Nous recherchons un médecin généraliste ou spécialiste avec une expérience d’expatriation en zone tropicale. Il s’agit d’un poste salarié en temps partiel (au moins deux jours par semaine) ou temps plein, sur l’année ou pour des remplacements ponctuels. Notre centre réalise des bilans de santé pour des salariés des grandes entreprises (du pétrole, de la banque, de l’énergie éolienne…) amenés à voyager dans le cadre professionnel.
mps@cmete.com
Dr Marie PLISSON-SAUNE – Directeur Médical
Archives de l’auteur : xloniew
NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2022
MOT DU PRÉSIDENT
Edito du Président Chers amis,Le 30 septembre 1972 se créait autour du Docteur Jacques Henri Baixe à Toulon l’AMA, association d’anciens médecins des armées regroupés pour défendre leurs intérêts professionnels en particulier face à la CARMF : Voilà donc 50 ans que cette volonté se manifestait publiquement de se solidariser pour faire face à des problèmes inhérents à notre statut. Quelques mois plus tard l’AMA devait se transformer en SAMA afin de pouvoir ester en justice dans le cadre du code du travail pour récupérer les retraites injustement spoliées.De cette période très peu d’entre nous sont encore là et seul Louis Reymondon a dû participer à ces toutes premières réunions. Si un demi-siècle plus tard, le SAMA est toujours debout, c’est qu’il a dû répondre avec succès à un certain nombre de ses missions dont les 3 principales sont d’aider à la reconversion des médecins des armées, de veiller sur nos retraites et de défendre l’image de marque du Service de Santé des Armées. Nous n’en serons jamais assez reconnaissants à ces générations de camarades qui se sont dévoués pour assurer cette continuité, à l’image entre autres de notre si fidèle Yves Pirame.Le combat est-il fini ? Sommes-nous arrivés à surmonter toutes les difficultés et aider à résoudre tous les problèmes ? Les perspectives sont-elles définitivement claires pour les médecins et en particulier pour les anciens médecins des armées ? Au regard du peu de volontaires pour assumer quelques responsabilités, du peu d’enthousiasme que soulèvent nos diverses activités, du peu d’adhérents qui se manifestent, on serait porté à le croire… !Et pourtant je ne suis pas si naïf et je connais les difficultés rencontrées par certains pour se reconvertir dans de bonnes conditions, pour faire valoriser leurs acquis, pour toucher l’intégralité d’une retraite méritée, pour concilier activité professionnelle et Réserve Opérationnelle, et nombre d’autres sujets professionnels et familiaux. Le SAMA se justifie encore pleinement.Alors peut-on abandonner ce drapeau érigé il y a 50 ans par ces camarades à la fois lucides et généreux lorsque que nous bénéficions tous des dispositions acquises parfois au prix de rudes combats juridiques, politiques et économiques entre autres ? Le confort de nos vies personnelles et la surcharge de travail ne doivent pas nous faire oublier qu’il faut poursuivre l’aménagement de cette route tracée depuis un demi-siècle. Les circonstances actuelles sont propices à ce réengagement car notre bureau évolue et les axes de travail sont plus spécifiquement identifiés : notre président sortant Gérard Desmaris pour des raisons de santé persistantes a dû laisser la place et notre secrétaire général Michel Robert surchargé par d’autres responsabilités s’est également mis en retrait. Qu’il en soit tous les deux très sincèrement remerciés et sûrs de notre profonde reconnaissance. Nous comptons toujours sur eux pour des missions plus ponctuelles. Ainsi donc notre nouveau cadre et notre fidèle Catherine vont permettre à notre nouveau bureau de travailler toujours plus efficacement comme vous pourrez le voir dans le rapport moral de notre dernière AG. Elle a confié le secrétariat général à Pierre Leroy, consolidé sa confiance à Xavier Loniewski pour faire des miracles avec notre trésorerie, et n’a trouvé d’autre successeur pour la présidence que moi-même en attendant un candidat ou une candidate pour le prochain mandat. Notre nouvelle équipe, faite d’anciens, va néanmoins pouvoir faire face avec enthousiasme aux problèmes qui surgissent (suppression de l’internat pour les militaires, remise en cause des équivalences de titre, réforme des retraites, refonte du Guide, etc…). Mais est-ce bien normal de ne pas trouver de plus jeunes pour ces charges si déterminantes ?Les temps changent et l’individualisme prévaut.Lorsque les vents sont contraires, il faut se rassembler, se donner les moyens d’agir et retrousser les manches. Je veux croire que nous pouvons compter sur chacun d’entre vous.La prochaine occasion de le montrer va être notre traditionnel repas de fin d’année le 17 décembre sur un bateau-mouche à Paris au cours duquel sera tirée notre tombola si nécessaire à notre fonctionnement. Venez nombreux nous rejoindre, seuls ou accompagnés, pour entretenir notre camaraderie qui n’est pas un vain mot. Présents ou dans l’impossibilité de nous rejoindre, prenez des billets pour cette tombola : ses revenus ne servent exclusivement qu’à poursuivre ce travail entrepris par une bande de copains qui refusaient de croire à la fatalité et savaient que l’union faisait la force ;A très bientôt donc et longue vie au SAMA. Bernard Lefevre Président du SAMA |
Compte rendu de l’Assemblée Générale du 22 octobre 2022 |
ANNONCE
Nous recherchons un médecin généraliste ou spécialiste avec une expérience d’expatriation en zone tropicale. Il s’agit d’un poste salarié en temps partiel (au moins deux jours par semaine) ou temps plein, sur l’année ou pour des remplacements ponctuels. Notre centre réalise des bilans de santé pour des salariés des grandes entreprises (du pétrole, de la banque, de l’énergie éolienne…) amenés à voyager dans le cadre professionnel.
Dr Marie PLISSON-SAUNE – Directeur Médical
COTISATION 2022
N’oubliez pas de régler votre cotisation 2022, celle-ci est nécessaire pour la survie du SAMA.
Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.
Ne pas tenir compte de cet appel si vous avez déjà réglé votre cotisation 2022.
LA TOMBOLA DE NOEL 2022 DU SAMA |
Chers camarades,
Réservez dès maintenant la date du Samedi 17 Décembre 2022 pour notre repas traditionnel de fin d’année et sa tombola. Cette année encore, des lots de qualité vous sont réservés.
Mobilisons-nous tous, en prenant au minimum 1 ticket à 20 euros (mais tentez les lots de 5 tickets) et permettez-nous de réaliser notre mission. Si votre disponibilité ne permet pas de vous investir davantage dans le SAMA, aidez-nous en participant à cette tombola vous ne le regretterez pas !
Le tirage de cette tombola se fera au cours d’un repas ludique de fin d’année avec tous les camarades du SAMA, leurs conjoints et leurs amis s’ils le désirent le samedi 17 décembre 2022 à 12 h 00 à Paris sur un bateau-mouche.
Vous pouvez adresser au SAMA, dès à présent, votre demande de tickets de 20 €, par chèque d’un montant de 20 € ou d’un multiple de 20 €. Il vous sera adressé en retour les numéros de vos tickets, par e-mail de préférence, pour des raisons de gestion : reprécisez votre e-mail lors de votre envoi, si vous en avez un. De même, l’adresse de l’embarquement pour la mini croisière vous sera adressée.
Nous vous souhaitons bonne chance !
Je désire participer à la TOMBOLA du 17 DECEMBRE 2022Je souhaite acheter : ————— ticket(s) de 20 € pour un total de : —————- €Je m’inscris pour le Déjeuner du 17 Décembre 2022 à Paris, Nombre de personnes : ————- (Montant de 66 € par personne) Je joins un chèque global à l’ordre du SAMA : Montant tickets : ——-x 20 € = ………. € Montant repas : ——- x 66 € = ………… € TOTAL : ———– € Nom/Prénom : —————————————————————————————-E-mail : ———————————————————@————————————–Adresse : ——————————————————————————————————————————————GOMED -SAMA 34, rue Laffitte – 75009 PARIS tél : 07 50 55 66 62 —————————————————————————————————————————————————–SAMA 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS Tél : 01 44 29 01 24 |
Je désire participer à la TOMBOLA EXCEPTIONNELLE DU 12 DECEMBRE 2009Je souhaite acheter : ————— ticket(s) de 20€ pour un total de : —————- €Je m’inscris pour le Déjeuner du 12 Décembre à Paris, (montant de 30€ par personne) OUI, Nombre de personnes : NON : Je joins un chèque global à l’ordre du SAMA: Montant tickets : Montant repas : TOTAL : ———– €Nom/Prénom : ——————————————— Email : ——————@—————Adresse : ———————————————————————————————— |
RECHERCHE DE MÉDECIN GÉNÉRALISTE OU SPÉCIALISTE
Nous recherchons un médecin généraliste ou spécialiste avec une expérience d’expatriation en zone tropicale. Il s’agit d’un poste salarié en temps partiel (au moins deux jours par semaine) ou temps plein, sur l’année ou pour des remplacements ponctuels. Notre centre réalise des bilans de santé pour des salariés des grandes entreprises (du pétrole, de la banque, de l’énergie éolienne…) amenés à voyager dans le cadre professionnel.
