LA NEWSLETTER DU SAMA DE JANVIER 2022


 


               
31/01/2022  MOT DU PRÉSIDENT 
Edito du Président 
Chers amis,
Après cette année si difficile, c’est bien sûr une très belle année 2022 que je souhaite à chacun d’entre vous et au SAMA. Notre société a touché du doigt combien la santé est un bien précieux et combien ses acteurs doivent être bien formés, soutenus, respectés afin de remplir correctement la mission qui leur est dévolue. Voilà de quoi réfléchir sur le rôle du SAMA.
En l’absence de notre président Gérard Desmaris, qui se remet doucement de son AVC et auquel nous pensons, nous devons faire face et avancer car des urgences demeurent que nous devons traiter. Notre dernière assemblée générale a insisté sur ces problèmes importants de recrutement, de cotisation, de fonctionnement, de rayonnement, entre autres. Prenez quelques minutes pour lire les rapports de cette AG. En effet, des solutions existent qui doivent redonner à notre action syndicale l’efficacité qu’ont voulue nos prédécesseurs : cela va nécessiter de relever nos manches et tout d’abord de régler le plus rapidement possible nos cotisations : seulement 15% d’entre nous l’ont versée en 2021, est-ce vraiment normal ?
Voilà une entrave majeure à notre démarche.Une nouvelle piste se présente avec la possibilité d’entrer dans le cadre du Développement Professionnel Continu (DPC) pour tous ceux qui sont encore en activité et qui ont l’obligation d’y recourir sous peine de pénalités. Via un partenariat, cela pourrait assurer au SAMA dans un premier temps un fonds de roulement et pourquoi pas davantage, comme le font déjà quelques syndicats médicaux.
En adhérant au SAMA, vous avez choisi de vous montrer généreux et solidaires : notre bureau est à votre service mais n’aura d’existence réelle que si vous l’aidez en cotisant, en participant à nos réunions régionales et à notre AG, en proposant vos services et vos compétences, et aussi en faisant connaitre le SAMA à tous nos camarades qui pourraient nous rejoindre. Pensez enfin à contacter les médecins civils de la réserve opérationnelle de votre entourage qui peuvent désormais adhérer au SAMA. Cela n’est pas grand-chose pour chacun mais représente un énorme travail si seulement une dizaine d’entre nous se sentent concernés.Passez donc une belle et bonne année et merci de votre soutien.
Amicalement et solidairement.
Bernard Lefevre
Président par intérim du SAMA  

AG Déc 2021: RAPPORT D’ACTIVITE 
Depuis notre Assemblée Générale du 30 mars dernier qui n’a pu se tenir qu’en conférence téléphonique, le bureau s’est réuni à 5 reprises et a pu organiser 2 CA, tout cela en distanciel bien sûr, contexte sanitaire oblige.

COMMUNICATION
Le SAMA, comme beaucoup d’Associations, a été mis à mal par l’absence de contacts et de communication directe à l’origine d’un repli sur soi quasi général. Et le publipostage de 2 newsletters (les 16/06 et 25/09) n’a pas suffi non plus à provoquer la réactivité souhaitée de nos adhérents.
L’incendie de la plateforme d’hébergement de notre site a également assombri notre espoir de meilleure visibilité. Il va nous falloir trouver rapidement un mode de communication plus souple et à la hauteur de nos moyens. La Survie du SAMA en dépend ne serait-ce que pour nous faire connaître du flux de médecins quittant le service.Une porte est sans doute à rouvrir, celle de la Presse Médicale et d’Actu Santé Armées, la très belle revue en ligne du Service de santé. (3 numéros/an)  

ADHERENTS ET RESSOURCES HUMAINES
Les ressources financières sont le nerf de la guerre. Sans cotisations suffisantes toute association est vouée à s’éteindre. Notre dernier annuaire remonte à 2013On y note 270 adhérents dont pas moins de 130 adhérents en DRT (Double Retraité). Je vous laisse deviner la moyenne d’âge et le genre de préoccupations de ces promotions lointaines.
Nous serions en réalité 450 (chiffrés sur notre base Access).Les modifications incitatives par le biais d’un bulletin de relance de cotisations plus adapté incluant notamment le bénéfice d’un crédit d’impôt à hauteur de 66% pour cotisations syndicales y compris pour les DRT n’ont pas été concluantes et le taux de cotisations reste faible autour de 15% !!
Les ressources humaines SAMA sont dans le rouge. Nul besoin de vous faire un dessin. La mise à l’écart de notre Président Gérard Desmaris pour quelques mois et la disparition de notre regretté J-L Pinaud nous ont obligés de recourir à notre « réserve intérimaire » en faisant appel à 2 présidents honoraires, Bernard Lefèvre et Xavier Loniewski, que l’on remercie vivement, eu égard à leur santé pour l’un et à la charge professionnelle pour l’autre. Mais le compte n’y est pas.  La porte est grande ouverte aux candidatures à 3 postes d’adjoints et à des compétences en informatique. Osez !! Vous ne le regretterez pas.
Belle embellie dans ce tableau mais de courte durée, l’arrivée (en remplacement de Christine Le Pahun retraitée depuis le 1° juin) de Célia Paillard, un véritable bonheur et déjà une collaboratrice efficace et appréciée. Mais en fin de CDD non renouvelé. 

