

L’accès aux soins, aujourd’hui, n’est pas satisfaisant. Nous avons des plaintes d’anciens camarades depuis la fermeture des hôpitaux militaires où ils avaient l’habitude de consulter ainsi que leur famille. Mais le Dr BOUET, président du CNOM, constate aussi qu’il y a aussi des soucis pour nos confrères civils qui n’ont souvent d’autre médecin traitant qu’eux-mêmes.

Venons-en aux liens trans-générationnels. Nous sommes régulièrement invités aux baptêmes des promotions de l’ESA Lyon Bron et aux journées organisées par les jeunes de l’association Santards Navalais et Traditions. Ce qu’il nous manque c’est un lien avec les médecins en activité dans forces, les structures hospitalières ou de recherche du SSA. Le SAMA peine à recruter et est vieillissant. A chaque élection, l’âge moyen de l’instance dirigeante s’élève. Malgré les progrès de la médecine, la situation n’est pas durable. Il faut absolument un renouvellement qui ne peut venir que d’un renforcement du lien avec les médecins d’active. Alors que la féminisation du service est importante et que nos consœurs accèdent de plus en plus aux postes de direction du service, le SAMA demeure un bastion masculin ce qui est incongru. Le site web dans lequel Xavier Loniewski s’est investi et même pécuniairement parlant, n’est hélas pas encore totalement opérationnel. Ce doit être un moyen d’assurer ce lien, mais il faut le rendre attractif et le faire vivre.

Docteur Gérard DESMARIS 

Secrétaire Général du SAMA

P. S. : La suite de ce rapport d’activité dans la Newsletter d’Octobre 2018. Une de nos missions statutaires est la promotion de l’image du médecin militaire et par extension celle du SSA. Il s’agit aussi de défendre la mémoire de nos anciens et de s’intéresser au devenir du service.

Retenez dès à présent cette date !

Le repas de fin d’année du SAMA aura lieu le Samedi 15 Décembre 2018 à Paris.

LA NEWSLETTER DU SAMA DE JUILLET 2018



                 
          
COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA – SAMEDI 30 JUIN 2018 –
 MOT DU NOUVEAU PRESIDENT

Pour la première fois depuis dix ans le SAMA accueillait à son AG un représentant du CNOM, le Dr BRASSEUR qui est aussi un réserviste actif sur les bâtiments de la Royale. Deux représentants de la DCSSA, le MG ROGIER et madame LAMARQUE nous ont fait l’honneur d’accepter notre invitation ; représentants qualifiés puisqu’ils sont respectivement responsable de la stratégie et de la reconversion.Le cadre informel a permis des échanges tripartites très intéressants et même nécessaires.Alors que le plan SSA 2020 arrive à son terme, il faut déjà se projeter plus loin et se poser la question de la raison d’être du SSA. « Ne pas changer, c’est mourir » rappelle le général ROGIER. Le service s’est déjà recentré sur le soutien opérationnel des troupes. Aujourd’hui, les modalités d’action changent : groupes d’intervention plus petits et plus nombreux. Il faudrait un nombre plus important de jeunes médecins pour satisfaire les besoins. Or le SSA a des difficultés à recruter et à fidéliser. Ceci conduit à une fatigue proche du burn out pour 90 % des médecins en service dans les forces. Un recours à des contractuels est nécessaire, mais aussi une gestion des flux adaptée. Il s’agit de rendre le service attractif, de pouvoir le quitter dans de bonnes conditions et de pouvoir y revenir pour une certaine période. Le Guide à la Transition professionnelle trouve ici toute son importance. Le terme Transition exprimant mieux cette possibilité d’aller-retour que Reconversion. Cette gestion des flux implique la mise en œuvre de protocoles Santé/Défense relatifs aux questions de l’inscription à l’ordre et à l’exercice des spécialités exclusives. Le docteur BRASSEUR connaît bien ces problématiques. Un médecin qui demande son inscription à l’Ordre comme généraliste doit justifier de trois mois de pratique de gynécologie et trois mois de pédiatrie dans les trois années précédentes. Ces spécialités n’existent plus dans le SSA. Pour le MG ROGIER, le médecin « généraliste » militaire doit avoir des compétences d’urgentiste, ceci alors que les CAMU vont disparaître. Les représentants du SSA et du CNOM s’accordent sur la nécessité d’établir des passerelles dans ce « silotage »des modes d’exercice actuels.Le docteur BRASSEUR nous donne une information d’importance pour nos jeunes camarades désirant quitter le service pour s’installer dans le civil. Les 60 000 médecins seuls en zone sous dense (désert médical) vont disparaître. Ce type d’exercice n’est plus viable. Les ARS ne parlent plus que maisons médicales qui regroupent plusieurs acteurs de la santé.A la suite de cette AG vous m’avez confié la Présidence du SAMA.