Dr Marie PLISSON-SAUNE – Directeur Médical
CR de l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SAMA DU 22 OCTOBRE 2022 À PARIS PAR LE DR BERNARD LEFEVRE, Président du SAMA
Ordre du jour :
1 – Rapport moral et d’activités par le Président,
2 – Rapport Financier et Quitus au trésorier,
3- Election du Conseil d’Administration
4 – Echanges avec les participants
- Rapport moral
En l’absence hélas de notre président Gérard Desmaris, nous nous réunissons pour notre assemblée générale en présentielle ce samedi 22 octobre 2022, dans les locaux aimablement prêtés par l’ASNOM, 19 rue Daru à Paris 8e. Merci à Georges Durand, son président, et Alain Richard, son secrétaire général, d’accepter d’être des nôtres ce matin.
Commençons par avoir une pensée pour ceux qui n’ont pu venir : Gerard Desmaris, Yves Pirame, Xavier Loniewski…
Et puis hélas recueillons nous en nous souvenant de tous ceux qui nous ont quittés récemment :….
Notre bilan de l’année
- Le cadre : les locaux /déménagements, Le GOMED
- Problèmes humains : président malade, secrétaire général démissionnaire, nouvelle assistante
- Notre fonctionnement : Bureau, CA , AG
- Communication : newsletter mensuelle, Site
- Rencontre avec DCSSA (voir plus bas)
Nos objectifs
- Nos trois missions :
- L’aide aux camarades qui se reconvertissent professionnellement
- Le soutien de nos retraités
- La défense de l’image de marque du service de santé
- Nos réflexions sur les grandes orientations et sur les priorités du SAMA :
- Sur la difficulté de reconversion de nos jeunes camarades,
- Sur l’évolution des divers exercices,
- Sur l’avenir de nos retraites,
- Sur la reconnaissance des qualifications,
- Sur notre implication dans la Réserve Opérationnelle,
- Sur notre investissement dans la formation professionnelle continue,
- Sur nos relations avec les autres syndicats médicaux,
- Enfin avec les associations d’anciens et avec celles des médecins réservistes.
Nos problèmes
- La quasi-inexistence des femmes au sein du SAMA contrairement à leur nombre grandissant dans notre Ecole
- Le vieillissement de nos adhérents
- Le peu de Recrutement des jeunes retraités : Le SAMA reste inconnu
- Posons-nous la question de notre Utilité
- Des adhérents existent mais qui ne s’investissent pas : posons-nous aussi le problème de notre Attractivité
Nos solutions
- Nos choix relatifs aux difficultés spécifiques du SAMA :
- Redynamisation de notre structure avec l’accueil des médecins non issus de nos écoles, (ceux de l’OPEX, les médecins réservistes…), rencontre avec les dirigeants
- Dynamisation de nos présences dans les divers organismes (Ministère des armées, ministère des ancien combattants, ministère de la Santé et des affaires sociales, CNMSS, CPRM, CO, CARMF etc…)
- Approfondissement de nos rapports avec la DCSSA pour mieux nous faire connaitre, réunions, rencontres, cérémonies, contact avec les diverses unités « santé », visites ciblées avec la DCSSA
- La réactualisation du Guide…
- Reprise de notre vie régionale
- Une trésorerie au service de nos actions
- Rapport Financier et Quitus au trésorier
- Echanges avec les participants
- Election au Conseil d’Administration
Rencontre avec la Direction Centrale du Service Santé des armées
(Par le Dr Bernard Lefevre, président d’honneur et président par intérim du SAMA)
Faisant suite à notre rencontre avec le Directeur Central, et après plusieurs reports de rendez-vous avec le MGI Honoré, sous-directeur « Etude et Politique des ressources humaines » du SSA, nous avons convenu de rencontrer directement les acteurs concernés par notre démarche, à savoir les responsables du Département « Accompagnement et gestion des ressources humaines »
Le mercredi 14 septembre 2022, j’ai donc pu rencontrer ces différents responsables, camarades d’active :
- Le Médecin Général Marc-Olivier GELMANN, Chef du département « Accompagnement et gestion des Ressources humaines » et ses deux adjoints
- Le Médecin chef des services Denis PRETE, responsable de la Réserve
- Le Médecin en Chef Sébastien RAMADE, responsable du Recrutement
Cette rencontre particulièrement chaleureuse avait été bien préparée par des échanges de documents ce qui nous a permis d’aborder rapidement les points essentiels.
Après une brève présentation du SAMA, qui va fêter son 50e anniversaire en 2023, nous avons évoqué le cas de la veuve de notre camarade Alban Gervaise, assassiné à Marseille. Celle-ci, a priori, ne pouvait bénéficier d’aucune aide officielle (il accompagnait sa fille à l’école donc pas en service et son agresseur était considéré comme malade psychiatrique et non comme un terroriste). La DCSSA a réussi à faire considérer que c’était un accident en service puisque sur le trajet de son travail. Bravo !
Le deuxième point d’actualité concerna la Restructuration des carrières et l’abandon de l’internat pour les médecins militaires qui devront dès la 5e année se positionner pour la préparation à l’assistanat et aux concours comme jadis. L’assistanat se passera après 3 années d’exercice dans les forces. D’expérience nous avons connu les difficultés pour la reconnaissance et l’équivalence des titres avec le Civil. On nous a un peu rassurés sur ce dernier point mais ce retour à la situation des années 80 sera à surveiller de près par le SAMA.
Ces nouvelles dispositions sont bien sûr à regarder dans le cadre des graves difficultés actuelles de recrutement. Si les carrières au sein des armées ne peuvent financièrement être au niveau du civil, la DCSSA insiste sur le caractère exceptionnel des carrières et l’esprit très particulier de notre corps.
Actuellement de nombreux médecins sont recrutés après leur thèse et même beaucoup plus tard. Cela ne va pas sans difficultés en particulier pour les étrangers de plus en plus nombreux : un cas récent d’établissement d’une véritable filière étrangère mise en place par ces derniers a provoqué la fermeture du service de cardiologie de l’un de nos grands hôpitaux.
La Réserve opérationnelle reste donc un apport très important pour le service. La participation accrue des anciens est très attendue en particulier pour maintenir et transmettre son esprit et ses valeurs. Le SAMA devrait être un relais important pour cet engagement. Pour information, un bureau « chancellerie » spécifique est déjà accessible pour la RO.
Aborder la problématique de la Reconversion n’a posé aucun souci malgré le contexte sensible du recrutement, car la politique de la DCSSA reste très claire et très compréhensive en particulier pour tous ceux qui ont rempli leur contrat. Un bon recrutement passe par une bonne reconversion, point particulièrement sensible pour les carrières courtes. Ils ont découvert, assez étonnés, tout ce que le SAMA avait fait et même la remise à jour en cours du Guide à la Reconversion. Une discussion fructueuse a abouti à la remise en place d’un pilotage et de la nomination de leur référent, Madame DESMARETS, pour la poursuite de ce gros travail en commun. Un contact va être pris avec le Colonel MAUGER, chef du département « division accompagnement » pour structurer ce pilotage. N’oublions pas que ce Guide avait été désigné par la DCSSA auprès du ministère comme leur Guide officiel.
La communication est essentielle pour mieux se connaitre et bien se comprendre
Celle du Service de Santé vers les anciens et les réservistes passe par les média classiques (actu santé) et actuels (site, facebook …).
Chacun peut aller sur le site web : http://www.defense.gouv.fr/sante pour consulter cet actu santé
Par ailleurs, une visite des nouveaux équipements à Orléans, par exemple, a été évoquée pour les membres du SAMA. Ajoutons que des invitations aux cérémonies seraient l’occasion de rencontrer nos camarades d’active, pour mieux les accompagner quand l’heure sera venue.
