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LA NEWSLETTER DU SAMA DE SEPTEMBRE 2018



                 
          
RAPPORT D’ACTIVITE DU SECRETAIRE GENEAL DU SAMA POUR L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA DU SAMEDI 30 JUIN 2018 –
 MOT DU NOUVEAU PRESIDENT

Chères (trop peu nombreuses adhérentes), chers camarades,

J’espère que beaucoup d’entre vous ont pu profiter, profitent encore, de ce bel été et de l’arrière-saison.
Les vacances sont une parenthèse propice à la coupure des préoccupations quotidiennes et à la récupération des forces.

Aujourd’hui c’est la rentrée. Rentrée professionnelle pour ceux d’entre nous qui exercent encore une activité professionnelle. Mais aussi rentrée des instances « dirigeantes » du SAMA.

Le 18 septembre, le Président de la République annoncera son projet de refonte du système de santé. Un véritable Big Bang est annoncé, 60 ans après la création des CHU !

Une réforme de la formation des professionnels de santé et un renforcement du soutien financier des maisons de santé ont été annoncés en juin et juillet. Aujourd’hui on évoque la suppression du numerus clausus pour répondre au mal être des actuels étudiants en médecine.

Fin juin, l’Assurance maladie et les syndicats médicaux ont signé la convention pour le remboursement de la téléconsultation et télé expertise.

Côté Service de Santé des Armées, un arrêté ministériel du 11 juillet dernier met en place une nouvelle gouvernance et réorganise les directions. Ceci pour l’adaptation permanente nécessaire à la mission de soutien médical des forces armées.

Je vous le disais dans la news letter de juillet et le répète aujourd’hui : nous avons besoin de tous nos membres car des dossiers très techniques comme celui des retraites, des reconversions, des réorganisations des services de santé, nous attendent. Si nous voulons avoir une certaine capacité d’influence il faut au minimum connaître les dossiers et si possible avoir des propositions réalistes ; les seules protestations ne suffisent pas.

Vous trouverez ici la première partie de mon intervention lors de la dernière assemblée générale. La deuxième partie sera publiée dans la news d’octobre ; il s’agit de ma réponse, certes un peu tardive, aux coups de gueule reçus l’an passé. Le SAMA doit être un lieu d’échanges.

Bonne rentrée à tous !

Dr Gérard DESMARIS  
Président 

Rapport d’activité du Secrétaire général – Dr Gérard DESMARIS –

Mes cher(e)s camarades,

Tout d’abord je remercie vraiment les camarades qui ont fait l’effort de venir à PARIS pour cette Assemblée Générale 2018. Certains diront que la date était mal choisie. Mais force est de constater : quel que soit la date retenue, quel que soit l’objet -AG, réunion de fin d’année, conseil d’administration avec présence physique – nous ne sommes jamais assez nombreux à répondre « présent ». Suite à mon dernier appel plusieurs pouvoirs supplémentaires nous sont heureusement parvenus ce qui permettra d’atteindre un quorum acceptable.

Il est vrai que nous avions envisagé une AG du SAMA couplée avec l’AG de l’ASNOM à LYON, demande appuyée par les bi-adhérents. Mais nous nous y sommes sans doute pris trop tardivement. Le programme des trois journées ASNOM était très dense et seul le jeudi pouvait permettre de dégager quelques heures pour une réunion du SAMA. Or le jeudi n’est pas un jour favorable pour nos adhérents qui ont encore une activité professionnelle. Par ailleurs plus aucune salle de réunion n’était libre.

C’est pourquoi nous sommes, ce samedi, une nouvelle fois réunis ici dans les locaux parisiens de l’ASNOM que nous remercions vivement.

Je vais maintenant vous présenter ce qui a été fait depuis la précédente AG suites aux orientations retenues lors des conseils d’administration et bureaux, mais aussi au projet proposé par Xavier LONIEWSKI lors de son élection à la fonction de président du SAMA il y a trois ans. Vous me permettrez en tant que Secrétaire Général depuis six ans d’apporter quelques commentaires personnels et ma vision.

Malgré l’augmentation des cotisations décidée en juin 2016 à TOULON, le faible taux de recouvrement nous a contraints à diminuer nos dépenses de fonctionnement.

  •  La participation au GOMED est ainsi passée de 10 à 5 % à compter du 1er janvier 2018. Ceci nous permet de garder une adresse et des services à la maison syndicale commune du 79 rue de Tocqueville. Je salue le dévouement de Christine LE PAHUN qui n’a pas vraiment diminué son activité à notre profit de 5 % et nous accompagne bénévolement lors de nos réunions téléphoniques nocturnes.
  • Nous ne pouvons plus nous permettre l’impression et l’expédition d’un bulletin, remplacé par une newsletter. Cependant, à la demande, des photocopies peuvent être envoyées aux adhérents qui ne possèdent pas ou maîtrisent mal les moyens de communication actuels.

Venons-en à l’état des relations avec la Direction Centrale qui s’étaient un peu estompées ces dernières années.

Dès l’annonce de sa nomination, j’ai adressé à la future Directrice mes félicitations en mon nom propre ainsi qu’au nom du SAMA.

Je vous fais part de sa réponse :

« Cher Gérard,

Je te remercie chaleureusement de ton message de sympathie à l’occasion de ma nomination comme directrice centrale du SSA.

Le guide à la reconversion et le renforcement des liens trans générationnels au sein de notre service sont des sujets d’importance sur lesquels nous aurons sans doute l’occasion d’échanger.

A bientôt, amicalement.

Maryline » 

 Depuis je l’ai brièvement rencontrée lors du baptême de promotion en octobre à LYON BRON et lui ai d’ailleurs présenté Alain RICHARD de l’ASNOM.

Après une longue vacance du poste, madame Muriel LAMARQUE, que je remercie d’avoir accepté l’invitation à notre AG, a pris ses fonctions de chef de la section reconversion de la DCSSA. Nous nous sommes aussitôt rencontrés en mars 2018 et entendus sur la nécessité d’actualiser notre guide à la reconversion « ou transition professionnelle dans le langage actuel », de le rendre plus attractif et d’ajouter en annexe des fiches pratiques synthétiques. Il sera bien entendu sous format électronique ce qui permettra une mise à jour au fur et à mesure.

Ce guide est très attendu par nos camarades quittant le service et même demandé par des cabinets privés spécialisés en reconversion des militaires.

J’ai pu me rendre compte de la grande diversité des métiers et des modalités d’exercice des anciens médecins militaires : médecins traitants de toutes spécialités, en libéral, en établissement public ou privé, médecin en santé au travail, directeur d’ARS, directeur d’EPAD, médecin d’ONG, médecin conseil de la sécurité sociale, médecin expert en tous genres -aptitude professionnelle, RCP médicale, évaluation de préjudices auprès d’assureurs, expert auprès des tribunaux civils et même ecclésiastique pour les miracles-, mais encore conseiller médical d’entreprises ou inventeur de dispositif médical en auto entreprenariat. Et je ne suis pas exhaustif.