Je sais pouvoir compter sur l’aide de Louis REYMONDON qui a bien voulu me succéder au secrétariat général. Nous avons besoin de tous les membres car des dossiers très techniques comme celui des retraites, des reconversions, des réorganisations des services de santé, nous attendent. Le SAMA ne devrait pas être qu’une chambre de résonnance des angoisses mais une force de réflexion et de proposition.Bonnes vacances à toutes et tous.

Dr Gérard DESMARIS  
Président 

PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE

Le samedi 30 juin 2018

Au siège de l’ASNOM, 19, rue Daru 75017 PARIS

Cette AG du SAMA 2018 a pu se réunir au 19, rue Daru, 75017 PARIS, siège national de l’ASNOM, à l’invitation amicale de son président, le Pr Georges DURAND, représenté par le Pr Alain RICHARD. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.

Etaient présents : 

Le président Xavier LONIEWSKI, le président d’honneur Bernard LEFEVRE, le secrétaire général Gérard DESMARIS, le Trésorier Jean-Louis PINAUD, les Drs François CHASSAING, ancien président, François DAVID, ancien secrétaire général, Louis REYMONDON et Michel ROBERT, membres du Conseil d’Administration, la Médecin en Chef Anne-Marie JALADY (participante à titre de camaraderie).  Ces 9 présents étaient porteurs de 41 pouvoirs valides. 

Etaient excusés : 

Les Drs Yves PIRAME, ancien secrétaire général, Philippe PEU-DUVALLON, ancien président, Jean-Charles REMY, ancien trésorier, Bernard DAUBA–ETCHEBARNE et Daniel LAVAUD, membres du Conseil d’Administration. 

Invités présents :

Le MG Christophe ROGIER, directeur de la Division Expertise et Stratégie Santé de Défense de la DCSSA, représentant la MGA Maryline GYGAX GENERO, directrice centrale du Service de Santé des Armées, Madame Muriel LAMARQUE, cheffe de la section “transition professionnelle” du SSA, le Dr Jean-Marc BRASSEUR, représentant le Dr Patrick BOUET, président du Conseil National de l’Ordre des Médecins.

Invités excusés :

Le Dr Francis LOUIS, président de « Ceux du Pharo » retenu à Marseille.

Madame le Dr Anny-France DAMAS, veuve du Dr Jean-Michel DAMAS, ancien président national de l’ASNOM et collaboratrice de la Rédaction du Bulletin.

ORDRE DU JOUR

La séance est ouverte à 9 H 45 :

  1. Le Rapport moral du président Xavier LONIEWSKI évoque les promesses de campagne du Président de la République et les principaux points mettant en danger la situation des anciens médecins des armées dans leur reconversion, leur retraite ou les pensions de réversion.
  2. Le Rapport financier du trésorier, le Dr Jean-Louis PINAUD, expose les dispositions de réduction des dépenses imposées par la baisse des recettes et la nécessité d’entamer les faibles réserves. Elles ont abouti à un redressement de la situation générale avec un solde du compte de + 5 755 € au 31 décembre 2017. La réduction (de 10 à 5%) du temps de secrétariat de l’assistante mise à disposition par le GOMED a été une économie regrettable mais substantielle et il faut remercier Madame Christine LE PAHUN, qui n’en accomplit pas moins les mêmes tâches essentielles qu’auparavant. Quitus au trésorier à l’unanimité.
  3. Le Rapport d’activité du secrétaire général, le Dr Gérard DESMARIS, a parfaitement balayé les missions du SAMA, les services rendus, les inquiétudes légitimes de certains dont il s’est efforcé de faire une analyse apaisée conduisant à une vigilance accrue et l’espoir de solutions acceptables malgré ce contexte général extrêmement préoccupant.

Ces trois Rapports ont été discutés dans un dialogue serein et constructif où chacun a apporté ses remarques, ses propositions, son expérience particulière de tel ou tel dossier, en particulier celui des retraites suivi par le Dr Bernard LEFEVRE dans le cadre de la CPRM (Confédération des Personnels Retraités Militaires) et de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale. Le Quorum étant atteint (9+41), ils ont été APPROUVES à main levée à l’UNANIMITE.