RAJEUNISSEMENT et FEMINISATION DES MEMBRES ET DES ADMINISTRATEURS. Ce sujet est capital et sera le grand chantier des mois à venir. Notre handicap à la « pêche » aux sortants du service actif tient au manque de concertation avec la DCSSA mais cela est en cours de régularisation. Les médecins en activité ont désormais accès aux infos sur le SAMA et au guide de la reconversion en ligne par le site Intradef. En revanche, il nous est impossible de connaître la liste nominative de toutes celles et ceux qui quittent quotidiennement le Service et ne nous contactent pas !!!Il nous faudra donc aller les chercher un par un et les convaincre. De nombreuses pistes vont être explorées. Notre président va vous les exposer. Nous en appelons également et pourquoi pas à vos idées et vos initiatives.
Michel Robert
Secrétaire Général. 

2/02/2022  DPC et SAMA 

Formation professionnelle continue : Le DPC pour les professionnels de santé libéraux 

Comme évoquée dans mon éditorial, une opportunité se présente avec la mise en application du DPC, pour les syndicats et donc particulièrement pour le SAMA.

Que signifie « DPC » ?

Le « développement professionnel continu » est un parcours pluriannuel réparti sur trois ans permettant aux médecins d’approfondir ou de maintenir les connaissances et/ou compétences scientifiques nécessaires à l’exercice quotidien de leur profession.

Cette notion de « DPC » a été introduite dans le code de la Santé Publique en 2009 par la loi HPST. Ce terme fait l’objet d’une réforme en 2016 par la loi de modernisation de notre système de santé.

Quels sont les buts du DPC ?

Le but du DPC est de répondre au mieux aux enjeux du système de santé d’une part mais également à l’évolution des exercices professionnels d’autre part.

Quelles sont les exigences du DPC ?

Chaque médecin doit suivre au cours d’une période de trois ans deux types d’action de formation parmi les trois suivantes :

– évaluation des pratiques professionnelles, 

– gestion des risques 

– formation continue.

Le Conseil de l’Ordre départemental a autorité pour contrôler pour chaque médecin le suivi de ce programme triennal.

Qu’est-ce qu’une action de DPC ?

Une action de DPC est un programme de formation qui doit répondre de trois fondamentaux :

  • Etre conforme à une ou plusieurs orientations nationales de DPC
  • Etre mis en œuvre par un organisme enregistré par l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC) et évalué favorablement par la commission scientifique des médecins,
  • Intégrer une des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé : formation à distance, simulation en santé, réunion de concertation pluridisciplinaire, accréditation, audit clinique, etc…

Comment un organisme de formation devient -il dispensateur de DPC ?

Un organisme dispensateur de DPC fait l’objet d’un enregistrement auprès des services de l’ANDPC. Ce label repose sur deux exigences fondamentales que sont la validité des méthodes et des compétences pédagogiques et scientifiques offertes par l’organisme 

Et en pratique, comment s’inscrire à un programme ?

Un médecin libéral doit, pour bénéficier d’une formation DPC, être titulaire d’un compte personnel ouvert sur mondpc.fr

Parallèlement à son inscription auprès de l’organisme dispensateur de DPC, chaque médecin doit, muni du numéro du programme concerné, ouvrir ses droits pour ce dernier via ce compte personnel. Depuis début 2020 et dans les respects de la réglementation du RGPD, les organismes ne sont plus en mesure de réaliser cette tâche à la place du participant.

Un programme sera pris en charge dans la limite de 21 heures de formation par an et par médecin pour un forfait annuel total de 1995 euros par an. Depuis 2019, l’ensemble de ce forfait de 21 heures peut désormais être alloué à des formations non-présentielles ce qui constitue une évolution comparativement aux années précédentes. 

Quel intérêt ai-je à suivre un programme de formation DPC ?

Les bénéfices sont nombreux que vous soyez médecin libéral ou hospitalier :

  • Vous suivez des programmes de formation dont le contenu a été validé,
  • Vous répondez aux objectifs de santé publique définis par les instances,
  • Votre programme est financé par l’ANDPC si vous êtes médecin libéral (à condition que vous le terminiez),
  • Vous touchez une indemnité de 22,5 euros/ heure pour vous former (si votre programme est bien validé). 
  • Vous répondez à votre obligation triennale de DPC.

Que peut faire le SAMA ?

Nous pouvons monter un partenariat avec un organisme dispensateur de DPC.