Les camarades d’active vont rejoindre la vie civile dans un monde de la santé en plein bouleversement. Bouleversement culturel et technique d’abord avec l’intervention dans le champ de la santé des acteurs de l’intelligence artificielle et de l’analyse des méga données. Une start-up propose de connaître la capacité d’un patient à bien réagir à un traitement ou de prédire une mutation ; elle a noué un partenariat avec l’INSERM et signé un accord avec l’Institut Curie. D’ores et déjà la machine d’une autre société peut repérer un cancer de la peau ou une tumeur sur des clichés d’imagerie plus efficacement qu’un dermatologue ou un radiologue. Un logigramme peut proposer des traitements. En revanche c’est encore le médecin qui dialogue avec le patient pour prendre la décision. Demain le patient préfèrera peut-être le tchat avec Alexa d’Amazon ! Ceci conduit à nous interroger sur la sélection et la formation des nouveaux médecins. Par ailleurs, une complémentarité entre les deux intelligences est à trouver.

Deuxièmement, notre système de santé est à bout de souffle. Une nouvelle organisation est nécessaire, avec notamment un équilibre entre médecine de ville et médecine hospitalière, des réseaux de soins intégrant des personnels médico sociaux et des infirmiers aux compétences élargies.

L’accès aux soins, aujourd’hui, n’est pas satisfaisant. Nous avons des plaintes d’anciens camarades depuis la fermeture des hôpitaux militaires où ils avaient l’habitude de consulter ainsi que leur famille. Mais le Dr BOUET, président du CNOM, constate aussi qu’il y a aussi des soucis pour nos confrères civils qui n’ont souvent d’autre médecin traitant qu’eux-mêmes.

Venons-en aux liens trans-générationnels. Nous sommes régulièrement invités aux baptêmes des promotions de l’ESA Lyon Bron et aux journées organisées par les jeunes de l’association Santards Navalais et Traditions. Ce qu’il nous manque c’est un lien avec les médecins en activité dans forces, les structures hospitalières ou de recherche du SSA. Le SAMA peine à recruter et est vieillissant. A chaque élection, l’âge moyen de l’instance dirigeante s’élève. Malgré les progrès de la médecine, la situation n’est pas durable. Il faut absolument un renouvellement qui ne peut venir que d’un renforcement du lien avec les médecins d’active. Alors que la féminisation du service est importante et que nos consœurs accèdent de plus en plus aux postes de direction du service, le SAMA demeure un bastion masculin ce qui est incongru. Le site web dans lequel Xavier Loniewski s’est investi et même pécuniairement parlant, n’est hélas pas encore totalement opérationnel. Ce doit être un moyen d’assurer ce lien, mais il faut le rendre attractif et le faire vivre.

Docteur Gérard DESMARIS 

Secrétaire Général du SAMA

P. S. : La suite de ce rapport d’activité dans la Newsletter d’Octobre 2018. Une de nos missions statutaires est la promotion de l’image du médecin militaire et par extension celle du SSA. Il s’agit aussi de défendre la mémoire de nos anciens et de s’intéresser au devenir du service.

Retenez dès à présent cette date !

Le repas de fin d’année du SAMA aura lieu le Samedi 15 Décembre 2018 à Paris.

LA NEWSLETTER DU SAMA DE JUILLET 2018



                 
          
COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA – SAMEDI 30 JUIN 2018 –
 MOT DU NOUVEAU PRESIDENT

Pour la première fois depuis dix ans le SAMA accueillait à son AG un représentant du CNOM, le Dr BRASSEUR qui est aussi un réserviste actif sur les bâtiments de la Royale. Deux représentants de la DCSSA, le MG ROGIER et madame LAMARQUE nous ont fait l’honneur d’accepter notre invitation ; représentants qualifiés puisqu’ils sont respectivement responsable de la stratégie et de la reconversion.Le cadre informel a permis des échanges tripartites très intéressants et même nécessaires.Alors que le plan SSA 2020 arrive à son terme, il faut déjà se projeter plus loin et se poser la question de la raison d’être du SSA. « Ne pas changer, c’est mourir » rappelle le général ROGIER. Le service s’est déjà recentré sur le soutien opérationnel des troupes. Aujourd’hui, les modalités d’action changent : groupes d’intervention plus petits et plus nombreux. Il faudrait un nombre plus important de jeunes médecins pour satisfaire les besoins. Or le SSA a des difficultés à recruter et à fidéliser. Ceci conduit à une fatigue proche du burn out pour 90 % des médecins en service dans les forces. Un recours à des contractuels est nécessaire, mais aussi une gestion des flux adaptée. Il s’agit de rendre le service attractif, de pouvoir le quitter dans de bonnes conditions et de pouvoir y revenir pour une certaine période. Le Guide à la Transition professionnelle trouve ici toute son importance. Le terme Transition exprimant mieux cette possibilité d’aller-retour que Reconversion. Cette gestion des flux implique la mise en œuvre de protocoles Santé/Défense relatifs aux questions de l’inscription à l’ordre et à l’exercice des spécialités exclusives. Le docteur BRASSEUR connaît bien ces problématiques. Un médecin qui demande son inscription à l’Ordre comme généraliste doit justifier de trois mois de pratique de gynécologie et trois mois de pédiatrie dans les trois années précédentes. Ces spécialités n’existent plus dans le SSA. Pour le MG ROGIER, le médecin « généraliste » militaire doit avoir des compétences d’urgentiste, ceci alors que les CAMU vont disparaître. Les représentants du SSA et du CNOM s’accordent sur la nécessité d’établir des passerelles dans ce « silotage »des modes d’exercice actuels.Le docteur BRASSEUR nous donne une information d’importance pour nos jeunes camarades désirant quitter le service pour s’installer dans le civil. Les 60 000 médecins seuls en zone sous dense (désert médical) vont disparaître. Ce type d’exercice n’est plus viable. Les ARS ne parlent plus que maisons médicales qui regroupent plusieurs acteurs de la santé.A la suite de cette AG vous m’avez confié la Présidence du SAMA.

Je sais pouvoir compter sur l’aide de Louis REYMONDON qui a bien voulu me succéder au secrétariat général. Nous avons besoin de tous les membres car des dossiers très techniques comme celui des retraites, des reconversions, des réorganisations des services de santé, nous attendent. Le SAMA ne devrait pas être qu’une chambre de résonnance des angoisses mais une force de réflexion et de proposition.Bonnes vacances à toutes et tous.

Dr Gérard DESMARIS  
Président 

PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE

Le samedi 30 juin 2018

Au siège de l’ASNOM, 19, rue Daru 75017 PARIS

Cette AG du SAMA 2018 a pu se réunir au 19, rue Daru, 75017 PARIS, siège national de l’ASNOM, à l’invitation amicale de son président, le Pr Georges DURAND, représenté par le Pr Alain RICHARD. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.

Etaient présents : 

Le président Xavier LONIEWSKI, le président d’honneur Bernard LEFEVRE, le secrétaire général Gérard DESMARIS, le Trésorier Jean-Louis PINAUD, les Drs François CHASSAING, ancien président, François DAVID, ancien secrétaire général, Louis REYMONDON et Michel ROBERT, membres du Conseil d’Administration, la Médecin en Chef Anne-Marie JALADY (participante à titre de camaraderie).  Ces 9 présents étaient porteurs de 41 pouvoirs valides. 

Etaient excusés : 

Les Drs Yves PIRAME, ancien secrétaire général, Philippe PEU-DUVALLON, ancien président, Jean-Charles REMY, ancien trésorier, Bernard DAUBA–ETCHEBARNE et Daniel LAVAUD, membres du Conseil d’Administration. 