- La communication du SAMA vers les camarades d’active passe par la diffusion de nos Guides à la reconversion au sein des armées. Parallèlement, un site plus tonique et la communication de nos publications faciliteraient la connaissance du SAMA qui reste une quasi inconnue des membres actifs du Service de Santé : nous siégeons depuis 25 ans au sein du Conseil Permanent des Retraités Militaires (CPRM), organisme officiel de concertation des retraités militaires qui est consulté sur tous les projets de lois les concernant. Le Président du SAMA est également administrateur du Conseil d’administration de la Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale (CNMSS) depuis 1997.
Au SAMA la responsabilité de contacter les camarades d’active dans les régions et de les inviter aux réunions régionales que nous devons réactiver.
Enfin, la réimpression de notre flyer serait souhaitable, d’autant qu’une présentation du SAMA a été demandée lors de cette réunion.
En conclusion l’attente de la DCSSA concerne essentiellement :
- Un soutien au recrutement pour le SSA, à travers la diffusion de leurs messages mais aussi par des opérations de lobbying auprès des universités, des facultés de médecine, des doyens, des professeurs de médecine, du Conseil de l’Ordre et des divers organismes professionnels. Nous représentons souvent sans le savoir un véritable réseau que nous pouvons activer pour le SSA.
- La participation plus active des anciens à la Réserve Opérationnelle, car la présence d’un ancien du service apporte un sérieux avantage au regard du volontaire civil, tant dans les unités hospitalières ou opérationnelles que dans les OPEX.
- Une aide à l’accompagnement de nos camarades qui veulent entamer une nouvelle carrière.
Un suivi de cet entretien est prévu.
LA NEWSLETTER DU SAMA d’OCTOBRE 2022
1/10/2022 | MOT DU PRÉSIDENT |
A | Edito du Président Chers amis, En l’absence hélas de notre président Gérard Desmaris, nous allons nous réunir pour notre future assemblée générale en présentielle le samedi 22 octobre 2022, à 10 heures, dans les locaux aimablement prêtés par l’ASNOM, 19 rue Daru à Paris 8e. Outre le plaisir de se revoir enfin, un gros travail nous attend : L’élection du nouveau conseil d’administration qui désignera son bureau et son président. Nos réflexions sur les grandes orientations et sur les priorités du SAMA : sur la difficulté de reconversion de nos jeunes camarades, sur l’évolution des divers exercices, sur l’avenir de nos retraites, sur la reconnaissance des qualifications, sur notre implication dans la Réserve Opérationnelle, sur notre investissement dans la formation professionnelle continue, sur nos relations avec les autres syndicats médicaux, avec les associations d’anciens et celle des médecins réservistes.- Nos choix relatifs aux difficultés spécifiques du SAMA : Redynamisation de notre structure avec l’accueil des médecins non issus de nos écoles, (ceux de l’OPEX, les médecins réservistes…), les rapports avec la DCSSA pour mieux nous faire connaitre, la féminisation au sein du SAMA, le vieillissement de nos adhérents, notre trésorerie, la réactualisation du Guide…Chers Camarades, vous avez chacun PLEIN DE RAISONS POUR NE PAS VENIR, et pourtant je veux croire que pour la première fois en 3 ans vous trouverez suffisamment de motivations pour assumer votre engagement au sein du SAMA dans un esprit de solidarité, de partage et d’amitié.L’avenir de notre SAMA est entre vos mains et ne peut dépendre de l’engagement d’une poignée d’entre nousJe compte sur vous. Amicalement et solidairement. Bernard Lefevre, Président par intérim du SAMA NB : La convocation et les documents en rapport avec cette assemblée ont été envoyés par mail le 22/09/2022. |
14/09/2022 | Rencontre avec le DCSSA |
Rencontre avec la Direction Centrale du Service Santé des Armées
(Par le Dr Bernard Lefevre, président d’honneur et président par intérim du SAMA)
Faisant suite à notre rencontre avec le Directeur Central, et après plusieurs reports de rendez-vous avec le MGI Honoré, sous-directeur « Etude et Politique des ressources humaines » du SSA, nous avons convenu de rencontrer directement les acteurs concernés par notre démarche, à savoir les responsables du Département « Accompagnement et gestion des ressources humaines »
Le mercredi 14 septembre 2022, j’ai donc pu rencontrer ces différents responsables, camarades d’active :
- Le Médecin Général Marc-Olivier GELMANN, Chef du département « Accompagnement et gestion des Ressources humaines » et ses deux adjoints
- Le Médecin chef des services Denis PRETE, responsable de la Réserve
- Le Médecin en Chef Sébastien RAMADE, responsable du Recrutement
Cette rencontre particulièrement chaleureuse avait été bien préparée par des échanges de documents ce qui nous a permis d’aborder rapidement les points essentiels.
Après une brève présentation du SAMA, qui va fêter son 50e anniversaire en 2023, nous avons évoqué le cas de la veuve de notre camarade Alban Gervaise, assassiné à Marseille. Celle-ci, a priori, ne pouvait bénéficier d’aucune aide officielle (il accompagnait sa fille à l’école donc pas en service et son agresseur était considéré comme malade psychiatrique et non comme un terroriste). La DCSSA a réussi à faire considérer que c’était un accident en service puisque sur le trajet de son travail. Bravo !
Le deuxième point d’actualité concerna la Restructuration des carrières et l’abandon de l’internat pour les médecins militaires qui devront dès la 5e année se positionner pour la préparation à l’assistanat et aux concours comme jadis. L’assistanat se passera après 3 années d’exercice dans les forces. D’expérience nous avons connu les difficultés pour la reconnaissance et l’équivalence des titres avec le Civil. On nous a un peu rassurés sur ce dernier point mais ce retour à la situation des années 80 sera à surveiller de près par le SAMA.
Ces nouvelles dispositions sont bien sûr à regarder dans le cadre des graves difficultés actuelles de recrutement. Si les carrières au sein des armées ne peuvent financièrement être au niveau du civil, la DCSSA insiste sur le caractère exceptionnel des carrières et l’esprit très particulier de notre corps.
Actuellement de nombreux médecins sont recrutés après leur thèse et même beaucoup plus tard. Cela ne va pas sans difficultés en particulier pour les étrangers de plus en plus nombreux : un cas récent d’établissement d’une véritable filière étrangère mise en place par ces derniers a provoqué la fermeture du service de cardiologie de l’un de nos grands hôpitaux.
La Réserve opérationnelle reste donc un apport très important pour le service. La participation accrue des anciens est très attendue en particulier pour maintenir et transmettre son esprit et ses valeurs. Le SAMA devrait être un relais important pour cet engagement. Pour information, un bureau « chancellerie » spécifique est déjà accessible pour la RO.
Aborder la problématique de la Reconversion n’a posé aucun souci malgré le contexte sensible du recrutement, car la politique de la DCSSA reste très claire et très compréhensive en particulier pour tous ceux qui ont rempli leur contrat. Un bon recrutement passe par une bonne reconversion, point particulièrement sensible pour les carrières courtes. Ils ont découvert, assez étonnés, tout ce que le SAMA avait fait et même la remise à jour en cours du Guide à la Reconversion. Une discussion fructueuse a abouti à la remise en place d’un pilotage et de la nomination de leur référent, Madame DESMARETS, pour la poursuite de ce gros travail en commun. Un contact va être pris avec le Colonel MAUGER, chef du département « division accompagnement » pour structurer ce pilotage. N’oublions pas que ce Guide avait été désigné par la DCSSA auprès du ministère comme leur Guide officiel.
La communication est essentielle pour mieux se connaitre et bien se comprendre
- Celle du Service de Santé vers les anciens et les réservistes passe par les média classiques (actu santé) et actuels (site, facebook …).
Chacun peut aller sur le site web : http://www.defense.gouv.fr/sante pour consulter cet actu santé
Par ailleurs, une visite des nouveaux équipements à Orléans, par exemple, a été évoquée pour les membres du SAMA. Ajoutons que des invitations aux cérémonies seraient l’occasion de rencontrer nos camarades d’active, pour mieux les accompagner quand l’heure sera venue.