Nous apportons des contacts qui pourront ainsi remplir leur obligation de DPC.

Nous recevons en retour une rétrocession qui pourrait être de 10€/heure de formation

Le SAMA serait donc le contact initial. Les premières années, il s’adresse à son partenaire :  un partenaire français agréé qui développe des formations. 

Possibilité à terme d’obtenir un agrément et d’avoir son propre catalogue.

On rechercherait alors des contacts (tel/portable /email) via chacun d’entre nous pour avoir une liste des professionnels libéraux en activité.

Ceux-ci pourraient choisir sur catalogue la formation qu’ils souhaitent en bénéficiant des mesures offertes dans le cadre du DPC.

Y aurait-il des volontaires pour nous aider à développer ce projet ? à le structurer et à proposer des programmes ?  Ce serait une véritable activité syndicale qui pérenniserait les ressources du SAMA.

Merci à tous de nous faire connaitre votre ressenti devant ce challenge et à ceux qui auraient la possibilité de nous aider.

Bernard Lefevre

Président par intérim

2/02/2022  Billet d’humeur 

Rapport sur le moral

Le rapport sur le moral rythmait – entre autres rapports et obligations réglementaires – la vie de nos collectivités en unité, il partait du corps de troupe et montait régulièrement par la voie hiérarchique en étant bien sûr édulcoré à chaque échelon, histoire de ne pas être mal noté, et le ministre de la Défense se retrouvait (et se retrouve encore aujourd’hui, parions- le) avec une situation « normale » n’appelant pas de réaction particulière. 

Les plus vieux d’entre nous se souviennent de la grève des gendarmes en 1989 et un M. Chevènement tout surpris.

Quel est notre moral en ce moment ?

Pas besoin de faire un rapport au début de cette année 2022 :  le moral global des français n’est pas bon (nous serions les plus pessimistes des peuples européens) et ne va pas en s’améliorant. 

Une cause très clairement identifiée, admise par tous, est la crise sanitaire COVIDienne :  la baisse de l’épidémie en été avec la vaccination et l’espoir d’en finir bientôt a engendré une euphorie collective et contagieuse, et le constat désabusé des contaminations massives par le nouveau variant, du passeport vaccinal, des limites de la vaccination a retourné le moral français.

En première ligne , sur le terrain , la troupe des soignants est clairement fatiguée et son moral affaibli  , avec le cercle vicieux qui s’est installé : baisse des effectifs , charge de travail augmentée avec contraintes sanitaires maintenues , Ségur de la Santé décevant ( pas de réformes structurelles , salaires peu augmentés) , administration (s) toujours vue comme inefficace voire nocive , etc ont aggravé la vie des soignants , provoquant du coup de nouveaux départs  et l’auto aggravation de cette situation .

Une nouveauté, vraiment ?

Le constat le plus révélateur est le type de départ des soignants : 

   le lot habituel des départs vers de meilleurs postes est très important, mais on peut évoquer un effet de « rattrapage » après les années 2020-2021 quand le personnel est resté en place pour de multiples raisons, dont le dévouement collectif professionnel : nous avons fait notre devoir.

–  un lot nouveau est apparu : les soignants quittant la fonction, dégoûtés définitivement du métier ! La crise COVID n’a fait qu’exacerber un malaise très profond, les soignants n’ont plus la foi, foi dans leur carrière, fois dans leur établissement, foi dans le système de santé français, foi dans les perspectives …

Le 8 Janvier dernier, les Prs Galam, Colombat et Sibé ont publié une tribune sur le site de France Info expliquant leur démission de l’OQVT (Observatoire de la qualité de vie au travail), organisme mis en place en 2017 après un rapport de l’IGAS de 2016 constatant qu’il y avait un sérieux problème !

Le Pr Galam est intervenu sur le JIM.fr le 27 Janvier pour expliquer encore cette démission, en reprenant simplement un constat évident pour nous, les professionnels de santé mais apparemment pas pour notre ministre : la situation n’est pas bonne, le moral s’en va, et les propositions de son OQVT sont restées lettre morte. Son idée est de placer cette question dans les débats de l’élection présidentielle.

Alors, qu’est-ce qui vous ferait plaisir docteur ?

Professionnellement ma réponse (et la vôtre j’espère !) est : assurer la relève !

Il existe un besoin pour la santé des français, et si les facultés forment suffisamment de soignants (médecins, infirmiers, MKDE, …) je veux bien attendre encore quelques années pour prendre ma retraite. Après tout ce sont eux qui nous soigneront !

Bonne année 2022 à tous et à vos familles, mes chers camarades, avec un bon moral et une pensée pour notre président empêché Gérard Desmaris. 