Le président a ensuite prié ses invités représentatifs de s’exprimer, ce qu’ils ont fait longuement, échangeant librement aves les administrateurs du SAMA et balayant les grands sujets de préoccupation :

  • Le Médecin Général Christophe ROGIER a commenté les changements en cours et en projet dans le fonctionnement du service de Santé des Armées et de ses missions très diverses et parfois très exposées. Il a expliqué le recours nécessaire à des praticiens contractuels, les changements de méthodes et de pratiques reposant sur les ressources du numérique, en pleine évolution, auxquelles le SSA réfléchit et se pose même en leader d’innovation. Ce directeur de la Division Expertise et Stratégie Santé de Défense de la DCSSA conclut en affirmant devoir répondre aux objectifs fixés “en tenant compte des ressources allouées”. Dans un livre récent, le Dr Patrick BOUET, sortant de sa réserve de président de l’Ordre National des Médecins, alerte sur le devenir catastrophique du système de santé, dégradé insidieusement par la vision purement comptable de “maîtrise des coûts ”. Militaire ou civil, le système de santé de notre pays se voit contraint de supporter la réduction des moyens financiers par des politiques innovantes et des réformes structurelles en gestation. On préférerait une politique adaptée aux besoins.
  • Madame Muriel LAMARQUE est alors invitée à exposer les méthodes de travail qu’elle met en place pour préparer, non “la reconversion ” mais la “transition professionnelle” (le terme est plus dans l’air du temps !) des personnels militaires de santé vers des emplois civils, libéraux ou salariés. Il est convenu avec le SAMA que, dès l’été, la préparation de la refonte de son Guide à la Reconversion sera conduite en concertation et échanges d’intérêt mutuel avec, notamment, un format commun de fiches dédiées aux divers modes d’exercice envisagés. On insiste d’un commun accord pour dire que le départ du service actif dans les Armées se prépare au moins 6 à 12 mois à l’avance et que notre action commune doit viser à faciliter ce changement sous tous ses aspects (professionnel, juridique, social, etc…). Le SAMA s’oriente ainsi vers un « Guide à la transition » de format informatique, largement diffusé et accessible car les départs surviennent encore de manière trop “brutale, violente et inattendue”. Le partenariat avec le DCSSA est relancé.
  • Le Dr Jean-Marc BRASSEUR, représentant le CNOM, occupe aussi des fonctions à titre personnel dans les organismes de réserve de la Marine Nationale, très au fait des préparatifs de reconversion. Il révélera qu’aujourd’hui, si le diplôme de docteur en médecine conserve bien une valeur “universelle”, il faut toutefois, pour être autorisé par l’Ordre à s’établir comme médecin généraliste, faire preuve de spécialisations en médecine générale qui comporte notamment des attestations universitaires de compétence en pédiatrie, gynécologie, gériatrie, etc… Qui le sait ? Des échanges entre le SAMA et le CNOM s’avèrent indispensables et seront l’objet de concertations à la demande après cette matinée très instructive.
  • La question épineuse du recrutement (commun à toutes les associations ou syndicats professionnels) est liée au manque de communication. Le MG ROGIER donne d’utiles conseils pratiques en recommandant l’accès aux sites médico-militaires avec lien vers le SAMA, Facebook ou blogs à concevoir. Le président LONIEWSKI y restera très attentif.

A 12 h 00 h la séance est levée, en remerciant tous les participants. 

Une brève intervention du Secrétaire Général annoncera que le Conseil d’Administration est inchangé. Le président en exercice et le trésorier adjoint ne renouvelant pas leur mandat, le SAMA les remercie

pour leur efficace dévouement et le nouveau Bureau  est établi comme suit :

  • Président : Gérard DESMARIS
  • Président d’honneur (retraites et mesures sociales) : Bernard LEFEVRE
  • Pastprésident en charge du web : Xavier LONIEWSKI
  • Trésorier général : Jean-Louis PINAUD
  • Trésorier adjoint : Bernard DAUBA-ETCHEBARNE
  • Secrétaire général : Louis REYMONDON (féminisation du recrutement)
  • Secrétaire général adjoint : Michel ROBERT.

Un repas à « Il était une oie dans le Sud-Ouest » a prolongé ces échanges conviviaux.

Docteur Louis REYMONDON

Secrétaire Général du SAMA

Retenez dès à présent cette date !

Le repas de fin d’année du SAMA aura lieu le Samedi 15 Décembre 2018 à Paris.

LA NEWSLETTER DU SAMA D’AVRIL 2018


                 
       
ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA du SAMEDI 30 JUIN 2018
 MOT DU PRÉSIDENT
Mes très cher(e)s Camarades, 

Notre syndicat prévoit dans ses statuts un renouvellement par tiers de son Conseil d’Administration tous les 3 ans.Cette échéance arrive. Il s’agit d’un moment important pour la vie de notre syndicat.