- La communication du SAMA vers les camarades d’active passe par la diffusion de nos Guides à la reconversion au sein des armées. Parallèlement, un site plus tonique et la communication de nos publications faciliteraient la connaissance du SAMA qui reste une quasi inconnue des membres actifs du Service de Santé : nous siégeons depuis 25 ans au sein du Conseil Permanent des Retraités Militaires (CPRM), organisme officiel de concertation des retraités militaires qui est consulté sur tous les projets de lois les concernant. Le Président du SAMA est également administrateur du Conseil d’administration de la Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale (CNMSS) depuis 1997.
Au SAMA la responsabilité de contacter les camarades d’active dans les régions et de les inviter aux réunions régionales que nous devons réactiver.
Enfin, la réimpression de notre flyer serait souhaitable, d’autant qu’une présentation du SAMA a été demandée lors de cette réunion.
En conclusion l’attente de la DCSSA concerne essentiellement :
- Un soutien au recrutement pour le SSA, à travers la diffusion de leurs messages mais aussi par des opérations de lobbying auprès des universités, des facultés de médecine, des doyens, des professeurs de médecine, du Conseil de l’Ordre et des divers organismes professionnels. Nous représentons souvent sans le savoir un véritable réseau que nous pouvons activer pour le SSA.
- La participation plus active des anciens à la Réserve Opérationnelle, car la présence d’un ancien du service apporte un sérieux avantage au regard du volontaire civil, tant dans les unités hospitalières ou opérationnelles que dans les OPEX.
- Une aide à l’accompagnement de nos camarades qui veulent entamer une nouvelle carrière.
Un suivi de cet entretien est prévu.
Dr Bernard LEFEVRE
6/10/2022 | BILLET D’HUMEUR |
L’article ci-dessous est un billet d’humeur, il ne représente que l’opinion personnelle de l’auteur – que je partage ! – et non pas une quelconque position officielle du SAMA.
L’hôpital public va mal, le diagnostic est facile à poser pour n’importe quel français un tant soit peu informé.
La maladie était présente bien avant la COVID, cette pandémie a masqué le problème (problème mis sous le tapis par les soignants eux-mêmes, ils ont préféré faire leur devoir) et retardé l’inéluctable : la fuite des personnels hors de l’institution, dégoûtés et fatigués.
Le Ségur de la Santé ? comme dans les guerres perdues : trop peu et trop tard.
L’argent a été le bienvenu, mais sans autres réformes de fond il n’aura pas suffi.
Les mesures d’urgence ? prises cet été pour les services d’urgence et pour que les urgentistes puissent eux aussi avoir leurs vacances elles sont en passe de devenir pérennes : les SAU sont régulés ou fermés, quand ils ne sont pas transformés en Service de soins non programmés ouverts seulement le jour.
Le renfort des « docteurs juniors » ? La dernière année d’internat travaillée comme un assistant, payée comme un interne, sans formation mais rebaptisée « année d’autonomisation » dans la Novlangue propre à l’administration, est-elle une solution d’avenir ? Les internes que je côtoie me disent le contraire.
L’intérim coûte cher, il saigne l’hôpital ? La loi bridant la rémunération des intérimaires est-elle non applicable, et reportée sine die devant l’ampleur du phénomène ? Les entreprises d’intérim vont avoir l’obligation de mettre à disposition seulement des personnels expérimentés, manière détournée de garder 1 ou 2 ans de plus lesdits personnels à l’hôpital afin qu’ils aient l’ancienneté prouvant leur expérience.
Du côté des médecins généralistes et des déserts médicaux, l’apport massif rêvé par le candidat-président de 20 % de médecins sous forme d’internes s’annonce plutôt comme une traversée du désert (médical) : l’armée nous avait appris les « volontaires désignés », notre dernier ministre de la santé nous annonce des internes « fortement encouragés » … mais obligés de faire une année de plus. Le mot « formation » n’est jamais apparu dans cette mesure, le cynisme la justifie au nom de l’égalité dans la durée des études avec les autres spécialités !
Donc l’humeur de ce billet est triste, faut-il se décourager ? Je vois au moins un motif de grande satisfaction : la COVID.
La pandémie est là et encore là pour très longtemps, mais elle ne fait plus les ravages de 2020, la population française est bien vaccinée et- Dieu merci ! – les services hospitaliers loin d’être encombrés par des patients graves. Pour savourer cette bonne nouvelle, il suffit de se rappeler non seulement les malades graves et le décompte des pertes mais aussi le retentissement sur toute la société, économique certes, mais aussi moral.
Nous faisons face, nous vivons avec, alors ?
Alors relativisons : le système de santé est mal en point, mais cela pourrait être pire avec une COVID modèle 2020, et ses problèmes sont faits pour être résolus pour autant qu’on en soit bien conscient.
A bientôt pour un billet de meilleure humeur !
Dr François CHASSAING
Calendrier 4è trimestre 2022
Assemblée Générale : 22/10/2022 – ASNOM, 19 rue Daru à Paris 8e
Bureau : 23/11/2022
Bateau-Mouche et tombola : 3/12/2022
Cotisation 2022
N’oubliez pas de régler votre cotisation 2022, celle-ci est nécessaire pour la survie du SAMA.
Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.
Ne pas tenir compte de cet appel si vous avez déjà réglé votre cotisation 2022.
LA NEWSLETTER DU SAMA
15/04/2022 MOT DU PRÉSIDENT
Edito du Président
Chers amis, Notre président Gérard Desmaris continue sa rééducation mais ne peut encore reprendre les rênes. Il nous a fait parvenir quelques pages ci-dessous de son « carnet de bord de malade », propres à nous faire méditer sur cette situation que nous avons tous abordée sous un autre angle au long de nos années d’exercice. Bon courage Gérard, on t’attend avec impatience ! Continuons donc à porter le flambeau et à préparer notre future assemblée générale : nous l’avons voulue en présentielle le samedi 4 juin, dans les locaux aimablement prêtés par l’ASNOM, 19 rue Daru à Paris 8e. Cela va être l’occasion de se revoir enfin, de partager outre le repas, nos souvenirs, nos expériences, nos problèmes et nos espérances. Nous devrons remettre statutairement en place un nouveau conseil d’administration dynamique qui désignera son bureau et son président. Ce sont des moments importants dans la vie d’une communauté, particulièrement dans celle d’un syndicat : nous avons retenu ce samedi de la Pentecôte car plus propice à la venue à la Capitale des provinciaux. Nous avons aussi à réfléchir sur les grandes orientations et sur les priorités du SAMA : des problèmes existent sur la reconversion de nos jeunes camarades, sur l’évolution des divers exercices, sur l’avenir de nos retraites, sur la reconnaissance des qualifications et bien d’autres sujets sur lesquels le SAMA dot se faire entendre.
D’autres problèmes nous sont encore plus spécifiques :
– Redynamiser veut aussi dire faire évoluer notre structure avec l’accueil des médecins non issus de nos écoles, avec ceux qui ont partagé les OPEX, avec les médecins réservistes qui se trouvent confrontés à des problématiques identiques.
– La féminisation du corps médical dépasse les 50% en France mais n’atteint pas 5% au SAMA : trouvez l’erreur…
– Je n’ose enfin regarder la moyenne d’âge de nos adhérents par crainte de me trouver encore jeune
– Notre trésorerie est bien entendu le reflet de cette situation Des solutions existent qui vont nécessiter un effort de chacun et qui passent par une motivation plus explicite de notre démarche, la remobilisation des énergies, par notre participation à la Formation Continue, par une organisation plus opérationnelle en liaison avec la DCSSA. Après notre entrevue avec le Directeur Central, nous allons bientôt être reçus par le sous-directeur « études et politiques des ressources humaines », le MGI Honoré pour évoquer la réédition de notre Guide, la reconversion plus aisée de nos camarades qui facilitera un recrutement devenu très problématique, la participation des anciens à la réserve Opérationnelle, entre autres. Je veux finir par un simple slogan (c’est l’époque) : « J’ai choisi d’adhérer au SAMA : je paye ma cotisation, j’essaie de venir à l’assemblée générale et je le fais connaitre autour de moi » Je compte sur vous. Amicalement et solidairement.