François Chassaing 

Président d’honneur du SAMA

Calendrier 1e semestre 2022

  • Conseil d’administration : 23/02/2022
  • Bureau : 23/03/2022
  • Conseil d’administration : 13/04/2022
  • Bureau : 11/05/2022
  • Assemblée Générale : 4/06/2022
  • Bureau : 22/06/2022

Nouvelles coordonnées du SAMA

GOMED/SAMA: 10 Rue Treilhard – 75008 PARIS 

tel: 07 50 55 66 62

Notre nouveau mail : gomed.sama@gmail.com

Le SAMA est toujours hébergé par le GOMED.  

Le Secrétariat est assuré par Catherine Calvino qui a pris le relais de Célia Paillard.

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LA NEWSLETTER DU SAMA DU 25/10/2021

MOT DU PRÉSIDENT

Edito du Président

Chers amis,

Notre Président, Gérard Desmaris, vient d’être victime d’un accident vasculaire cérébral en ce début d’octobre. Après une semaine difficile en réanimation il a pu être transféré un service de neurologie puis en service de rééducation. A ce jour il reste très diminué entre autres par une hémiplégie gauche et une grande fatigabilité. Son moral reste bon mais la rééducation est difficile et douloureuse. Notre très sincère pensée va vers lui et ses proches qui l’entourent, en espérant qu’il puisse retrouver toutes ses facultés le plus vite possible.

En attendant son retour, le bureau a dû prendre des dispositions pour combler son absence et m’a demandé de reprendre la présidence par intérim. Le Conseil d’administration du 19octobre a entériné cette décision et c’est donc avec Michel Robert, notre secrétaire général, Louis Reymondon, notre secrétaire général adjoint et Xavier Loniewski, qui vient d’accepter d’être trésorier par intérim, que nous restructurons notre bureau avec l’aide de Celia, notre nouvelle assistante.

Pour faire honneur à notre Président, nous n’allons pas baisser les bras et au contraire mettre les bouchées doubles car la situation l’exige.

Tout d’abord Il nous faut faire face à notre dramatique fuite d’adhérents et de notre absence de recrutements. Cela est d’autant plus incompréhensible que la situation des médecins est compliquée, que des problèmes aigus touchent la pratique civile et celle des militaires. Un énorme travail doit être entrepris pour mieux nous faire apprécier.

Dans cet esprit et faisant suite à notre rencontre avec le Directeur Central en juillet, nous pouvons davantage nous faire connaitre au sein du Service de Santé (article dans Actu Santé et rencontres avec les Directeurs régionaux). Il faut aussi poursuivre la remise à jour de notre Guide à la reconversion.

Nous devons retrouver trace de nos camarades, déjà civils et ne nous ayant pas rejoint, grâce aux annuaires des associations et du Conseil de l‘Ordre.

Nous pouvons enfin nous rapprocher de nos camarades de la Réserve Opérationnelle, anciens du corps et réservistes civils, avec lesquels nous partageons nombre de problèmes professionnels de réinstallation voire de retraite. Une modification de nos statuts va être nécessaire.

Voilà quelques pistes que nous avons évoquées lors de ce dernier CA qui a aussi fixé notre prochaine Assemblée Générale au samedi 4 décembre à l’occasion de notre traditionnelle « croisière en bateau mouche sous les ponts de paris » et du tirage de notre tombola, ultime et indispensable ressource pour notre pauvre SAMA.

Pourra-t-on compter sur votre grande générosité en prenant quelques tickets à cette traditionnelle tombola qu’animaient si remarquablement nos deux chers disparus, Jean Charles Rémy et Jean Louis Pinaud ?

Merci de votre soutien pour votre démarche auprès de nos camarades, par votre aide matérielle et financière : il est indispensable car nous ne pouvons rien faire sans vous.

En toute solidarité et bien amicalement

Bernard Lefevre
Président par intérim du SAMA

19/10/2021: Qu’est-ce que le SAMA (Syndicat des Anciens Médecins des Armées) ?

Voici ci-dessous le texte relatif au SAMA, destiné au prochain ACTU SANTE.

En juillet dernier, le Directeur Central recevait le Président d’Honneur et le nouveau Président du SAMA. Créé en 1973, cet organisme, qui réunit depuis près de 50 ans les médecins qui ont entamé une deuxième carrière après leur service actif (1), poursuit avec toujours plus de dynamisme son action de soutien, d’information et de représentation au service de tous les membres du corps.

Pourquoi le SAMA ?