Invités présents :

Le MG Christophe ROGIER, directeur de la Division Expertise et Stratégie Santé de Défense de la DCSSA, représentant la MGA Maryline GYGAX GENERO, directrice centrale du Service de Santé des Armées, Madame Muriel LAMARQUE, cheffe de la section “transition professionnelle” du SSA, le Dr Jean-Marc BRASSEUR, représentant le Dr Patrick BOUET, président du Conseil National de l’Ordre des Médecins.

Invités excusés :

Le Dr Francis LOUIS, président de « Ceux du Pharo » retenu à Marseille.

Madame le Dr Anny-France DAMAS, veuve du Dr Jean-Michel DAMAS, ancien président national de l’ASNOM et collaboratrice de la Rédaction du Bulletin.

ORDRE DU JOUR

La séance est ouverte à 9 H 45 :

  1. Le Rapport moral du président Xavier LONIEWSKI évoque les promesses de campagne du Président de la République et les principaux points mettant en danger la situation des anciens médecins des armées dans leur reconversion, leur retraite ou les pensions de réversion.
  2. Le Rapport financier du trésorier, le Dr Jean-Louis PINAUD, expose les dispositions de réduction des dépenses imposées par la baisse des recettes et la nécessité d’entamer les faibles réserves. Elles ont abouti à un redressement de la situation générale avec un solde du compte de + 5 755 € au 31 décembre 2017. La réduction (de 10 à 5%) du temps de secrétariat de l’assistante mise à disposition par le GOMED a été une économie regrettable mais substantielle et il faut remercier Madame Christine LE PAHUN, qui n’en accomplit pas moins les mêmes tâches essentielles qu’auparavant. Quitus au trésorier à l’unanimité.
  3. Le Rapport d’activité du secrétaire général, le Dr Gérard DESMARIS, a parfaitement balayé les missions du SAMA, les services rendus, les inquiétudes légitimes de certains dont il s’est efforcé de faire une analyse apaisée conduisant à une vigilance accrue et l’espoir de solutions acceptables malgré ce contexte général extrêmement préoccupant.

Ces trois Rapports ont été discutés dans un dialogue serein et constructif où chacun a apporté ses remarques, ses propositions, son expérience particulière de tel ou tel dossier, en particulier celui des retraites suivi par le Dr Bernard LEFEVRE dans le cadre de la CPRM (Confédération des Personnels Retraités Militaires) et de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale. Le Quorum étant atteint (9+41), ils ont été APPROUVES à main levée à l’UNANIMITE.

Le président a ensuite prié ses invités représentatifs de s’exprimer, ce qu’ils ont fait longuement, échangeant librement aves les administrateurs du SAMA et balayant les grands sujets de préoccupation :

  • Le Médecin Général Christophe ROGIER a commenté les changements en cours et en projet dans le fonctionnement du service de Santé des Armées et de ses missions très diverses et parfois très exposées. Il a expliqué le recours nécessaire à des praticiens contractuels, les changements de méthodes et de pratiques reposant sur les ressources du numérique, en pleine évolution, auxquelles le SSA réfléchit et se pose même en leader d’innovation. Ce directeur de la Division Expertise et Stratégie Santé de Défense de la DCSSA conclut en affirmant devoir répondre aux objectifs fixés “en tenant compte des ressources allouées”. Dans un livre récent, le Dr Patrick BOUET, sortant de sa réserve de président de l’Ordre National des Médecins, alerte sur le devenir catastrophique du système de santé, dégradé insidieusement par la vision purement comptable de “maîtrise des coûts ”. Militaire ou civil, le système de santé de notre pays se voit contraint de supporter la réduction des moyens financiers par des politiques innovantes et des réformes structurelles en gestation. On préférerait une politique adaptée aux besoins.
  • Madame Muriel LAMARQUE est alors invitée à exposer les méthodes de travail qu’elle met en place pour préparer, non “la reconversion ” mais la “transition professionnelle” (le terme est plus dans l’air du temps !) des personnels militaires de santé vers des emplois civils, libéraux ou salariés. Il est convenu avec le SAMA que, dès l’été, la préparation de la refonte de son Guide à la Reconversion sera conduite en concertation et échanges d’intérêt mutuel avec, notamment, un format commun de fiches dédiées aux divers modes d’exercice envisagés. On insiste d’un commun accord pour dire que le départ du service actif dans les Armées se prépare au moins 6 à 12 mois à l’avance et que notre action commune doit viser à faciliter ce changement sous tous ses aspects (professionnel, juridique, social, etc…). Le SAMA s’oriente ainsi vers un « Guide à la transition » de format informatique, largement diffusé et accessible car les départs surviennent encore de manière trop “brutale, violente et inattendue”. Le partenariat avec le DCSSA est relancé.
  • Le Dr Jean-Marc BRASSEUR, représentant le CNOM, occupe aussi des fonctions à titre personnel dans les organismes de réserve de la Marine Nationale, très au fait des préparatifs de reconversion. Il révélera qu’aujourd’hui, si le diplôme de docteur en médecine conserve bien une valeur “universelle”, il faut toutefois, pour être autorisé par l’Ordre à s’établir comme médecin généraliste, faire preuve de spécialisations en médecine générale qui comporte notamment des attestations universitaires de compétence en pédiatrie, gynécologie, gériatrie, etc… Qui le sait ? Des échanges entre le SAMA et le CNOM s’avèrent indispensables et seront l’objet de concertations à la demande après cette matinée très instructive.
  • La question épineuse du recrutement (commun à toutes les associations ou syndicats professionnels) est liée au manque de communication. Le MG ROGIER donne d’utiles conseils pratiques en recommandant l’accès aux sites médico-militaires avec lien vers le SAMA, Facebook ou blogs à concevoir. Le président LONIEWSKI y restera très attentif.

A 12 h 00 h la séance est levée, en remerciant tous les participants. 

Une brève intervention du Secrétaire Général annoncera que le Conseil d’Administration est inchangé. Le président en exercice et le trésorier adjoint ne renouvelant pas leur mandat, le SAMA les remercie

pour leur efficace dévouement et le nouveau Bureau  est établi comme suit :

  • Président : Gérard DESMARIS
  • Président d’honneur (retraites et mesures sociales) : Bernard LEFEVRE
  • Pastprésident en charge du web : Xavier LONIEWSKI
  • Trésorier général : Jean-Louis PINAUD
  • Trésorier adjoint : Bernard DAUBA-ETCHEBARNE
  • Secrétaire général : Louis REYMONDON (féminisation du recrutement)
  • Secrétaire général adjoint : Michel ROBERT.

Un repas à « Il était une oie dans le Sud-Ouest » a prolongé ces échanges conviviaux.

Docteur Louis REYMONDON

Secrétaire Général du SAMA

Retenez dès à présent cette date !

Le repas de fin d’année du SAMA aura lieu le Samedi 15 Décembre 2018 à Paris.

PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE 2018

PARIS

le samedi 30 juin 2018

au siège de l’ASNOM, 19, rue Daru 75017 PARIS

Cette AG du SAMA 2018 a pu se réunir au 19, rue Daru, 75017 PARIS, siège national de l’ASNOM, à l’invitation amicale de son président, le Pr Georges DURAND, représenté par le Pr Alain RICHARD. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés. 