Durant ces trois dernières années, les membres du Conseil d’Administration et du Bureau n’ont pas ménagé leurs efforts pour s’acquitter au mieux de leurs missions. Membre du SAMA à jour de cotisation 2017, vous êtes appelé personnellement à participer à ce vote qui désignera les prochains administrateurs pour 3 ans. Votre participation à ces élections sera à la fois une reconnaissance du travail accompli, mais aussi un encouragement pour ceux qui, au cours des 3 prochaines années, auront la responsabilité de votre syndicat.

D’avance, un grand merci pour votre participation. Nous comptons sur vous !

Très amicalement à tous.

Dr Xavier LONIEWSKI  
Président 

AUX MEMBRES DU SAMA A JOUR 2017

Cher Camarade, Cette année, l’Assemblée Générale du SAMA se tiendra le : 

SAMEDI 30 JUIN 2018 à 9 h 30 au siège de l’ASNOM 

19, rue Daru 75008 PARIS

Métro Courcelles : Ligne 2

Ordre du jour : 

9h 30– Accueil des participants :

Minute de silence pour les Camarades décédés.

9h 45 – Accueil des personnalités de l’ASNOM :

10 h : Intervention Muriel LAMARQUE : Chef de la section reconversion

10h 30 – Assemblée Générale statutaire : Rapport d’activités,

  • Rapport moral,
  • Rapport du trésorier, quitus.
  • Questions diverses,
  • Perspectives.

12h  – Conseil d’Administration pour l’élection du nouveau Bureau :

12h30 – Repas amical avec épouses avec invitation des personnalités.

Nous vous prions de croire, Cher Camarade, à l’assurance de notre profonde amitié.

Docteur Gérard DESMARIS, Secrétaire GénéralDocteur Xavier LONIEWSKI, Président

P. J. : Coupon réponse 1 : Inscription à l’AG – Coupon réponse 2 : Appel à candidature.

Plusieurs camarades, militaires retraités‌ membres de l’ASNOM en particulier, rencontrent des difficultés pour consulter lors des parcours de soins militaires traditionnels dans les HIA, du fait de la diminution drastique du nombre d’Hôpitaux Militaires, de l’importance du nombre de départs en OPEX des confrères en activité et de la moindre disponibilité des confrères civils surchargés (plusieurs mois d’attente en ophtalmologie).
Par solidarité, il serait intéressant qu’ils puissent entrer en contact, par le web avec le SAMA, pour obtenir la liste des confrères, anciens militaires en activité, par spécialité et par région.

Docteur Bernard DAUBA ETCHEBARNE 

Membre du CA du SAMA

LA NEWSLETTER DU SAMA de JANVIER 2018



                 
          
 COMMENT GERER LES PROBLEMES ADMINISTRATIFS EN CAS DE DECES DU CONJOINT NOTAMMENT LES PENSIONS DE REVERSION 
 Chers camarades, 

j’ai une amie proche qui est devenue veuve prématurément, avec une fille, alors que son mari avait 2 enfants d’un 1er mariage, la 1ere épouse étant toujours vivante.

comme le mari de ce couple, dont nous étions proches, s’occupait de tout à la maison, notamment de la partie administrative, comptes bancaires etc… sans avoir suffisamment associé son épouse à ce travail, cette dernière s’est trouvée totalement désemparée au décès de son époux avec des difficultés financières, des problèmes de déménagement, et la nécessité de revendre un appartement qu’elle ne pouvait plus conserver de manière à améliorer ses ressources financières.

or, pour prévenir ce type de situation, niveau de la pension de réversion partagée entre les 2 ménages, problèmes d’héritage, il est indispensable de se préparer à ce type de situation en couple.

LE SURVIVANT DOIT DISPOSER D’UN DOSSIER COMPORTANT, UNE LISTE COMPLÈTE MISE À JOUR DES PERSONNES À PRÉVENIR AVEC TÉLÉPHONES ÉTÉ/HIVER, E-MAILS, ET COMMUNIQUER CES INFORMATIONS AUX DESCENDANTS QUI CONNAITRONT LES CONDUITES À TENIR. 

Documents d’information d’André Borgomano (Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur) et Jacques Le Lann (Presse ouverte dans la Mutuelle des Militaires UNEO).

Vous trouverez 5 documents ci-joints : 

  • Un mémento de la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur indiquant les démarches nécessaires et urgentes, 
  • Les Démarches à faire rapidement après les obsèques,
  • Les courriers à faire après les obsèques, 
  • Les renseignements concernant le Service des Pensions, La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, UNEO Mutuelle militaire,
  • Le formulaire de demande de pension.

Espérant que ces textes vous apporteront une aide efficace, recevez, Cher Camarade, l’expression de mes sentiments amicaux. 