Bernard Lefevre,
Président par intérim du SAMA
Février 2022 CHRONIQUE DU DOCTEUR GERARD DESMARIS
Préambule Chers et Chères Camarades, Je tiens tout d’abord à vous remercier pour vos messages de soutien et vœux de rétablissement. Trois mois après mon accident, je suis toujours en pleine rééducation et m’accroche. Je mets un pied devant l’autre avec l’aide d’une « béquille » ou d’un tripode. C’est un début, je sais que ce sera long et le progrès pas forcément linéaire. De l’autre côté de la barrière, on voit les choses différemment, on observe, on fait aussi des rencontres extraordinaires. Je vous adresse quelques pages de mon livre de bord ou de lit ! Bernard B., mon voisin de lit, ancien de la Légion
Depuis plusieurs matins, j’entends des expressions militaires puis des chants de tradition : « Tiens, voilà du boudin* pour les Alsaciens et les Lorrains ; pour les Belges y en a point, pour les Belges y en a point, tire-au-cul », c’est le réveil de Bernard, mon voisin de lit. *pas comestible, c’est le barda du soldat roulé en forme de polochon Après discussions, nous nous rendons compte que nous avons participé à des missions « d’observation » (euphémisme) dans les mêmes zones et au même moment. Il s’agissait, dans le cadre des accords tripartites de Potsdam, d’identifier et de comptabiliser les moyens soviétiques en Allemagne de l’Est et à Berlin Est. Lui sur terre avec des engins du génie, moi dans les airs avec des équipages de l’Armée de l’Air, sur de petits avions comme des Broussards ou des plus gros porteurs (Transall Nord Atlas Gabriel) astiquant le couloir aérien menant à Berlin avant de littéralement plonger sur la piste de Tegel. Grande époque de la Guerre Froide et étonnante ; il n’était pas inhabituel qu’un membre d’équipage soit interpellé par un opérateur russe familier « Commandant Kurz, n’oubliez pas aujourd’hui c’est l’anniversaire de votre femme Nadine … Les protagonistes se connaissent et se reconnaissent ! J’ai eu la chance d’assister à la fissuration puis à la chute du Mur (9/11/1989) et sans doute, d’être, avec quelques collègues, un des derniers officiers occidentaux à franchir CheckPoint Charlie dans les deux sens. A l’Est où règne la grisaille et l’odeur de la fumée de lignite, nous sommes accueillis par des vétérans de la Grande Guerre Patriotique qui vont nous cornaquer dans le secteur soviétique en nous montrant bien qui sont les vrais vainqueurs du Reich et de Berlin. Je garderai toujours en mémoire la vision du cimetière ou plutôt nécropole de Treptow où reposent des milliers de combattants soviétiques tués avant la prise du Reichstag. Deux jours plus tard, la foule berlinoise franchit sans contrôle la frontière, de rares soldats russes essayant de vendre des breloques et des morceaux du mur. Avec bernard, le temps passait plus vite, nous rigolions bien. Les repas ne venant pas de chez Bocuse, il voulait monter un commando pour kidnapper le cuistot et lui faire un sort ! Quand un soignant ou un visiteur lui demandait « comment allez-vous ? il répondait par un aphorisme de vieux soldat : « A pied le matin mais retour plus difficile ! » Ses blagues et son humour n’étaient pas toujours bien appréciés. Etiqueté trublion et trop rapidement diagnostiqué présentant des troubles cognitifs, il sera admis en EHPAD, triste fin ! Il manque des lits en service de soins de suite et rééducation.
Les EHPAD, eux, ont perdu 30% de leurs locataires et sont en déséquilibre financier. Attention, il faudra contrôler ces transferts ! Beaucoup de citoyens s’accordent pour dire qu’un grand plan santé est nécessaire. Il faut passer d’une vision budgétaire à une vision plus humaine et plus « militaire » : quelles missions sont à préserver ? et leur donner les moyens nécessaires quoi qu’il en coûte ! moyens techniques mais aussi humains avec formation adéquate. 100 000 lits supprimés en 20 ans et 30% des effectifs soignants évaporés ! il est temps d’en terminer avec cette médecine industrielle. Un soir, Bernard chute et réclame de l’aide. On appuie sur la sonnette d’alarme avec son gros bouton rouge et personne ne vient ! Je tape sur les tuyaux de chauffage central. Enfin, les « secours arrivent » – Toujours vérifier qu’à l’autre extrémité de l’alarme, une équipe soit prête à intervenir dans un temps raisonnable ! Retourné à la vie civile, Bernard, électromécanicien, il avait monté une petite entreprise de soutien aux industries électronucléaires, gaz and oil …. Son père avait lui aussi servi dans le génie. Il était autorisé à conduire tout type d’engins américains destinés à la réfection des pistes, parkings, taxiways des bases aériennes. Ces engins, j’ai pu les voir en action lorsque j’étais conseiller médical de la Direction de l’infrastructure de l’Air et des régiments du génie de l’Air. J’aurais bien aimé que le père et le fils soient invités à une Sainte Barbe à Toul réunis autour d’un pichet de gris ! La seule petite joie de Bernard aura été de voir son petit-fils à la télévision dans l’émission DALS – Adieu Bernard, fidèle compagnon d’infortune. Madame Stravinsky ou bien MILAN ? Je suis dans la salle de kiné. Derrière moi discutent un patient et une patiente, moitié en français, moitié en langue étrangère. Je reconnais cet accent inimitable d’Europe orientale. Je suis en chambre 6, elle dans la 7. Elle vient bavarder et nous sympathisons. Elle est originaire de la région près de Kaliningrad, l’enclave russe jouxtant les pays baltes. Anciens territoires de l’empire austro-hongrois, la Pologne, la Russie, la Prusse, l’Ukraine s’y sont affrontés comme encore aujourd’hui. Les habitants ont souffert : les uns déportés en Allemagne, la Pologne s’étant vue obligée de procurer de la main d’œuvre pour le Reich. Ceux qui ont déplu aux commissaires politiques de Staline ont été déportés en Sibérie. Par chance, les 2 parents de Madame Stravinsky sont polonais, elle obtiendra donc un passeport polonais qui lui permettra de voyager et de rejoindre la France et Lyon, ville de foires qui est depuis des années un foyer d’immigration ukraino-polonais. On ne peut comprendre les tensions géopolitiques actuelles sans connaître l’histoire de ces territoires et de leurs habitants meurtris, déplacés, spoliés et parfois exécutés. Lire l’excellent ouvrage de Philippe Sands « Retour à Lemberg » qui relate également l’élaboration du Droit International à l’aube du procès de Nuremberg : notions de crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide, responsabilité individuelle ou collective ? Y a-t-il une petite part d’humanité cachée chez ces monstres (telle fut la quête inlassable du fils du ReichLeiter Franck, gouverneur nazi de Varsovie). Madame Stravinsky (Pologne) ou Milan (Ukraine) est heureusement rentrée chez elle. Plus de causeries le soir avec ce bel accent. Je la regrette beaucoup – Do widzenia Stravinska Perspectives Ces deux chroniques font miroir à l’actualité. Pour ce qui concerne la défense, je voudrais rappeler :
1) Une évolution de la Charte OTAN depuis novembre 2019, l’article 5 s’applique à l’espace exo-atmosphérique une attaque d’un intérêt d’un allié dans ou à partir de cet espace, autorise la riposte de tous.
2) Les pressions de l’UE semblent avoir réduit les risques à la frontière biélorusse (retour organisé des migrants kurdes)
3) Les négociations USA/RUSSIE à Genève sont vouées à l’échec : Poutine exige que 25 ans d’évolution de pays de l’ex bloc soviétique vers la démocratie et l’adhésion à l’OTAN soient gommées ? Pologne, Etats baltes, Roumanie.
4) Vers une nouvelle guerre des Etoiles ? La nouvelle législation 2022 sur la défense nationale US prévoit : « tout ce qui pénétrera dans l’espace aérien US et qui n’est pas sensé s’y trouver, sera considéré comme une menace ! » Que faut-il entendre par « Tout » ? Engins avions spatiaux hypervéloces et hypermanoeuvrant, quasiment invisibles, déjà identifiés ou non, de quelle origine ? Du travail pour l’United States Space Force !
Parution d’un livre remarquable « De la peste de Justinien à la Covid-19 – Histoire des infections à Lyon » – Coordination : Jean Freney Livres EMCC- jdidees – ISBN : 978-2-35-740-555 Les institutions, les lieux, les hommes, les moyens pour lutter contre les épidémies. Superbes illustrations – 40 € Bonne lecture.
G. Desmaris
Calendrier 2è trimestre 2022
Bureau : 11/05/2022
Assemblée Générale : 4/06/2022 – ASNOM, 19 rue Daru à Paris 8e
Bureau : 22/06/2022
Nouvelles coordonnées du SAMA GOMED/SAMA 10 Rue Treilhard 75008 PARIS 07 50 55 66 62
Notre nouveau mail : gomed.sama@gmail.com Le SAMA est toujours hébergé par le GOMED. Le Secrétariat est assuré par Catherine Calvino qui a pris le relais de Célia Paillard.