Etaient présents : 

Le président Xavier LONIEWSKI, le président d’honneur Bernard LEFEVRE, le secrétaire général Gérard DESMARIS, le Trésorier Jean-Louis PINAUD, les Drs François CHASSAING, ancien président, François DAVID, ancien secrétaire général, Louis REYMONDON et Michet ROBERT, membres du Conseil d’Administration, la Médecin en Chef Anne-Marie JALADY (participante à titre de camaraderie).

Etaient excusés : 

Les Drs Yves PIRAME, ancien secrétaire général,  Philippe PEU-DUVALLON, ancien président, Jean-Charles REMY, ancien trésorier, Bernard DAUBA–ESTCHEBARN et Daniel LAVAUD, membres du Conseil d’Administration. 

Invités présents :

Le MG Christophe ROGIER, directeur de la Division Expertise et Stratégie Santé de Défense de la DCSSA, représentant la MGA Maryline GYGAX GENERO, directrice centrale du Service de Santé des Armées, Madame Muriel LAMARQUE, cheffe de la section “transition professionnelle” du SSA, le Dr Jean-Marc BRASSEUR, représentant le Dr Patrick BOUET, président du Conseil National de l’Ordre des Médecins.

Invités excusés :

Le Dr Francis LOUIS, président de « Ceux du Pharo » retenu à Marseille.

Madame le Dr Anny-France DAMAS, veuve du Dr Jean-Michel DAMAS, ancien président national de l’ASNOM et collaboratrice de la Rédaction du Bulletin semestriel.

ORDRE DU JOUR

La séance est ouverte à 9 h 45 :

  1. Le Rapport moral du président Xavier LONIEWSKI évoque les promesses de campagne du Président de la République et les principaux points mettant en danger la situation des anciens médecins des armées dans leur reconversion, leur retraite ou les pensions de réversion.
  2. Le Rapport financier du trésorier, le Dr Jean-Louis PINAUD, expose les dispositions de réduction des dépenses imposées par la baisse des recettes et la nécessité d’entamer les faibles réserves. Elles ont abouti à un redressement de la situation générale avec un solde du compte de + 5 755 €  au 31 décembre 2017. La réduction du temps de secrétariat de l’assistante mise à disposition par le GOMED (de 10 à 5%) a été une économie regrettable mais substantielle et il faut remercier Madame Christine LE PAHUN, qui n’en accomplit pas moins les mêmes tâches essentielles qu’auparavant. Quitus est voté à l’unanimité
  • Le Rapport d’activité du secrétaire général, le Dr Gérard DESMARIS, a parfaitement balayé les missions du SAMA, les services rendus, les inquiétudes légitimes de certains dont il s’est efforcé de faire une analyse apaisée  conduisant à une vigilance accrue et l’espoir de solutions acceptables malgré ce contexte  général extrêmement préoccupant.

Ces trois Rapports ont été discutés dans un dialogue serein et constructif où chacun a apporté ses remarques, ses propositions, son expérience particulière de tel ou tel dossier, en particulier celui des retraites suivi par le Dr Bernard LEFEVRE dans le cadre de la CPRM (Confédération des Personnels Retraités Militaires) et de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale. 

Ils ont été APPROUVES à main levée à l’UNANIMITE.

41 Pouvoirs valides et 9 voix pour les présents = 50 voix.

Le président a ensuite prié ses invités représentatifs de s’exprimer, ce qu’ils ont fait longuement, échangeant librement aves les administrateurs du SAMA et balayant les grands sujets de préoccupation :

Le Médecin Général Christophe ROGIER a commenté les changements en cours et en projet dans le fonctionnement du service de Santé des Armées et de ses missions très diverses et parfois très exposées. Il a expliqué le recours nécessaire à des praticiens contractuels, les changements de méthodes et de pratiques reposant sur les ressources du numérique, en pleine évolution,  auxquelles le SSA réfléchit et se pose même en leader d’innovation. 

Comme le Dr Patrick BOUET qui, sortant de sa réserve de président de l’Ordre National des Médecins, alerte sur le devenir catastrophique du système de santé dégradé insidieusement par la vison purement comptable de “maîtrise des coûts ”. Le directeur de la Division Expertise et Stratégie Santé de Défense de la DCSSA conclut en affirmant devoir répondre aux objectifs fixés “en tenant compte des ressources allouées”. Militaire ou civil, le système de santé de notre pays doit apprendre à supporter, explique-t-il, la réduction des moyens financiers par des politiques innovantes et des réformes structurelles en gestation. On  préférerait une politique adaptée aux besoins.

Madame Muriel LAMARQUE est alors invitée à exposer les méthodes de travail qu’elle met en place pour préparer, non “la reconversion ” mais la “transition professionnelle” (le terme est plus dans l’air du temps !) des personnels militaires de santé vers des emplois civils, libéraux ou salariés. Il est convenu avec le SAMA que, dès l’été, la préparation de la refonte de son Guide à la Reconversion sera conduite en concertation et échanges d’intérêt mutuel avec, notamment, un format commun de fiches dédiées aux divers modes d’exercice envisagés. On insiste d’un commun accord pour dire que le départ du service actif dans les Armées se prépare au moins 6 à 12 mois à l’avance et que notre action commune doit viser à faciliter ce changement sous tous ses aspects (professionnel, juridique, social, etc…).

Le SAMA s’oriente ainsi vers un « Guide à la transition » de format informatique, largement diffusé et accessible car les départs surviennent encore de manière trop “brutale, violente et inattendue”• La partenariat avec le DCSSA est relancé.

Le Dr Jean-Marc BRASSEUR, représentant le CNOM, occupe aussi des fonctions à titre personnel dans les organismes de réserve de la Marine Nationale, très au fait des préparatifs de reconversion. Il révélera qu’aujourd’hui, si le diplôme de docteur en médecine conserve bien une valeur “universelle”, il faut toutefois, pour être autorisé par l’Ordre à s’établir comme médecin généraliste, faire preuve de spécialisations en médecine générale qui comporte notamment des attestations universitaires de compétence en pédiatrie, gynécologie, gériatrie, etc… Qui le sait ? Des échanges entre le SAMA et le CNOM s’avèrent indispensables et seront l’objet de concertations à la demande après cette matinée très instructive.

La question épineuse du recrutement (commun à toutes les associations ou syndicats professionnels) est liée au manque de communication. Le MG ROGIER donne d’utiles conseils pratiques en recommandant l’accès aux sites médico-militaires avec lien vers le SAMA, Facebook ou blogs à concevoir. Le président LONIEWSKI y restera très attentif.

A 12:00 h la séance est levée, en remerciant tous les participants.

Une brève intervention du Secrétaire Général annoncera l’arrivée de Michel ROBERT dans le Conseil d’Administration que nous remercions pour son implication.

Le président en exercice et le trésorier adjoint ne renouvelant pas leur mandat, le SAMA les remercie pour leur efficace dévouement et le nouveau Bureau  est établi comme suit :

  • Président : Gérard DESMARIS
  • Président d’honneur (retraites et mesures sociales) : Bernard LEFEVRE
  • Pastprésident en charge du web : Xavier LONIEWSKI
  • Trésorier général : Jean-Louis PINAUD
  • Trésorier adjoint : Bernard DAUBA-ETCHEBARN
  • Secrétaire général : Louis REYMONDON (féminisation du recrutement)
  • Secrétaire général adjoint : Michel ROBERT.