Dr Bernard DAUBA ETCHEBARNE

Membre du Bureau du SAMA 

LA NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2017



                 
        
LA CROISIERE DU SAMA : SAMEDI 16 DECEMBRE 2017
 LE MOT DU PRÉSIDENT  

Mes Très Chers Camarades, 

Comme je vous l’avais rappelé dans la précédente Newsletter, la situation financière du SAMA devient extrêmement  préoccupante au point que le SAMA risque de disparaitre sichacun de vous n’accomplit pas son devoir en payant sa cotisation en temps et en heure.

Les non à jour trouveront ci-joint un rappel de cotisation.  

De plus, c’est très facile maintenant en allant sur le site du SAMA, vous pouvez le faire en 3clics et de façon tout à fait sûre. 

Si cette procédure ne vous satisfaisait pas, vous pouveztoujours envoyer un chèque à notre trésorier, Jean-Louis Pinaud ou à Christine au SAMA, voire  faire  un  virement  directement  sur  le compte bancaire HSBC du SAMA IBAN FR76 3005 6000 9100 9154 0811 072 

Par ailleurs, il faudrait que chacun de nous se démène un peu plus pour approcher de nouveaux candidats, et les faire s’inscrire au SAMA. Il nous faut des jeunes, des collègues dans la vie active. C’est pour les défendre que le SAMA s’est institutionnalisé commeSyndicat. 

Avec toute ma sympathie, à tous.

Docteur Xavier Loniewski
Président du SAMA

LE REPAS DE FIN D’ANNEE  ET LA TOMBOLA  

1 – Invitation à la Tombola en doc joint.

2 – Réflexion : En vue d’un rendez-vous avec la Direction Centrale du Service de Santé des Armées, au printemps 2018, nous aimerions connaître vos actuels sujets de préoccupation ou d’interrogation ? Merci de renvoyer vos remarques par retour de mail, ou bien au dos du bulletin de la Tombola, par courrier. 

Vos réponses permettront dans le prolongement de la croisière du 16 Décembre, de tenir un séminaire de réflexion, avec les personnes présentes qui souhaitent y participer. 

3 – Texte de Jean Charles Remy.

Mes Chers Camarades, 

Après avoir lu la note de notre Président d’Honneur, le Dr François Chassaing, « Qu’est-ce qu’un établissement hospitalier moderne ? » des images des hôpitaux militaires du siècle dernier me reviennent. 

C’était bien ! Souvenez-vous de leurs salles communes peuplées d’appelés en pyjama bleu clair. Beaucoup d’appelés et peu d’élus à la fonction enviée de « malade dit travailleur »

Je vous adresse cette photo prise en Août 2017 à l’hôpital des Invalides. 

Oui, c’est bien au centre un ancien trésorier du SAMA. 

Non, il ne pousse pas une tondeuse à gazon, ce n’est pas un « malade dit travailleur », il n’y en a plus depuis longtemps ! mais il montre à ses proches émus, que grâce à un déambulateur à 4 roues, même si elles sont totalement indépendantes les unes des autres, il peut déambuler seul en tout terrain, sur le gazon de l’hôpital des Invalides.

Ce texte est un acte gratuit qui ne veut rien prouver mais qui me permet de rire sans me moquer d’un aléa de santé. 

On parle beaucoup actuellement du rire à l’hôpital…

Très amicalement à vous.

Jean Charles REMY

LA NEWSLETTER DU SAMA DE SEPTEMBRE 2017

L’EVOLUTION DE L’HOSPITALISATION EN FRANCE 

Par François CHASSAING, Président d’honneur du SAMA

Qu’est-ce qu’un établissement hospitalier moderne ?

A l’occasion d’un projet d’agrandissement de ma clinique j’ai participé à des discussions avec l’architecte et la direction. Voici, sans prétendre être exhaustif ni parfaitement documenté sur tous les aspects, quelques réponses.

1° Un établissement hospitalier moderne est une entreprise :

Cela peut sembler évident pour un libéral, un économiste ou un simple contribuable, mais cette affirmation est dérangeante pour les adeptes du « service public » : l’hôpital est souvent le premier employeur du lieu, le drapeau du service public et de ses missions, et à tort ou à raison n’est absolument pas perçu comme une entreprise !

Comme dans une entreprise la stratégie à long terme doit être arrêtée, or les différences commencent là : l’hôpital public a peu de liberté dans ses choix, sa vision à long terme lui est imposée par ses tutelles (ARS notamment) mais aussi par des influences politiques non négligeables …

Dans le privé la vision est partagée entre les décideurs locaux (très concernés car c’est leur gagne-pain !) les dirigeants du groupe (nombres de cliniques sont regroupées, avec un actionnaire principal payeur …et donc décideur !) et aussi quand même les tutelles (mais en principe les ARS et le ministère de la santé sont neutres, et ne défavorisent pas le « privé » en concurrence avec le « public »).