C’est une amicale qui a dû se transformer en syndicat professionnel pour défendre ses droits en justice en vue de percevoir une retraite civile qui a été cotisée. Il est devenu une structure complémentaire au Service de Santé pour ces camarades en proposant de les accompagner au travers des méandres administratifs et professionnels de la médecine civile :

  • Contrats publics et privés,
  • Reconnaissance des titres militaires,
  • Reconnaissance de l’ancienneté hospitalière
  • Perception d’une double retraite,
  • Installation et concurrence,
  • Constitution de réseaux professionnels
  • Conseils pour les emprunts,
  • Gestion du personnel, etc…Autant de problèmes cruciaux qu’il a fallu résoudre parfois de façon très acharnée pour permettre à l’ancien médecin des armées de ne pas être lésé dans sa nouvelle orientation. Celaa demandé à de nombreuses générations d’anciens de s’investir, parfois au dépend de leurpropre carrière, au service de nous tous.
  • Comment agit le SAMA ? Il a fallu mener de nombreux combats pour défendre nos droits, au niveau local mais aussi régional et national devant les instances professionnelles, judiciaires et législatives. Celle mobilisation générale qui a duré de nombreuses années représente le côté spectaculaire qui a permis à toutes ces générations de camarades d’exercer avec sérénité et de jouir d’une retraite justement cotisée.
  • Un guide : Dans la pratique, tout part de cet accompagnement qui commence en fait dès l’aspiration d’un camarade de tourner une page malgré sa nostalgie d’une expérience exceptionnelle. Cela se prépare, s’évalue car tout ne sera pas rose dans sa future vie, s’examine dans le détail car les belles promesses sont fréquentes et cachent souvent une réalité fort différente pour celui qui ne s’est pas entouré de conseils expérimentés. Un Guide à la reconversion a été créé et actualisé à plusieurs reprises en lien avec la Direction Centrale : il est à la disposition de tous sur simple demande auprès de la DCSSA ou du SAMA.
  • Des contacts : De toutes nos expériences personnelles engrangées au cours de ces décennies ressort un savoir-faire mais aussi une éthique voire une philosophie pour aborder cette nouvelle étape de vie qui va concerner la pratique médicale mais aussi la vie familiale et la réinsertion sociale et géographique. Pour suivre tous ces éléments le SAMA s’est rapproché de tous les grands syndicats professionnels au travers d’un grand secrétariat commun (le GOMED) et du Conseil de l’Ordre. Il participe également aux structures officielles des anciens militaires (Conseil Permanent des Retraités Militaires et Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale) pour mieux défendre l‘aide à la reconversion, le niveau des pensions et des retraites, et la protection sociale des familles.
  • Un Observatoire : Pour mieux appréhender ces problématiques il a monté un observatoire à la retraite et à la reconversion pour les anciens médecins des armées : c’est un défi qui nécessite en permanence l’investissement de camarades et surtout une participation accrue des plus jeunes, qui sont hélas les plus occupés par leur nouvelle orientation professionnelle.
  • Une représentation officielle : Ainsi au cours des années, le SAMA a acquis une réputation de sérieux reconnue par les autorités civiles et militaires au travers des contacts réguliers qui se font avec la DCSSA mais aussi avec le cabinet du ministre des Armées, celui des anciens combattants, celui de la santé ainsi que l’Assemblée Nationale dont la Commission Défense a souligné officiellement la qualité de ses actions.
  • Une image de marque : Enfin, le SAMA s’est donné également comme mission de défendre l’image du Service de Santé des Armées, car de toute évidence chacun d’entre nous y a acquis un haut niveau dans la pratique et l’éthique de l’art médical : les confrères civils, même s’ils nous considèrent souvent comme des concurrents redoutables, reconnaissent ces valeurs à tous ceux qui ont été formés au sein de ce grand Service. Notre compétence est recherchée par bien des structures nationales et internationales. Par ailleurs, le SAMA se veut être un fer de lance dans la Réserve Opérationnelle et nombre d’entre nous se sont mobilisés et continuent à s’investir autant dans des OPEX que dans des présences régulières au sein des structures territoriales du Service de Santé.
  • Que continue à faire le SAMA ? C’est à la lumière de tous ces éléments que le SAMA s’est construit peu à peu, devenant lastructure naturelle de la reconversion des anciens médecins des armées, dans le but non de débaucher les camarades du Corps mais bien au contraire de leur éviter de se leurrer dans le fameux miroir aux alouettes : il ne faut pas croire que tout est beau et l’argent facile dans le civil alors que des obstacles énormes administratifs, médicaux, sociaux et financiers se dressent sur le parcours du candidat à cette nouvelle étape.

En fait rien n’est définitivement acquis et nous veillons à chaque loi relative à notre profession que ne soit pas remis en question telle ou telle situation acquise : « le diable se cache dans les détails » et nous devons poursuivre cette surveillance.

Mais bien d’autres problèmes persistent qui ne nous sont pas forcément spécifiques mais plutôt mal connus des anciens salariés que nous sommes. Savez-vous par exemple qu’avant même d’avoir gagné le moindre centime, le médecin libéral va devoir s’endetter pour une éventuelle reprise de patientèle, pour le local et son matériel, pour son personnel, pour sa sécurité sociale « employeur » et « personnelle », pour son assurance professionnelle et immobilière, pour sa retraite (CARMF), pour le Conseil de l’Ordre, pour les organismes professionnels et la formation continue, etc… Et cela sans compter qu’une certaine solitude l’accompagnera : le SAMA sera là, mais encore eut-il fallu que le jeune libéral en connue l’existence ?