Un repas à « Il était une oie dans le Sud-Ouest » a prolongé ces échanges conviviaux.

Le Secrétaire Général

Dr Louis REYMONDON

LA NEWSLETTER DU SAMA D’AVRIL 2018


                 
       
ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA du SAMEDI 30 JUIN 2018
 MOT DU PRÉSIDENT
Mes très cher(e)s Camarades, 

Notre syndicat prévoit dans ses statuts un renouvellement par tiers de son Conseil d’Administration tous les 3 ans.Cette échéance arrive. Il s’agit d’un moment important pour la vie de notre syndicat.

Durant ces trois dernières années, les membres du Conseil d’Administration et du Bureau n’ont pas ménagé leurs efforts pour s’acquitter au mieux de leurs missions. Membre du SAMA à jour de cotisation 2017, vous êtes appelé personnellement à participer à ce vote qui désignera les prochains administrateurs pour 3 ans. Votre participation à ces élections sera à la fois une reconnaissance du travail accompli, mais aussi un encouragement pour ceux qui, au cours des 3 prochaines années, auront la responsabilité de votre syndicat.

D’avance, un grand merci pour votre participation. Nous comptons sur vous !

Très amicalement à tous.

Dr Xavier LONIEWSKI  
Président 

AUX MEMBRES DU SAMA A JOUR 2017

Cher Camarade, Cette année, l’Assemblée Générale du SAMA se tiendra le : 

SAMEDI 30 JUIN 2018 à 9 h 30 au siège de l’ASNOM 

19, rue Daru 75008 PARIS

Métro Courcelles : Ligne 2

Ordre du jour : 

9h 30– Accueil des participants :

Minute de silence pour les Camarades décédés.

9h 45 – Accueil des personnalités de l’ASNOM :

10 h : Intervention Muriel LAMARQUE : Chef de la section reconversion

10h 30 – Assemblée Générale statutaire : Rapport d’activités,

  • Rapport moral,
  • Rapport du trésorier, quitus.
  • Questions diverses,
  • Perspectives.

12h  – Conseil d’Administration pour l’élection du nouveau Bureau :

12h30 – Repas amical avec épouses avec invitation des personnalités.

Nous vous prions de croire, Cher Camarade, à l’assurance de notre profonde amitié.

Docteur Gérard DESMARIS, Secrétaire GénéralDocteur Xavier LONIEWSKI, Président

P. J. : Coupon réponse 1 : Inscription à l’AG – Coupon réponse 2 : Appel à candidature.

Plusieurs camarades, militaires retraités‌ membres de l’ASNOM en particulier, rencontrent des difficultés pour consulter lors des parcours de soins militaires traditionnels dans les HIA, du fait de la diminution drastique du nombre d’Hôpitaux Militaires, de l’importance du nombre de départs en OPEX des confrères en activité et de la moindre disponibilité des confrères civils surchargés (plusieurs mois d’attente en ophtalmologie).
Par solidarité, il serait intéressant qu’ils puissent entrer en contact, par le web avec le SAMA, pour obtenir la liste des confrères, anciens militaires en activité, par spécialité et par région.

Docteur Bernard DAUBA ETCHEBARNE 

Membre du CA du SAMA

LA NEWSLETTER DU SAMA DE MARS 2018

GUIDE de la RETRAITE des Médecins 2018

MOT DU PRESIDENT

Mes très cher(e)s Camarades, 

Nombre d’entre nous sont inquiets à propos de leur retraite et certain ont même pu constater qu’elle avait diminuée. L’un d’entre nous a même pu calculer qu’il allait perdre un voyage aux Antilles en 2018. Voilà de quoi nourrir de profondes réflexions… ! 

Vous trouverez ci-joint le Guide à la Retraite 2018 (publié in extenso à la rubrique guide de la retraite), élaboré par le Syndicat des Médecins Concernés par la Retraite, qui j’espère vous sera très utile. 

Très amicalement à tous. 


Dr Xavier LONIEWSKI
Président du SAMA 

LA NEWSLETTER DU SAMA de JANVIER 2018



                 
          
 COMMENT GERER LES PROBLEMES ADMINISTRATIFS EN CAS DE DECES DU CONJOINT NOTAMMENT LES PENSIONS DE REVERSION 
 Chers camarades, 

j’ai une amie proche qui est devenue veuve prématurément, avec une fille, alors que son mari avait 2 enfants d’un 1er mariage, la 1ere épouse étant toujours vivante.

comme le mari de ce couple, dont nous étions proches, s’occupait de tout à la maison, notamment de la partie administrative, comptes bancaires etc… sans avoir suffisamment associé son épouse à ce travail, cette dernière s’est trouvée totalement désemparée au décès de son époux avec des difficultés financières, des problèmes de déménagement, et la nécessité de revendre un appartement qu’elle ne pouvait plus conserver de manière à améliorer ses ressources financières.

or, pour prévenir ce type de situation, niveau de la pension de réversion partagée entre les 2 ménages, problèmes d’héritage, il est indispensable de se préparer à ce type de situation en couple.

LE SURVIVANT DOIT DISPOSER D’UN DOSSIER COMPORTANT, UNE LISTE COMPLÈTE MISE À JOUR DES PERSONNES À PRÉVENIR AVEC TÉLÉPHONES ÉTÉ/HIVER, E-MAILS, ET COMMUNIQUER CES INFORMATIONS AUX DESCENDANTS QUI CONNAITRONT LES CONDUITES À TENIR. 

Documents d’information d’André Borgomano (Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur) et Jacques Le Lann (Presse ouverte dans la Mutuelle des Militaires UNEO).

Vous trouverez 5 documents ci-joints : 

  • Un mémento de la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur indiquant les démarches nécessaires et urgentes, 
  • Les Démarches à faire rapidement après les obsèques,
  • Les courriers à faire après les obsèques, 
  • Les renseignements concernant le Service des Pensions, La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, UNEO Mutuelle militaire,
  • Le formulaire de demande de pension.

Espérant que ces textes vous apporteront une aide efficace, recevez, Cher Camarade, l’expression de mes sentiments amicaux. 

Dr Bernard DAUBA ETCHEBARNE

Membre du Bureau du SAMA 

LA NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2017



                 
        
LA CROISIERE DU SAMA : SAMEDI 16 DECEMBRE 2017
 LE MOT DU PRÉSIDENT  

Mes Très Chers Camarades, 

Comme je vous l’avais rappelé dans la précédente Newsletter, la situation financière du SAMA devient extrêmement  préoccupante au point que le SAMA risque de disparaitre sichacun de vous n’accomplit pas son devoir en payant sa cotisation en temps et en heure.

Les non à jour trouveront ci-joint un rappel de cotisation.  

De plus, c’est très facile maintenant en allant sur le site du SAMA, vous pouvez le faire en 3clics et de façon tout à fait sûre. 

Si cette procédure ne vous satisfaisait pas, vous pouveztoujours envoyer un chèque à notre trésorier, Jean-Louis Pinaud ou à Christine au SAMA, voire  faire  un  virement  directement  sur  le compte bancaire HSBC du SAMA IBAN FR76 3005 6000 9100 9154 0811 072 

Par ailleurs, il faudrait que chacun de nous se démène un peu plus pour approcher de nouveaux candidats, et les faire s’inscrire au SAMA. Il nous faut des jeunes, des collègues dans la vie active. C’est pour les défendre que le SAMA s’est institutionnalisé commeSyndicat. 