La stratégie est donc définie, le financement prévu, et le projet peut démarrer.

Là encore les différences vont vite apparaître : 

– Une entreprise privée a tout intérêt à vite terminer les travaux (calculés au plus juste) pour vite se rembourser, et va le faire, avec les déboires de toute construction immobilière : la certification n’est pas automatique en cas de malfaçon !

– Un hôpital public n’est pas aussi pressé par cet aspect marchand (sauf construction pharaonique financée par un PPP (partenariat Public Privé : le BTP privé construit à ses frais, mais se fait servir un loyer exorbitant par le donneur d’ordre département, commune, … locataire obligé de l’hôpital public pendant quelques dizaines d’année !)

Le projet sera volontiers modifié en cours de route –avantage ou inconvénient-mais généralement à la hausse : plus de lits, remplacement de vieux locaux mal entretenus par du neuf, etc…   

 Au moins deux directeurs (un CHU et un CH) ont justifié la reconstruction de leur hôpital en neuf par …le déficit chronique de leurs établissements : mauvaise gestion du parc immobilier et mauvaise gestion tout court ne sont pas différentes !

2° Un établissement hospitalier moderne est conçu comme un local technique avec des plateaux.

Moins de plateaux d’hospitalisation. 
En toute logique, l’hospitalisation est aujourd’hui PREVUE plus courte : (et de toute manière moins financée : la sécurité sociale et les assurances santé ne remboursent plus de longs séjours).

On aura donc : 

– Moins de lits d’hospitalisation classique, c’est-à-dire moins de lits physiques, administratifs et comptabilisés sur le papier !

– Plus de lits ambulatoires, avec une rotation prévue de ces lits pouvant aller à 3 patients par jour en chirurgie ambulatoire (la banette chaude de nos camarades marins !)

– Des « lits » si on doit encore les appeler comme tels en « fast track » :  le patient arrive, se déshabille dans un vestiaire, pousse la porte pour s’installer sur la table du chirurgien : anesthésie, chirurgie, réveil, rhabillage, dehors ! Tous les temps sont calculés au plus juste, on s’affranchit des formalités au maximum, du lit et du chariot, et si possible des infirmières. Cette procédure existe déjà aux USA, et peut nous rappeler l’hôpital à l’africaine quand les familles nous amenaient leur parent et repartaient avec sitôt effectué le soin, avec une salle commune patients-familles-infirmières.

Ces considérations valent pour les actes techniques, mais quid des consultations et hospitalisations de psychiatrie par exemple ? Certains prônent l’hôpital –technique d’un côté, et de l’autre, un site de consultation, avec à côté un hôtel médical et plus loin des dispensaires de soins proches des patients. 

La réponse passera peut-être par la télé -médecine pour cette population à soigner sans acte technique, l’avenir est ouvert… 

Plus de circuits (les « flux ») et plus largement dimensionnés

La tendance n’est pas aux grands couloirs, mais aux étages : donc des ascenseurs, et pour que les flux soient tendus au maximum il en faut beaucoup, et dédiés : flux de patients entrant dans le bloc opératoire (debout, en chariot ou en lit), flux de patients en sortant, mouvement des personnels soignants et techniques, flux des matériels et médicaments, flux des déchets. Il est bien entendu que la « marche en avant « est privilégiée, sans retour en arrière ni croisement ».

L’informatique est omniprésente : flux d’information continu, objectif zéro papier (encore lointain, mais les progrès sont indéniables). Les téléphones portables et les tablettes ont leur place dans cet univers, peu importe le moyen pourvu que l’on communique avec fluidité.

Informatique et téléphonie supposent un réseau bien dimensionné et sécurisé. Les attaques virales par le net sont devenues courantes contre les hôpitaux. Une banque de données confortable peut être confiée à un double serveur (comme l’électricité avec son groupe électrogène de secours il faut prévoir un serveur de secours) ou maintenant au « cloud », et une équipe de maintenance d’astreinte permanente.

Dans le couloir on reconnaissait le médecin à son stéthoscope, on le repère maintenant avec son appareil portable !

3° l’établissement hospitalier moderne est un communiquant

Qui n’a pas râlé contre les plateformes téléphoniques ? C’est exactement ce qu’il faut éviter !

Au moins 10% des gens en France peuvent communiquer avec leur smart phone : ils doivent pouvoir se renseigner sur l’établissement (quels médecins, quels horaires, quels soins, quel classement dans le magazine « le Point » combien la chambre seule ? …) prendre leur rendez-vous en cliquant, recevoir un rappel la veille, généré automatiquement, imprimer chez eux tous les formulaires à l’avance, retrouver les consignes de soins s’ils les ont perdues, etc…     

 Ces 10% sont l’avenir, mais sans se faire d’illusion sur du 100% on doit miser dessus et le prévoir.