Conclusion

Ainsi après ce long apprentissage au sein de nos écoles de santé, après une carrière bien souvent variée et fascinante qui nous a permis d’acquérir une formation exceptionnelle, et souvent fait connaitre de nombreuses facettes de la pratique médicale comme celles du commandement, de la responsabilité personnelle et collective, au risque parfois de sa vie et souvent de l’équilibre familial, il peut être légitime de vouloir aspirer à une nouvelle étape.

La DCSSA le comprend bien dès lors que les contrats sont respectés. Le SAMA se propose alors de vous informer et de vous accompagner au travers des nombreux écueils qui jalonnent ce nouveau parcours.

Vouloir un changement dans la manière de pratiquer son art, de trouver une stabilité différente, est une des options possibles pour le médecin des armées arrivé à un certain stade de sa carrière : cela ne doit pas se faire à la sauvette car ce processus nécessite toutes les informations nécessaires militaires (profil de carrière, niveau de retraite, certaines aides possibles pour réaliser des projets bien définis…) et civiles (libéral, salariat, fonctionnariat…).

Être aux côtés de ceux qui choisissent de s’orienter vers une carrière civile, en sublimant leur passé militaire, résume le sens de notre mission. Qui peut défendre les intérêts des anciens médecins militaires mieux que des anciens médecins des armées ?

MC (ER) Bernard Lefèvre 

Président d’honneur du SAMA

(1) D’où l’appellation de retraité actif

23/10/2021: Billet d’humeur

Du Dr François CHASSAING (qui ne reflète pas la position officielle du SAMA!)

L’épidémie COVID est une guerre, et comme dans toutes les guerres elle finit par révéler le caractère profond des hommes, les points forts et les points faibles des sociétés, parce qu’elle pousse aux extrêmes.
Voici une petite histoire personnelle et les réflexions que j’en tire. Un de mes collègues a reçu un préavis de mobilisation en Août 2021, avec possibilité de départ en Martinique pour assurer le service hospitalier au CHU (il est anesthésiste réanimateur, travaillant en libéral). Cela ne s’est pas fait, les volontaires ayant été assez nombreux. Par contre, la direction de mon établissement a été « invitée » à envoyer du personnel infirmier pour les mêmes raisons, sinon l’ARS se réservait le droit de déprogrammer des actes chirurgicaux !

Finalement, 3 équipes se sont succédées en Martinique, puis en Nouvelle Calédonie, avec le même témoignage au retour : la population n’est pas et ne veut pas se faire vacciner contre la COVID, et le personnel hospitalier non plus ! En Août 30 à 50 % du personnel de services sensibles seulement étaient primo vaccinés (chiffres cités sous toute réserve ; les chiffres officiels sont plutôt de 20 à 30 % à ce moment-là). Les services hospitaliers étaient saturés de COVID, comme dans certaines zones de métropole aux pires heures de 2020.

Témoignage direct : la discussion sur la vaccination étant difficile entre les métropolitains et les martiniquais qui pourtant se côtoyaient dans le même hôpital, le sujet était tabou. Une aide-soignante en réanimation a toutefois déclaré à mon infirmier qui -bien sûr- disait ne pas comprendre ce refus vaccinal , alors que des gens jeunes et en bonne santé étaient en train de mourir dans des lits autour d’eux : « je préfère mourir étouffée plutôt que me faire vacciner ». Donc des soignants métropolitains , volontaires mais si besoin désignés par l’autorité publique, viennent renforcer – pour ne pas dire remplacer – les équipes soignantes locales mais celles- ci refusent de se faire vacciner, renfort pour sauver une population voulant se faire soigner mais pas se faire vacciner.

Pire, la population soignante locale reste non seulement passive en refusant de faire la promotion du vaccin, mais carrément complice quand les renforts se sont fait agresser, ne serait-ce que psychologiquement par des comités d’accueil protestataires hostiles dès leur descente d’avion enGuadeloupe, et jusqu’au sabotage des installations hospitalières.

On peut chercher des explications au comportement irrationnel de nos compatriotes ultra marins (la méfiance depuis le scandale de la chlordécone notamment), et j’avais évoqué le racisme, mais les antillais de Paris venus en renfort, soignants à l’APHP, ont été traités comme les autres. Le problème est très clairement culturel.

Dans cette guerre nous devons garder la tête froide, et mettre de côté nos humeurs, la COVID frappe tout le monde et chaque français a droit aux soins de la communauté nationale. Mais la vigilance et les témoignages comme celui-ci gardent toute leur importance: nos comportements ne sont parfois pas rationnels, une crise peut les aggraver et conduire à des extrémités et des affrontements entre nous… alors que l’ennemi est ailleurs et le même pour chacun.