Avec toute ma sympathie, à tous.

Docteur Xavier Loniewski
Président du SAMA

LE REPAS DE FIN D’ANNEE  ET LA TOMBOLA  

1 – Invitation à la Tombola en doc joint.

2 – Réflexion : En vue d’un rendez-vous avec la Direction Centrale du Service de Santé des Armées, au printemps 2018, nous aimerions connaître vos actuels sujets de préoccupation ou d’interrogation ? Merci de renvoyer vos remarques par retour de mail, ou bien au dos du bulletin de la Tombola, par courrier. 

Vos réponses permettront dans le prolongement de la croisière du 16 Décembre, de tenir un séminaire de réflexion, avec les personnes présentes qui souhaitent y participer. 

3 – Texte de Jean Charles Remy.

Mes Chers Camarades, 

Après avoir lu la note de notre Président d’Honneur, le Dr François Chassaing, « Qu’est-ce qu’un établissement hospitalier moderne ? » des images des hôpitaux militaires du siècle dernier me reviennent. 

C’était bien ! Souvenez-vous de leurs salles communes peuplées d’appelés en pyjama bleu clair. Beaucoup d’appelés et peu d’élus à la fonction enviée de « malade dit travailleur »

Je vous adresse cette photo prise en Août 2017 à l’hôpital des Invalides. 

Oui, c’est bien au centre un ancien trésorier du SAMA. 

Non, il ne pousse pas une tondeuse à gazon, ce n’est pas un « malade dit travailleur », il n’y en a plus depuis longtemps ! mais il montre à ses proches émus, que grâce à un déambulateur à 4 roues, même si elles sont totalement indépendantes les unes des autres, il peut déambuler seul en tout terrain, sur le gazon de l’hôpital des Invalides.

Ce texte est un acte gratuit qui ne veut rien prouver mais qui me permet de rire sans me moquer d’un aléa de santé. 

On parle beaucoup actuellement du rire à l’hôpital…

Très amicalement à vous.

Jean Charles REMY

LA NEWSLETTER DU SAMA DE SEPTEMBRE 2017

L’EVOLUTION DE L’HOSPITALISATION EN FRANCE 

Par François CHASSAING, Président d’honneur du SAMA

Qu’est-ce qu’un établissement hospitalier moderne ?

A l’occasion d’un projet d’agrandissement de ma clinique j’ai participé à des discussions avec l’architecte et la direction. Voici, sans prétendre être exhaustif ni parfaitement documenté sur tous les aspects, quelques réponses.

1° Un établissement hospitalier moderne est une entreprise :

Cela peut sembler évident pour un libéral, un économiste ou un simple contribuable, mais cette affirmation est dérangeante pour les adeptes du « service public » : l’hôpital est souvent le premier employeur du lieu, le drapeau du service public et de ses missions, et à tort ou à raison n’est absolument pas perçu comme une entreprise !

Comme dans une entreprise la stratégie à long terme doit être arrêtée, or les différences commencent là : l’hôpital public a peu de liberté dans ses choix, sa vision à long terme lui est imposée par ses tutelles (ARS notamment) mais aussi par des influences politiques non négligeables …

Dans le privé la vision est partagée entre les décideurs locaux (très concernés car c’est leur gagne-pain !) les dirigeants du groupe (nombres de cliniques sont regroupées, avec un actionnaire principal payeur …et donc décideur !) et aussi quand même les tutelles (mais en principe les ARS et le ministère de la santé sont neutres, et ne défavorisent pas le « privé » en concurrence avec le « public »).

La stratégie est donc définie, le financement prévu, et le projet peut démarrer.

Là encore les différences vont vite apparaître : 

– Une entreprise privée a tout intérêt à vite terminer les travaux (calculés au plus juste) pour vite se rembourser, et va le faire, avec les déboires de toute construction immobilière : la certification n’est pas automatique en cas de malfaçon !

– Un hôpital public n’est pas aussi pressé par cet aspect marchand (sauf construction pharaonique financée par un PPP (partenariat Public Privé : le BTP privé construit à ses frais, mais se fait servir un loyer exorbitant par le donneur d’ordre département, commune, … locataire obligé de l’hôpital public pendant quelques dizaines d’année !)

Le projet sera volontiers modifié en cours de route –avantage ou inconvénient-mais généralement à la hausse : plus de lits, remplacement de vieux locaux mal entretenus par du neuf, etc…   

 Au moins deux directeurs (un CHU et un CH) ont justifié la reconstruction de leur hôpital en neuf par …le déficit chronique de leurs établissements : mauvaise gestion du parc immobilier et mauvaise gestion tout court ne sont pas différentes !

2° Un établissement hospitalier moderne est conçu comme un local technique avec des plateaux.

Moins de plateaux d’hospitalisation. 
En toute logique, l’hospitalisation est aujourd’hui PREVUE plus courte : (et de toute manière moins financée : la sécurité sociale et les assurances santé ne remboursent plus de longs séjours).

On aura donc : 

– Moins de lits d’hospitalisation classique, c’est-à-dire moins de lits physiques, administratifs et comptabilisés sur le papier !

– Plus de lits ambulatoires, avec une rotation prévue de ces lits pouvant aller à 3 patients par jour en chirurgie ambulatoire (la banette chaude de nos camarades marins !)

– Des « lits » si on doit encore les appeler comme tels en « fast track » :  le patient arrive, se déshabille dans un vestiaire, pousse la porte pour s’installer sur la table du chirurgien : anesthésie, chirurgie, réveil, rhabillage, dehors ! Tous les temps sont calculés au plus juste, on s’affranchit des formalités au maximum, du lit et du chariot, et si possible des infirmières. Cette procédure existe déjà aux USA, et peut nous rappeler l’hôpital à l’africaine quand les familles nous amenaient leur parent et repartaient avec sitôt effectué le soin, avec une salle commune patients-familles-infirmières.

Ces considérations valent pour les actes techniques, mais quid des consultations et hospitalisations de psychiatrie par exemple ? Certains prônent l’hôpital –technique d’un côté, et de l’autre, un site de consultation, avec à côté un hôtel médical et plus loin des dispensaires de soins proches des patients. 

La réponse passera peut-être par la télé -médecine pour cette population à soigner sans acte technique, l’avenir est ouvert… 

Plus de circuits (les « flux ») et plus largement dimensionnés

La tendance n’est pas aux grands couloirs, mais aux étages : donc des ascenseurs, et pour que les flux soient tendus au maximum il en faut beaucoup, et dédiés : flux de patients entrant dans le bloc opératoire (debout, en chariot ou en lit), flux de patients en sortant, mouvement des personnels soignants et techniques, flux des matériels et médicaments, flux des déchets. Il est bien entendu que la « marche en avant « est privilégiée, sans retour en arrière ni croisement ».

L’informatique est omniprésente : flux d’information continu, objectif zéro papier (encore lointain, mais les progrès sont indéniables). Les téléphones portables et les tablettes ont leur place dans cet univers, peu importe le moyen pourvu que l’on communique avec fluidité.