Cotisation 2022 N’oubliez pas de régler votre cotisation 2022, celle-ci est nécessaire pour la survie du SAMA. Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA -10, rue Treilhard – 75008 PARIS. Ne pas tenir compte de cet appel si vous avez déjà réglé votre cotisation 2022.
PROPOSITION D’INSTALLATION POUR UN MÉDECIN GÉNÉRALISTE DANS LE VAL D’ ANTRAIGUES-ASPERJOC
« Notre commune Vallées d’Antraigues Asperjoc (village de Jean Ferrat) recherche son médecin généraliste. Notre commune, de 1 000 habitants plus l’ancien canton d’Antraigues qui comporte 10 communes alentours, est particulièrement agréable pour une vie simple, à la campagne, dans un village à l’esprit convivial.
Le médecin actuel âgé de 75 ans souhaite prendre sa retraite après 48 ans d’activité.
Prenez contact au 06 52 27 14 11″
L’Assemblée Générale du SAMA DU SAMEDI 04 DECEMBRE 2021
RAPPORT D’ACTIVITE
(Michel ROBERT, Secrétaire Général)
Depuis notre Assemblée Générale du 30 mars dernier qui n’a pu se tenir qu’en conférence téléphonique, le bureau s’est réuni à 5 reprises et a pu organiser 2 CA, tout cela en distanciel bien sûr, contexte sanitaire oblige.
1- COMMUNICATION
Le SAMA, comme beaucoup d’Associations, a été mis à mal par l’absence de contacts et de communication directe à l’origine d’un repli sur soi quasi général. Et le publipostage de 2 newsletters (les 16 juin et 25/09) n’a pas suffi non plus à provoquer la réactivité ou l’interactivité souhaitée avec nos adhérents.
L’incendie de la plateforme d’hébergement de notre site, que nous avait déniché Bernard Lefevre, a également assombri notre espoir de meilleure visibilité. Il va nous falloir trouver rapidement un mode de communication plus souple et à la hauteur de nos moyens. La Survie du SAMA en dépend ne serait-ce que pour nous faire connaître du flux de médecins quittant le service.
Une porte est sans doute à rouvrir, celle de la Presse Médicale et d’Actu Santé, la très belle revue en ligne du Service de santé. B. Lefevre vous en parlera.
A noter quand même en matière de représentation un RDV fructueux auprès du Nouveau Directeur Central Le MGA Philippe ROUANET de BERCHOUX qui a reçu B. Lefevre et G. Desmaris le 5 juillet et 2 rendez-vous ratés à Lyon, la journée des Anciens en juin et le baptême de promotion du 2 octobre pour lesquels nous n’avons pas reçu les invitations officielles habituelles.
2- ADHERENTS ET RESSOURCES HUMAINES
Les ressources financières sont le nerf de la guerre. Sans cotisations suffisantes toute association est vouée à s’éteindre. Notre dernier annuaire remonte à 2013. On y note sur 270 adhérents dont pas moins de 130 adhérents en DRT cad Double Retraité. Je vous laisse deviner la moyenne d’âge et le genre de préoccupations de ces promotions lointaines.
Les modifications incitatives par le biais d’un bulletin de relance de cotisations plus adapté incluant notamment le bénéfice d’un crédit d’impôt à hauteur de 66% pour cotisations syndicales y compris pour les DRT n’ont pas été concluantes et le taux de cotisations reste faible autour de 15%.
D’un autre côté les ressources humaines du SAMA sont dans le rouge. Nul besoin de vous faire un dessin.
La mise à l’écart de notre Président Gérard Desmaris pour quelques mois et la disparition de notre regretté J-L Pinaud nous ont obligés à plonger dans notre « réserve intérimaire » en faisant appel à 2 présidents honoraires, Bernard Lefevre et Xavier Loniewski, que l’on remercie vivement, eu égard à leur santé pour l’un et à la charge professionnelle pour l’autre. Mais le compte n’y est pas. La porte est grande ouverte aux candidatures à 3 postes d’adjoints et à des compétences en informatique. Osez !! Vous ne le regretterez pas.
Belle embellie dans ce tableau, l’arrivée (en remplacement de Christine Lepahun retraitée depuis le 1° juin) de Célia Paillard, un véritable bonheur et déjà une collaboratrice efficace et appréciée.
3- RAJEUNISSEMENT et FEMINISATION DES MEMBRES ET DES ADMINISTRATEURS.
Ce sujet est capital et sera le grand chantier des mois à venir. Notre handicap à la « pêche » aux sortants du service actif tient au manque de concertation avec la DCSSA mais cela est en cours de régularisation. Les médecins en activité ont désormais accès aux infos sur le SAMA et au guide de la reconversion en ligne par le site Intradef. En revanche, il nous est impossible de connaître la liste nominative de toutes celles et ceux qui quittent quotidiennement le Service et ne nous contactent pas !!!
Il nous faudra donc aller les chercher un par un et les convaincre. De nombreuses pistes vont être explorées. Notre président va vous les exposer. Nous en appelons également et pourquoi pas à vos idées et vos initiatives.
Merci de votre attention
PROPOSITION DE MODIFICATION DES STATUTS DU SAMA 04 décembre 2021, assemblée générale extraordinaire à Paris
Modifications concernant :
- – Article 1
- – Article 2 paragraphe 1Article 1 : DENOMNATIONTexte actuel :
Il est créé un syndicat dénommé « Syndicat Professionnel des Anciens Médecins des Armées » (Terre, Mer, Air) : SAMA, régi par le livre IV du Code du travail et les présents statuts Proposition nouvelle qui tient compte de l’acception désormais acquise de sa démarche :
Il est créé un syndicat dénommé « Syndicat des Anciens Médecins des Armées » : SAMA, régi par le livre IV du Code du travail et les présents statutsArticle 2 : OBJETTexte actuel :
Le syndicat a pour objet :
1) De grouper les Anciens Médecins des Armées, retraités ou non, afin de défendre leurs intérêts matériels ou moraux, économiques ou professionnels.
Sont anciens « médecins des armées françaises » :
- – Les anciens élèves des Ecoles de Santé des Armées
- – Les médecins issus du milieu civil ayant effectué un contrat de service continu d’au moins deux ans dans le Service de Santé des Armées.Proposition nouvelle qui tient compte de l’évolution des missions du Service de Santé des Armées :Le syndicat a pour objet :
2) De grouper les Anciens Médecins des Armées, retraités ou non, afin de défendre leurs
intérêts matériels ou moraux, économiques ou professionnels. Sont anciens « médecins des armées françaises » :
- – Les anciens élèves des Ecoles de Santé des Armées
- – Les médecins issus du milieu civil ayant effectué un contrat de service continu d’au moins une année dans le Service de Santé des Armées.
- – Les médecins issus du milieu civil appartenant à la Réserve Opérationnelle ayant effectué au moins quatre mois d’OPEX ou ayant été blessés en cours de service.