Donc :
– J’espère ne pas être mobilisé d’office pour être obligé de partir soigner des gens refusant la vaccination
– La meilleure arme anti COVID sera l’information et le simple constat de la situation locale, ou plutôt la lutte contre la désinformation !

François Chassaing
Président d’honneur du SAMA

Baptême de Promotion 2020

Ecole de Santé des Armées LYON-BRON

Le 2 Octobre 2021, le traditionnel baptême de promotion s’est tenu sur la vaste esplanade de l’ESA en présence de nombreuses autorités civiles et militaires et d’un panel d’anciens de LYON et BordeauxLes 124 élèves aspirants de la promotion 2020 ont reçu le fanion et les insignes de leur parrain, le médecin colonel RONDY au passé militaire glorieux dont celui de rescapé de Dien bien Phu et des camps de déportation du vietminh.

Ce type de cérémonie demeure un symbole fort de l’attachement aux valeurs de la nation, à l’esprit de camaraderie du SSA et à nos liens indéfectibles intergénérationnels.
Pour mémoire le baptême de promotion 2019, qui s’était déroulé pratiquement à huis clos (Covid 19 oblige), avait honoré le nom de Guy Charmot, disparu récemment à l’âge de 104 ans et l’un des derniers compagnons de la Libération.

Michel Robert
Secrétaire Général du SAMA

Baptême de Promotion 2020

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29/10/2021 : Une newsletter…Un livre

François Doré est un linguiste distingué qui a fait son service militaire en Thaïlande comme VSN et n’a plus jamais quitté ce pays. Il connaît parfaitement tous les hôpitaux de la région et parle couramment le thaï ce qui en fait un interlocuteur incontournable pour tout médecin exerçant en rapatriement médicalisé. IL est également représentant du Souvenir Français pour la Thaïlande, le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Sa très riche bibliothèque implantée dans la mythique société « La Compagnie Générale du Siam » vaut le détour. On y trouve en effet de nombreux ouvrages de médecine coloniale et d’autres plus récents tel celui du Centenaire de l’Ecole du Pharo.

Ce livre ravira les passionnés de Marine mais aussi tous ceux qui ont été envoutés par l’Extrême Orient.

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LA NEWSLETTER DU SAMA

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LA NEWSLETTER DU SAMA DE SEPTEMBRE 2021

01/09/2021 MOT DU PRÉSIDENT

Edito du Président

En ce début septembre j’espère que vous avez échappé à la quatrième vague de la COVID-19 et êtes tous en bonne forme, prêts à relever les défis pour sauver le SAMA.

Le Premier ministre va prochainement recevoir les partenaires sociaux, à l’agenda : crise sanitaire, recrutement, salaires, formation, investissements d’avenir, assurance chômage, jeunesse, retraites.

LA COVID-19

Dans la dernière News-letter je vous faisais part de la situation dramatique aux Indes d’où est parti le variant Delta. Actuellement 80 % de la population indienne a été infectée et le virus qui ne trouve plus d’hôtes a pratiquement cessé de circuler. Certains estiment que l’infection a fait entre 3 et 4 millions de morts à rapporter certes aux 1,4 milliard d’habitants.

La vague en France métropolitaine semble avoir atteint son pic. En revanche aux Antilles et en Polynésie la situation est encore critique. Elle a nécessité des mesures d’exception et l’envoi de nombreux renforts (SSA, Réserves sanitaires, Volontaires) pour soulager les hôpitaux.

Heureusement, même si l’efficacité des vaccins actuels, qui ne sont pas « stérilisants », n’est pas totale, statistiquement, un vacciné court moins de risques d’être hospitalisé et son risque de mourir est pratiquement nul.

L’Australie dont la politique sanitaire reposait jusqu’alors sur un confinement drastique a décidé de vacciner. Le directeur général de Sanofi, c’est à son honneur, a déclaré qu’il ne fallait pas attendre la sortie de son vaccin (en phase 3 avancée) et d’utiliser ceux déjà autorisés.

Malheureusement, les fake news sont nombreuses et des officines de désinformation ciblent les internautes réceptifs. La déviation systématique inconsciente de la pensée logique et rationnelle les enferme dans leur conviction « antivax » (biais cognitif inconscient).