Informatique et téléphonie supposent un réseau bien dimensionné et sécurisé. Les attaques virales par le net sont devenues courantes contre les hôpitaux. Une banque de données confortable peut être confiée à un double serveur (comme l’électricité avec son groupe électrogène de secours il faut prévoir un serveur de secours) ou maintenant au « cloud », et une équipe de maintenance d’astreinte permanente.

Dans le couloir on reconnaissait le médecin à son stéthoscope, on le repère maintenant avec son appareil portable !

3° l’établissement hospitalier moderne est un communiquant

Qui n’a pas râlé contre les plateformes téléphoniques ? C’est exactement ce qu’il faut éviter !

Au moins 10% des gens en France peuvent communiquer avec leur smart phone : ils doivent pouvoir se renseigner sur l’établissement (quels médecins, quels horaires, quels soins, quel classement dans le magazine « le Point » combien la chambre seule ? …) prendre leur rendez-vous en cliquant, recevoir un rappel la veille, généré automatiquement, imprimer chez eux tous les formulaires à l’avance, retrouver les consignes de soins s’ils les ont perdues, etc…     

 Ces 10% sont l’avenir, mais sans se faire d’illusion sur du 100% on doit miser dessus et le prévoir.

Un grand hall, 2 bureaux administratifs ouverts (alors qu’il y a 10 guichets…) et devant deux longues files d’attente : casse-tête administratif et désorganisation en aval, là aussi à éviter, mais pour l’instant la solution « physique » passe par un renforcement du personnel   dans ce lieu et à ce moment, ce qui amène des discussions avec les syndicats du personnel concernant la « souplesse » de l’emploi !

L’hôpital évolue, la modernité n’est pas seulement dans nos actes techniques mais, vous l’avez compris, dans nos comportements : du travail d’équipe en phase avec l’extérieur, une Entreprise dans le meilleur sens du terme.

LES NOUVEAUX CHANGEMENTS A LA DCSSA

Par Gérard DESMARIS, Vice-Président du SAMA

Une Directrice pour le SSA

La Médecin Général des Armées Maryline Gygax Généro a pris ses fonctions le 11 septembre 2017.

Née à La Calle, ancien bastion de France en Berbérie, elle est admise à l’Essa de LYON BRON en septembre 1976. Elle sort major de sa promotion Médecin Général Beyne. Interne des hôpitaux de Lyon, elle se spécialise en pneumologie puis est reçue à l’agrégation du Val de Grâce en 2001 dans la spécialité « Médecine aéronautique et spatiale ». Mariée, elle est mère de trois enfants.

Nommée en Conseil des Ministres le 3 août je lui ai aussitôt adressé félicitations et vœux de réussite en mon nom propre et au nom du SAMA.

Au cours de mes vies professionnelles, militaire puis civile, j’ai pu apprécier ses compétences, ses qualités humaines et sa force de caractère.

C’est la première fois qu’une femme accède à la tête du Service, mais c’est aussi dans ce service qu’une autre aviatrice avait été promue, pour la première fois en France, générale. J’ai eu l’honneur de servir sous les ordres de Valérie ANDRÉ qui, le 30 juin dernier, à l’âge de 95 ans, inaugurait une place à son nom à Dugny Le Bourget. Elle aussi doit être fière et heureuse en ce jour.

Deux grands chantiers sont confiés à la nouvelle Directrice :

– Tout d’abord poursuivre la transformation du Service et de sa gouvernance. Elle vise à maintenir l’excellence opérationnelle en concentrant les capacités sur les besoins des forces armées et en participant au service public.

– Ensuite améliorer les conditions de vie et de travail des quelques 15 000 personnels du service.

Ces deux domaines ne lui sont pas inconnus. Elle a été secrétaire générale du Conseil de la Fonction Militaire du SSA et plus récemment était en charge de la transformation hospitalière.

Dans sa réponse à ma lettre, elle assure que « le guide à la reconversion et le renforcement des liens transgénérationnels sont des sujets d’importance. »

Ne la décevons pas, aidons la dans sa lourde tâche !

Et permettez-moi un trait humour : à quand une présidente du SAMA ? 

RETENEZ DES A PRESENT LA DATE DU SAMEDI 16 DECEMBRE 2017 POUR NOTRE REPAS DE FIN D’ANNEE A PARIS A BORD D’UNE PENICHE

LA NEWSLETTER DU SAMA DE JUIN 2017

 
                         
 LE MOT DU PRESIDENT

Mes chers camarades, 

Oserais-je rependre la chanson que nous poussions dans le bus en revenant des TGE : tournois des grandes écoles quand nous étions à la boite : « non, non le SAMA n’est pas mort car il b… encore ».L’adage s’est vérifié en cette fort sympathique Assemblée Générale du samedi 10 juin 2017 au sein des locaux de l’ASNOM que son Président, Georges DURAND nous avait fort aimablement prêtés, et que représentait notre camarade Alain RICHARD. 

Cette Assemblée générale, outre faire le point de l’année écoulée, nous a permis d’échanger sur l’avenir de notre institution, particulièrement sur un projet qui pourrait être proposé : le SAMA pourrait participer à une Fédération réunissant les associations d’anciens des Ecoles de santé de Bordeaux et de Lyon qui est en cours d’élaboration. Le but étant de sortir de notre isolement, et mettre en commun nos forces et moyens tout en gardant une certaine identité propre.Vous verrez dans les différents textes joins un résumé de ce qui a été débattu.Non, non le SAMA… Alors vive le SAMA… et pour longtemps. Avec mes amitiés à partager avec tous.

Docteur Xavier Loniewski  
Président du SAMA

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA

L’assemblée générale du SAMA s’est tenue le samedi 10 juin 2017, dans la salle de réunion du bureau national de l’ASNOM, au 19 rue Daru à PARIS.

Georges DURAND, Président de l’ASNOM avait en effet bien voulu mettre son implantation parisienne, legs de madame CONSIROLES, à disposition du SAMA pour cette journée, qui devait explorer les possibilités de coopération entre l’association et le syndicat. Empêché, le président était représenté par Alain RICHARD, secrétaire de la section Paris-Ile de France.

Soulignons l’action de Bernard DAUBA ETCHEBARNE et de Louis REYMONDON, deux «bi-appartenants » pour cette heureuse conclusion.

9 membres du SAMA étaient présents : Xavier LONIEWSKI, François CHASSAING, Yves PIRAME, François DAVID, Jean Louis PINAUD, Gérard DESMARIS, Bernard DAUBA ETCHEBARNE, Michel ROBERT, Alain AUZEMERY.

27 pouvoirs ont été reçus.

Le Président remercie le représentant de l’ASNOM et les membres du SAMA qui ont fait l’effort de participer à cette assemblée bien que parfois venant de loin.

Le secrétaire général présente le rapport d’activité, le président le rapport moral et le trésorier le rapport financier. Quitus a été donné à l’unanimité au bilan financier.

Ces rapports vous sont transmis en intégralité. Force est de constater que l’avenir du SAMA est loin d’être assuré et que des solutions doivent être recherchées pour le vivifier.