LA NEWSLETTER DU SAMA DE JANVIER 2022
31/01/2022 | MOT DU PRÉSIDENT |
A | Edito du Président Chers amis, Après cette année si difficile, c’est bien sûr une très belle année 2022 que je souhaite à chacun d’entre vous et au SAMA. Notre société a touché du doigt combien la santé est un bien précieux et combien ses acteurs doivent être bien formés, soutenus, respectés afin de remplir correctement la mission qui leur est dévolue. Voilà de quoi réfléchir sur le rôle du SAMA. En l’absence de notre président Gérard Desmaris, qui se remet doucement de son AVC et auquel nous pensons, nous devons faire face et avancer car des urgences demeurent que nous devons traiter. Notre dernière assemblée générale a insisté sur ces problèmes importants de recrutement, de cotisation, de fonctionnement, de rayonnement, entre autres. Prenez quelques minutes pour lire les rapports de cette AG. En effet, des solutions existent qui doivent redonner à notre action syndicale l’efficacité qu’ont voulue nos prédécesseurs : cela va nécessiter de relever nos manches et tout d’abord de régler le plus rapidement possible nos cotisations : seulement 15% d’entre nous l’ont versée en 2021, est-ce vraiment normal ? Voilà une entrave majeure à notre démarche.Une nouvelle piste se présente avec la possibilité d’entrer dans le cadre du Développement Professionnel Continu (DPC) pour tous ceux qui sont encore en activité et qui ont l’obligation d’y recourir sous peine de pénalités. Via un partenariat, cela pourrait assurer au SAMA dans un premier temps un fonds de roulement et pourquoi pas davantage, comme le font déjà quelques syndicats médicaux. En adhérant au SAMA, vous avez choisi de vous montrer généreux et solidaires : notre bureau est à votre service mais n’aura d’existence réelle que si vous l’aidez en cotisant, en participant à nos réunions régionales et à notre AG, en proposant vos services et vos compétences, et aussi en faisant connaitre le SAMA à tous nos camarades qui pourraient nous rejoindre. Pensez enfin à contacter les médecins civils de la réserve opérationnelle de votre entourage qui peuvent désormais adhérer au SAMA. Cela n’est pas grand-chose pour chacun mais représente un énorme travail si seulement une dizaine d’entre nous se sentent concernés.Passez donc une belle et bonne année et merci de votre soutien. Amicalement et solidairement. Bernard Lefevre Président par intérim du SAMA AG Déc 2021: RAPPORT D’ACTIVITE Depuis notre Assemblée Générale du 30 mars dernier qui n’a pu se tenir qu’en conférence téléphonique, le bureau s’est réuni à 5 reprises et a pu organiser 2 CA, tout cela en distanciel bien sûr, contexte sanitaire oblige. COMMUNICATION Le SAMA, comme beaucoup d’Associations, a été mis à mal par l’absence de contacts et de communication directe à l’origine d’un repli sur soi quasi général. Et le publipostage de 2 newsletters (les 16/06 et 25/09) n’a pas suffi non plus à provoquer la réactivité souhaitée de nos adhérents. L’incendie de la plateforme d’hébergement de notre site a également assombri notre espoir de meilleure visibilité. Il va nous falloir trouver rapidement un mode de communication plus souple et à la hauteur de nos moyens. La Survie du SAMA en dépend ne serait-ce que pour nous faire connaître du flux de médecins quittant le service.Une porte est sans doute à rouvrir, celle de la Presse Médicale et d’Actu Santé Armées, la très belle revue en ligne du Service de santé. (3 numéros/an) ADHERENTS ET RESSOURCES HUMAINES Les ressources financières sont le nerf de la guerre. Sans cotisations suffisantes toute association est vouée à s’éteindre. Notre dernier annuaire remonte à 2013. On y note 270 adhérents dont pas moins de 130 adhérents en DRT (Double Retraité). Je vous laisse deviner la moyenne d’âge et le genre de préoccupations de ces promotions lointaines. Nous serions en réalité 450 (chiffrés sur notre base Access).Les modifications incitatives par le biais d’un bulletin de relance de cotisations plus adapté incluant notamment le bénéfice d’un crédit d’impôt à hauteur de 66% pour cotisations syndicales y compris pour les DRT n’ont pas été concluantes et le taux de cotisations reste faible autour de 15% !! Les ressources humaines SAMA sont dans le rouge. Nul besoin de vous faire un dessin. La mise à l’écart de notre Président Gérard Desmaris pour quelques mois et la disparition de notre regretté J-L Pinaud nous ont obligés de recourir à notre « réserve intérimaire » en faisant appel à 2 présidents honoraires, Bernard Lefèvre et Xavier Loniewski, que l’on remercie vivement, eu égard à leur santé pour l’un et à la charge professionnelle pour l’autre. Mais le compte n’y est pas. La porte est grande ouverte aux candidatures à 3 postes d’adjoints et à des compétences en informatique. Osez !! Vous ne le regretterez pas. Belle embellie dans ce tableau mais de courte durée, l’arrivée (en remplacement de Christine Le Pahun retraitée depuis le 1° juin) de Célia Paillard, un véritable bonheur et déjà une collaboratrice efficace et appréciée. Mais en fin de CDD non renouvelé. RAJEUNISSEMENT et FEMINISATION DES MEMBRES ET DES ADMINISTRATEURS. Ce sujet est capital et sera le grand chantier des mois à venir. Notre handicap à la « pêche » aux sortants du service actif tient au manque de concertation avec la DCSSA mais cela est en cours de régularisation. Les médecins en activité ont désormais accès aux infos sur le SAMA et au guide de la reconversion en ligne par le site Intradef. En revanche, il nous est impossible de connaître la liste nominative de toutes celles et ceux qui quittent quotidiennement le Service et ne nous contactent pas !!!Il nous faudra donc aller les chercher un par un et les convaincre. De nombreuses pistes vont être explorées. Notre président va vous les exposer. Nous en appelons également et pourquoi pas à vos idées et vos initiatives. Michel Robert Secrétaire Général. |
2/02/2022 | DPC et SAMA |
Formation professionnelle continue : Le DPC pour les professionnels de santé libéraux
Comme évoquée dans mon éditorial, une opportunité se présente avec la mise en application du DPC, pour les syndicats et donc particulièrement pour le SAMA.
Que signifie « DPC » ?
Le « développement professionnel continu » est un parcours pluriannuel réparti sur trois ans permettant aux médecins d’approfondir ou de maintenir les connaissances et/ou compétences scientifiques nécessaires à l’exercice quotidien de leur profession.
Cette notion de « DPC » a été introduite dans le code de la Santé Publique en 2009 par la loi HPST. Ce terme fait l’objet d’une réforme en 2016 par la loi de modernisation de notre système de santé.
Quels sont les buts du DPC ?
Le but du DPC est de répondre au mieux aux enjeux du système de santé d’une part mais également à l’évolution des exercices professionnels d’autre part.
Quelles sont les exigences du DPC ?
Chaque médecin doit suivre au cours d’une période de trois ans deux types d’action de formation parmi les trois suivantes :
– évaluation des pratiques professionnelles,
– gestion des risques
– formation continue.
Le Conseil de l’Ordre départemental a autorité pour contrôler pour chaque médecin le suivi de ce programme triennal.
Qu’est-ce qu’une action de DPC ?
Une action de DPC est un programme de formation qui doit répondre de trois fondamentaux :
- Etre conforme à une ou plusieurs orientations nationales de DPC
- Etre mis en œuvre par un organisme enregistré par l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC) et évalué favorablement par la commission scientifique des médecins,
- Intégrer une des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé : formation à distance, simulation en santé, réunion de concertation pluridisciplinaire, accréditation, audit clinique, etc…
Comment un organisme de formation devient -il dispensateur de DPC ?
Un organisme dispensateur de DPC fait l’objet d’un enregistrement auprès des services de l’ANDPC. Ce label repose sur deux exigences fondamentales que sont la validité des méthodes et des compétences pédagogiques et scientifiques offertes par l’organisme
Et en pratique, comment s’inscrire à un programme ?
Un médecin libéral doit, pour bénéficier d’une formation DPC, être titulaire d’un compte personnel ouvert sur mondpc.fr
Parallèlement à son inscription auprès de l’organisme dispensateur de DPC, chaque médecin doit, muni du numéro du programme concerné, ouvrir ses droits pour ce dernier via ce compte personnel. Depuis début 2020 et dans les respects de la réglementation du RGPD, les organismes ne sont plus en mesure de réaliser cette tâche à la place du participant.
Un programme sera pris en charge dans la limite de 21 heures de formation par an et par médecin pour un forfait annuel total de 1995 euros par an. Depuis 2019, l’ensemble de ce forfait de 21 heures peut désormais être alloué à des formations non-présentielles ce qui constitue une évolution comparativement aux années précédentes.
Quel intérêt ai-je à suivre un programme de formation DPC ?
Les bénéfices sont nombreux que vous soyez médecin libéral ou hospitalier :
- Vous suivez des programmes de formation dont le contenu a été validé,
- Vous répondez aux objectifs de santé publique définis par les instances,
- Votre programme est financé par l’ANDPC si vous êtes médecin libéral (à condition que vous le terminiez),
- Vous touchez une indemnité de 22,5 euros/ heure pour vous former (si votre programme est bien validé).
- Vous répondez à votre obligation triennale de DPC.
Que peut faire le SAMA ?
Nous pouvons monter un partenariat avec un organisme dispensateur de DPC.
Nous apportons des contacts qui pourront ainsi remplir leur obligation de DPC.
Nous recevons en retour une rétrocession qui pourrait être de 10€/heure de formation
Le SAMA serait donc le contact initial. Les premières années, il s’adresse à son partenaire : un partenaire français agréé qui développe des formations.