Un grand hall, 2 bureaux administratifs ouverts (alors qu’il y a 10 guichets…) et devant deux longues files d’attente : casse-tête administratif et désorganisation en aval, là aussi à éviter, mais pour l’instant la solution « physique » passe par un renforcement du personnel   dans ce lieu et à ce moment, ce qui amène des discussions avec les syndicats du personnel concernant la « souplesse » de l’emploi !

L’hôpital évolue, la modernité n’est pas seulement dans nos actes techniques mais, vous l’avez compris, dans nos comportements : du travail d’équipe en phase avec l’extérieur, une Entreprise dans le meilleur sens du terme.

LES NOUVEAUX CHANGEMENTS A LA DCSSA

Par Gérard DESMARIS, Vice-Président du SAMA

Une Directrice pour le SSA

La Médecin Général des Armées Maryline Gygax Généro a pris ses fonctions le 11 septembre 2017.

Née à La Calle, ancien bastion de France en Berbérie, elle est admise à l’Essa de LYON BRON en septembre 1976. Elle sort major de sa promotion Médecin Général Beyne. Interne des hôpitaux de Lyon, elle se spécialise en pneumologie puis est reçue à l’agrégation du Val de Grâce en 2001 dans la spécialité « Médecine aéronautique et spatiale ». Mariée, elle est mère de trois enfants.

Nommée en Conseil des Ministres le 3 août je lui ai aussitôt adressé félicitations et vœux de réussite en mon nom propre et au nom du SAMA.

Au cours de mes vies professionnelles, militaire puis civile, j’ai pu apprécier ses compétences, ses qualités humaines et sa force de caractère.

C’est la première fois qu’une femme accède à la tête du Service, mais c’est aussi dans ce service qu’une autre aviatrice avait été promue, pour la première fois en France, générale. J’ai eu l’honneur de servir sous les ordres de Valérie ANDRÉ qui, le 30 juin dernier, à l’âge de 95 ans, inaugurait une place à son nom à Dugny Le Bourget. Elle aussi doit être fière et heureuse en ce jour.

Deux grands chantiers sont confiés à la nouvelle Directrice :

– Tout d’abord poursuivre la transformation du Service et de sa gouvernance. Elle vise à maintenir l’excellence opérationnelle en concentrant les capacités sur les besoins des forces armées et en participant au service public.

– Ensuite améliorer les conditions de vie et de travail des quelques 15 000 personnels du service.

Ces deux domaines ne lui sont pas inconnus. Elle a été secrétaire générale du Conseil de la Fonction Militaire du SSA et plus récemment était en charge de la transformation hospitalière.

Dans sa réponse à ma lettre, elle assure que « le guide à la reconversion et le renforcement des liens transgénérationnels sont des sujets d’importance. »

Ne la décevons pas, aidons la dans sa lourde tâche !

Et permettez-moi un trait humour : à quand une présidente du SAMA ? 

RETENEZ DES A PRESENT LA DATE DU SAMEDI 16 DECEMBRE 2017 POUR NOTRE REPAS DE FIN D’ANNEE A PARIS A BORD D’UNE PENICHE

LA NEWSLETTER DU SAMA DE JUIN 2017

 
                         
 LE MOT DU PRESIDENT

Mes chers camarades, 

Oserais-je rependre la chanson que nous poussions dans le bus en revenant des TGE : tournois des grandes écoles quand nous étions à la boite : « non, non le SAMA n’est pas mort car il b… encore ».L’adage s’est vérifié en cette fort sympathique Assemblée Générale du samedi 10 juin 2017 au sein des locaux de l’ASNOM que son Président, Georges DURAND nous avait fort aimablement prêtés, et que représentait notre camarade Alain RICHARD. 

Cette Assemblée générale, outre faire le point de l’année écoulée, nous a permis d’échanger sur l’avenir de notre institution, particulièrement sur un projet qui pourrait être proposé : le SAMA pourrait participer à une Fédération réunissant les associations d’anciens des Ecoles de santé de Bordeaux et de Lyon qui est en cours d’élaboration. Le but étant de sortir de notre isolement, et mettre en commun nos forces et moyens tout en gardant une certaine identité propre.Vous verrez dans les différents textes joins un résumé de ce qui a été débattu.Non, non le SAMA… Alors vive le SAMA… et pour longtemps. Avec mes amitiés à partager avec tous.