L’union faisant la force selon l’adage, la discussion principale a donc porté sur la perspective d’un rapprochement des différentes associations et amicales d’anciens du corps de santé militaire (ASNOM, SEVG) et du SAMA, tout en conservant les spécificités de chacune et chacun. L’ASNOM est de tradition « navalaise » ; elle regroupe des membres non médecins français ou étrangers, tout comme d’ailleurs la SEVG de tradition plus lyonnaise et parisienne. Le SAMA est un syndicat professionnel où, dès l’origine, médecins « bordelais et lyonnais » ont su dépasser leur rivalité pour affronter efficacement les problématiques de leur reconversion civile. Un rapprochement des différentes composantes actuelles est avant tout à créer dans les esprits avant d’envisager une formalisation dans un texte. Il faut aussi sensibiliser les adhérents à l’intérêt de s’occuper des jeunes qui auront besoin de soutien dans leur vie(s) professionnelle(s) future(s) et seront nos adhérents de demain. Quelles peuvent être les activités communes pour progresser ? C’est la tâche qui nous est assignée pour les années qui viennent.

Tout d’abord il faut mieux se connaître. Un article sur le SAMA sera rédigé en ce sens pour insertion dans le bulletin de décembre de l’ASNOM.

Une participation conjointe à une journée de présentation de nos groupements respectifs actuels aux jeunes de l’ESA de LYON BRON serait pertinente. Le SAMA a modestement soutenu depuis l’an dernier l’association « Santards et Traditions », mais nos actions passées et les inquiétudes futures sur les reconversions et les retraites par exemple, doivent être mieux connues des élèves de l’Ecole.

Une motion a été adoptée : « tous les membres du SAMA sont invités à donner leur avis sur cette perspective de rapprochements avec les autres composantes associatives du corps de santé militaire », ce qui implique corrélativement de revoir et sans doute adapter nos statuts.

L’Assemblée Générale a procédé à l’élection pour le renouvellement des membres du Conseil d’Administration : 

  • Deux membres du CA, François DAVID et Gérard DESMARIS, ont terminé leur mandat et renouvellent leur candidature
  • Alain AUZEMERY présente sa candidature

Tous les trois sont élus à l’unanimité des présents et représentés.

Le nouveau conseil procède à l’élection du nouveau bureau :

  • Gérard DESMARIS est reconduit dans la fonction de Secrétaire Général qu’il cumulera avec celle de Vice-Président
  • Alain AUZEMERY devient Secrétaire Général Adjoint
  • Le reste de la composition du bureau sans changement : Xavier LONIEWSKI, Président, Jean Louis PINAUD, Trésorier, Jean Charles REMY, Trésorier Adjoint. (Jean Charles, qui ne peut plus se déplacer, nous a adressé un petit mot d’encouragement.)

Un repas au restaurant « il était une oie dans le sud-ouest » permettait à tous de prolonger les discussions pour que vivent le SAMA et les Associations du Corps et d’échanger nos souvenirs « d’anciens combattants. »

Docteur Gérard DESMARIS

Secrétaire Général du SAMA

Photo Souvenir au Restaurant « Il était une oie dans le Sud Ouest »

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU SAMA SAMEDI 10 juin 2017 – PARIS

L’assemblée générale du SAMA s’est tenue le samedi 10 juin 2017, dans la salle de réunion du bureau national de l’ASNOM, au 19 rue Daru à PARIS.

Georges DURAND, Président de l’ASNOM avait en effet bien voulu mettre son implantation parisienne, legs de madame CONSIROLES, à disposition du SAMA pour cette journée, qui devait explorer les possibilités de coopération entre l’association et le syndicat. Empêché, le président était représenté par Alain RICHARD, secrétaire de la section Paris-Ile de France.

Soulignons l’action de Bernard DAUBA ETCHEBARNE et de Louis REYMONDON, deux «bi-appartenants » pour cette heureuse conclusion.

9 membres  du SAMA étaient présents : Xavier LONIEWSKI, François CHASSAING, Yves PIRAME, François DAVID, Jean Louis PINAUD, Gérard DESMARIS, Bernard DAUBA ETCHEBARNE, Michel ROBERT, Alain AUZEMERY.

27 pouvoirs ont été reçus.

Le Président remercie le représentant de l’ASNOM et les membres du SAMA qui ont fait l’effort de participer à cette assemblée bien que parfois venant de loin.

Le secrétaire général présente le rapport d’activité, le président le rapport moral et le trésorier le rapport financier. Quitus a été donné à l’unanimité au bilan financier.

Ces rapports vous sont transmis en intégralité. Force est de constater que l’avenir du SAMA est loin d’être assuré et que des solutions doivent être recherchées pour le vivifier.

L’union faisant la force selon l’adage, la discussion principale a donc porté sur la perspective d’un rapprochement des différentes associations et amicales d’anciens du corps de santé militaire (ASNOM, SEVG) et du SAMA, tout en conservant les spécificités de chacune et chacun. L’ASNOM est de tradition « navalaise » ; elle regroupe des membres non médecins français ou étrangers, tout comme d’ailleurs la SEVG de tradition plus lyonnaise et parisienne. Le SAMA est un syndicat professionnel où, dès l’origine, médecins « bordelais et lyonnais » ont su dépasser leur rivalité pour affronter efficacement les problématiques de leur reconversion civile. Un rapprochement des différentes composantes actuelles est avant tout à créer dans les esprits avant d’envisager une formalisation dans un texte. Il faut aussi sensibiliser les adhérents à l’intérêt de s’occuper des jeunes qui auront besoin de soutien dans leur vie(s) professionnelle(s) future(s) et seront nos adhérents de demain. Quelles peuvent être les activités communes pour progresser ? C’est la tâche qui nous est assignée pour les années qui viennent.

Tout d’abord il faut mieux se connaître. Un article sur le SAMA sera rédigé en ce sens pour insertion dans le bulletin de décembre de l’ASNOM.

Une participation conjointe à une journée de présentation de nos groupements respectifs actuels aux jeunes de l’ESA de LYON BRON serait pertinente. Le SAMA a modestement soutenu depuis l’an dernier l’association « Santards et Traditions », mais nos actions passées et les inquiétudes futures sur les reconversions et les retraites par exemple, doivent être mieux connues des élèves de l’Ecole.

Une motion a été adoptée : « tous les membres du SAMA sont invités à donner leur avis sur cette perspective de rapprochements avec les autres composantes associatives du corps de santé militaire », ce qui implique corrélativement de revoir et sans doute adapter nos statuts.

L’Assemblée Générale a procédé à l’élection pour le renouvellement des membres du Conseil d’Administration : 

  • Deux membres du CA, François DAVID et Gérard DESMARIS, ont terminé leur mandat et renouvellent leur candidature
  • Alain AUZEMERY présente sa candidature

Tous les trois sont élus à l’unanimité des présents et représentés.

Le nouveau conseil procède à l’élection du nouveau bureau :

  • Gérard DESMARIS est reconduit dans la fonction de Secrétaire Général qu’il cumulera avec celle de Vice-Président
  • Alain AUZEMERY devient Secrétaire Général Adjoint
  • Le reste de la composition du bureau sans changement : Xavier LONIEWSKI, Président, Jean Louis PINAUD, Trésorier, Jean Charles REMY, Trésorier Adjoint. (Jean Charles, qui ne peut plus se déplacer, nous a adressé un petit mot d’encouragement.)

Un repas au restaurant « il était une oie dans le sud-ouest » permettait à tous de prolonger les discussions pour que vivent le SAMA et les Associations du Corps et d’échanger nos souvenirs « d’anciens combattants. »

Gérard DESMARIS

Secrétaire Général du SAMA