Les facteurs d’évolution des vagues sont pluriels :

  • –  Comportements humains
  • –  Saisonnalité
  • –  Degré d’immunité naturelle ou vaccinale
  • –  Evolution propre du virus ; le variant Bêta est moins transmissible que le Delta, mais à de meilleures capacités à réinfecter

Les avancées :

  • –  Le vaccin de Valdena entre en phase 3, c’est un vaccin à virus entier inactivé classique qui pourrait être « stérilisant » ?
  • –  Anticorps monoclonaux disponibles pour les immunodéficiences
  • –  Des molécules « recyclées » en fin d’essai OMS Solidarity (un antipaludéen, un anti cancéreux, un médicament pour maladie de Crohn)

Deux études intéressantes :

  • –  IP Lille et CEA Jacob : le virus SARS COV 2 modifie la composition du micro biote intestinal (sur primates) et cet état persiste bien après l’élimination du virus. Ce qui pourrait engendrer des effets à long terme.
  • –  Institut de biologie structurale CNRS/ CEA/ UGA : découverte d’une protéine (une lectine) sur les cellules immunitaires. Elle est réceptrice de la Spike. Cette nouvelle d’entrée du virus permet d’augmenter son pouvoir infectieux.

LA CHUTE DE KABOUL

L’accord de DOHA, signé en février 2020 après des négociations débutées en juillet 2018 entre l’administration américaine et la représentation talibane installée au QATAR, actait en quelque sorte le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan vingt ans après en avoir été chassés. C’est un avion qatari qui a transporté les dirigeants talibans à Kandahar, berceau historique des « étudiants en religion », au lendemain de sa chute. Celle de KABOUL était attendue mais pas vraiment si tôt. Les troupes gouvernementales démotivées, se sont débandées Elles étaient aussi constituées en partie d’effectifs fictifs,« le bataillon fantôme ». Chaque commandant touchait une allocation en fonction du nombre de combattants déclarés, sans contrôle.

L’évacuation des troupes, des ressortissants, des collaborateurs de la coalition occidentale et des nombreux demandeurs d’asile s’est faite dans une extrême complexité et dangerosité. L’état islamique au Khorassan a durement frappé l’aéroport faisant de nombreuses victimes dont plus d’une dizaine de militaires américains. Cette branche locale de Daech, mouvement pour le Jihad concurrent d’Al Qaida, est aussi l’ennemi juré (jusqu’à présent) des talibans. Tout ceci augure mal de l’avenir du pays.

Ma faculté lyonnaise de médecine avait été « jumelée » avec celle de Kaboul en 1963 sous le décanat du Pr Jean François CIER, ancien du SSA. Le lycée français Esteglâl formait alors la plupart des élites dont les futurs membres du corps médical. Celui-ci désirait élever le niveau de la médecine et de la pharmacie afghane. Au début des années 70, santards, nous avions un professeur d’anatomie, Georges SPAY, qui avait fait une mission de deux ans à Kaboul. Il nous racontait : « le matin, je passais au marché acheter les instruments médicaux dérobés les jours précédents », un des petits jeux traditionnels. A cette époque, les étudiantes de la classe aisée portent la minijupe. Dans certains quartiers errent de jeunes toxicomanes. Dans les campagnes les mœurs restent austères et traditionnelles. Les femmes portent la burqa bleue. Les paysans cultivent le pavot fournissant déjà 80% de la demande mondiale en opiacés. Pratique, pas franchement compatible avec le canon coranique, qui ne pourra pas être éradiquée en 1996 par le premier gouvernement taliban qui s’en accommodera bien. Les seigneurs locaux à la tête de leurs redoutables combattants protègent leur vallée, soutiennent le gouvernement central ou se rebellent contre lui ; guerroient contre le seigneur voisin ou s’allient avec lui contre un troisième et en principe tous rejettent « l’envahisseur étranger ». Qu’y-a-t-il de fondamentalement changé ? Les petits jeux locaux et le Grand Jeu entre les empires ou puissances du moment vont sans doute continuer. Les afghans et surtout les afghanes éduquées en ferons une fois de plus les frais.

ACTUALITES DÉFENSE France

Les USA justifient leur retrait d’Afghanistan (et du Moyen Orient) par un recentrage de leurs moyens militaires et financiers sur le bras de fer avec Pékin. : Le commandement américain tire la sonnette d’alarme : l’océan Pacifique est au cœur de tous les dangers.

La zone Indo-Pacifique ou Asie-Pacifique est aussi une préoccupation de la France. En début d’année le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude a entrepris une patrouille de six mois qui l’a conduit en mer de Chine méridionale. Le navire d’écoute Dupuy de Lôme a effectué une mission en Juillet en mer de Chine et du Japon. Après l’exercice de projection de puissance Skyros jusqu’aux Indes, l’armée de l’Air et de l’Espace a déclenché le 20 juin dernier l’opération Heifara Wakea. Il s’agit d’un raid à plus de 17 000 km mené en moins de 40 heures. A l’arrivée, 3 Rafale ont effectué des simulations de tirs sur des objectifs situés sur un atoll polynésien. Tous les avions, de combat, de transport, ravitailleurs et de commandement, étaient suivis en temps réel par le centre opérationnel enterré de Lyon Mont Verdun. A l’avenir, un raid de 20 Rafale est envisagé.

Gérard DESMARIS Président du SAMA