Docteur Xavier Loniewski  
Président du SAMA

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA

L’assemblée générale du SAMA s’est tenue le samedi 10 juin 2017, dans la salle de réunion du bureau national de l’ASNOM, au 19 rue Daru à PARIS.

Georges DURAND, Président de l’ASNOM avait en effet bien voulu mettre son implantation parisienne, legs de madame CONSIROLES, à disposition du SAMA pour cette journée, qui devait explorer les possibilités de coopération entre l’association et le syndicat. Empêché, le président était représenté par Alain RICHARD, secrétaire de la section Paris-Ile de France.

Soulignons l’action de Bernard DAUBA ETCHEBARNE et de Louis REYMONDON, deux «bi-appartenants » pour cette heureuse conclusion.

9 membres du SAMA étaient présents : Xavier LONIEWSKI, François CHASSAING, Yves PIRAME, François DAVID, Jean Louis PINAUD, Gérard DESMARIS, Bernard DAUBA ETCHEBARNE, Michel ROBERT, Alain AUZEMERY.

27 pouvoirs ont été reçus.

Le Président remercie le représentant de l’ASNOM et les membres du SAMA qui ont fait l’effort de participer à cette assemblée bien que parfois venant de loin.

Le secrétaire général présente le rapport d’activité, le président le rapport moral et le trésorier le rapport financier. Quitus a été donné à l’unanimité au bilan financier.

Ces rapports vous sont transmis en intégralité. Force est de constater que l’avenir du SAMA est loin d’être assuré et que des solutions doivent être recherchées pour le vivifier.

L’union faisant la force selon l’adage, la discussion principale a donc porté sur la perspective d’un rapprochement des différentes associations et amicales d’anciens du corps de santé militaire (ASNOM, SEVG) et du SAMA, tout en conservant les spécificités de chacune et chacun. L’ASNOM est de tradition « navalaise » ; elle regroupe des membres non médecins français ou étrangers, tout comme d’ailleurs la SEVG de tradition plus lyonnaise et parisienne. Le SAMA est un syndicat professionnel où, dès l’origine, médecins « bordelais et lyonnais » ont su dépasser leur rivalité pour affronter efficacement les problématiques de leur reconversion civile. Un rapprochement des différentes composantes actuelles est avant tout à créer dans les esprits avant d’envisager une formalisation dans un texte. Il faut aussi sensibiliser les adhérents à l’intérêt de s’occuper des jeunes qui auront besoin de soutien dans leur vie(s) professionnelle(s) future(s) et seront nos adhérents de demain. Quelles peuvent être les activités communes pour progresser ? C’est la tâche qui nous est assignée pour les années qui viennent.

Tout d’abord il faut mieux se connaître. Un article sur le SAMA sera rédigé en ce sens pour insertion dans le bulletin de décembre de l’ASNOM.

Une participation conjointe à une journée de présentation de nos groupements respectifs actuels aux jeunes de l’ESA de LYON BRON serait pertinente. Le SAMA a modestement soutenu depuis l’an dernier l’association « Santards et Traditions », mais nos actions passées et les inquiétudes futures sur les reconversions et les retraites par exemple, doivent être mieux connues des élèves de l’Ecole.

Une motion a été adoptée : « tous les membres du SAMA sont invités à donner leur avis sur cette perspective de rapprochements avec les autres composantes associatives du corps de santé militaire », ce qui implique corrélativement de revoir et sans doute adapter nos statuts.

L’Assemblée Générale a procédé à l’élection pour le renouvellement des membres du Conseil d’Administration : 

  • Deux membres du CA, François DAVID et Gérard DESMARIS, ont terminé leur mandat et renouvellent leur candidature
  • Alain AUZEMERY présente sa candidature

Tous les trois sont élus à l’unanimité des présents et représentés.

Le nouveau conseil procède à l’élection du nouveau bureau :

  • Gérard DESMARIS est reconduit dans la fonction de Secrétaire Général qu’il cumulera avec celle de Vice-Président
  • Alain AUZEMERY devient Secrétaire Général Adjoint
  • Le reste de la composition du bureau sans changement : Xavier LONIEWSKI, Président, Jean Louis PINAUD, Trésorier, Jean Charles REMY, Trésorier Adjoint. (Jean Charles, qui ne peut plus se déplacer, nous a adressé un petit mot d’encouragement.)

Un repas au restaurant « il était une oie dans le sud-ouest » permettait à tous de prolonger les discussions pour que vivent le SAMA et les Associations du Corps et d’échanger nos souvenirs « d’anciens combattants. »

Docteur Gérard DESMARIS

Secrétaire Général du SAMA

Photo Souvenir au Restaurant « Il était une oie dans le Sud Ouest »