Possibilité à terme d’obtenir un agrément et d’avoir son propre catalogue.
On rechercherait alors des contacts (tel/portable /email) via chacun d’entre nous pour avoir une liste des professionnels libéraux en activité.
Ceux-ci pourraient choisir sur catalogue la formation qu’ils souhaitent en bénéficiant des mesures offertes dans le cadre du DPC.
Y aurait-il des volontaires pour nous aider à développer ce projet ? à le structurer et à proposer des programmes ? Ce serait une véritable activité syndicale qui pérenniserait les ressources du SAMA.
Merci à tous de nous faire connaitre votre ressenti devant ce challenge et à ceux qui auraient la possibilité de nous aider.
Bernard Lefevre
Président par intérim
2/02/2022 | Billet d’humeur |
Rapport sur le moral
Le rapport sur le moral rythmait – entre autres rapports et obligations réglementaires – la vie de nos collectivités en unité, il partait du corps de troupe et montait régulièrement par la voie hiérarchique en étant bien sûr édulcoré à chaque échelon, histoire de ne pas être mal noté, et le ministre de la Défense se retrouvait (et se retrouve encore aujourd’hui, parions- le) avec une situation « normale » n’appelant pas de réaction particulière.
Les plus vieux d’entre nous se souviennent de la grève des gendarmes en 1989 et un M. Chevènement tout surpris.
Quel est notre moral en ce moment ?
Pas besoin de faire un rapport au début de cette année 2022 : le moral global des français n’est pas bon (nous serions les plus pessimistes des peuples européens) et ne va pas en s’améliorant.
Une cause très clairement identifiée, admise par tous, est la crise sanitaire COVIDienne : la baisse de l’épidémie en été avec la vaccination et l’espoir d’en finir bientôt a engendré une euphorie collective et contagieuse, et le constat désabusé des contaminations massives par le nouveau variant, du passeport vaccinal, des limites de la vaccination a retourné le moral français.
En première ligne , sur le terrain , la troupe des soignants est clairement fatiguée et son moral affaibli , avec le cercle vicieux qui s’est installé : baisse des effectifs , charge de travail augmentée avec contraintes sanitaires maintenues , Ségur de la Santé décevant ( pas de réformes structurelles , salaires peu augmentés) , administration (s) toujours vue comme inefficace voire nocive , etc ont aggravé la vie des soignants , provoquant du coup de nouveaux départs et l’auto aggravation de cette situation .
Une nouveauté, vraiment ?
Le constat le plus révélateur est le type de départ des soignants :
– le lot habituel des départs vers de meilleurs postes est très important, mais on peut évoquer un effet de « rattrapage » après les années 2020-2021 quand le personnel est resté en place pour de multiples raisons, dont le dévouement collectif professionnel : nous avons fait notre devoir.
– un lot nouveau est apparu : les soignants quittant la fonction, dégoûtés définitivement du métier ! La crise COVID n’a fait qu’exacerber un malaise très profond, les soignants n’ont plus la foi, foi dans leur carrière, fois dans leur établissement, foi dans le système de santé français, foi dans les perspectives …
Le 8 Janvier dernier, les Prs Galam, Colombat et Sibé ont publié une tribune sur le site de France Info expliquant leur démission de l’OQVT (Observatoire de la qualité de vie au travail), organisme mis en place en 2017 après un rapport de l’IGAS de 2016 constatant qu’il y avait un sérieux problème !
Le Pr Galam est intervenu sur le JIM.fr le 27 Janvier pour expliquer encore cette démission, en reprenant simplement un constat évident pour nous, les professionnels de santé mais apparemment pas pour notre ministre : la situation n’est pas bonne, le moral s’en va, et les propositions de son OQVT sont restées lettre morte. Son idée est de placer cette question dans les débats de l’élection présidentielle.
Alors, qu’est-ce qui vous ferait plaisir docteur ?
Professionnellement ma réponse (et la vôtre j’espère !) est : assurer la relève !
Il existe un besoin pour la santé des français, et si les facultés forment suffisamment de soignants (médecins, infirmiers, MKDE, …) je veux bien attendre encore quelques années pour prendre ma retraite. Après tout ce sont eux qui nous soigneront !
Bonne année 2022 à tous et à vos familles, mes chers camarades, avec un bon moral et une pensée pour notre président empêché Gérard Desmaris.
François Chassaing
Président d’honneur du SAMA
Calendrier 1e semestre 2022
- Conseil d’administration : 23/02/2022
- Bureau : 23/03/2022
- Conseil d’administration : 13/04/2022
- Bureau : 11/05/2022
- Assemblée Générale : 4/06/2022
- Bureau : 22/06/2022
Nouvelles coordonnées du SAMA
GOMED/SAMA: 10 Rue Treilhard – 75008 PARIS
tel: 07 50 55 66 62
Notre nouveau mail : gomed.sama@gmail.com
Le SAMA est toujours hébergé par le GOMED.
Le Secrétariat est assuré par Catherine Calvino qui a pris le relais de Célia Paillard.
LA NEWSLETTER DU SAMA DU 25/10/2021
MOT DU PRÉSIDENT
Edito du Président
Chers amis,
Notre Président, Gérard Desmaris, vient d’être victime d’un accident vasculaire cérébral en ce début d’octobre. Après une semaine difficile en réanimation il a pu être transféré un service de neurologie puis en service de rééducation. A ce jour il reste très diminué entre autres par une hémiplégie gauche et une grande fatigabilité. Son moral reste bon mais la rééducation est difficile et douloureuse. Notre très sincère pensée va vers lui et ses proches qui l’entourent, en espérant qu’il puisse retrouver toutes ses facultés le plus vite possible.
En attendant son retour, le bureau a dû prendre des dispositions pour combler son absence et m’a demandé de reprendre la présidence par intérim. Le Conseil d’administration du 19octobre a entériné cette décision et c’est donc avec Michel Robert, notre secrétaire général, Louis Reymondon, notre secrétaire général adjoint et Xavier Loniewski, qui vient d’accepter d’être trésorier par intérim, que nous restructurons notre bureau avec l’aide de Celia, notre nouvelle assistante.
Pour faire honneur à notre Président, nous n’allons pas baisser les bras et au contraire mettre les bouchées doubles car la situation l’exige.
Tout d’abord Il nous faut faire face à notre dramatique fuite d’adhérents et de notre absence de recrutements. Cela est d’autant plus incompréhensible que la situation des médecins est compliquée, que des problèmes aigus touchent la pratique civile et celle des militaires. Un énorme travail doit être entrepris pour mieux nous faire apprécier.
Dans cet esprit et faisant suite à notre rencontre avec le Directeur Central en juillet, nous pouvons davantage nous faire connaitre au sein du Service de Santé (article dans Actu Santé et rencontres avec les Directeurs régionaux). Il faut aussi poursuivre la remise à jour de notre Guide à la reconversion.
Nous devons retrouver trace de nos camarades, déjà civils et ne nous ayant pas rejoint, grâce aux annuaires des associations et du Conseil de l‘Ordre.
Nous pouvons enfin nous rapprocher de nos camarades de la Réserve Opérationnelle, anciens du corps et réservistes civils, avec lesquels nous partageons nombre de problèmes professionnels de réinstallation voire de retraite. Une modification de nos statuts va être nécessaire.
Voilà quelques pistes que nous avons évoquées lors de ce dernier CA qui a aussi fixé notre prochaine Assemblée Générale au samedi 4 décembre à l’occasion de notre traditionnelle « croisière en bateau mouche sous les ponts de paris » et du tirage de notre tombola, ultime et indispensable ressource pour notre pauvre SAMA.
Pourra-t-on compter sur votre grande générosité en prenant quelques tickets à cette traditionnelle tombola qu’animaient si remarquablement nos deux chers disparus, Jean Charles Rémy et Jean Louis Pinaud ?
Merci de votre soutien pour votre démarche auprès de nos camarades, par votre aide matérielle et financière : il est indispensable car nous ne pouvons rien faire sans vous.
En toute solidarité et bien amicalement
Bernard Lefevre
Président par intérim du SAMA
19/10/2021: Qu’est-ce que le SAMA (Syndicat des Anciens Médecins des Armées) ?
Voici ci-dessous le texte relatif au SAMA, destiné au prochain ACTU SANTE.
En juillet dernier, le Directeur Central recevait le Président d’Honneur et le nouveau Président du SAMA. Créé en 1973, cet organisme, qui réunit depuis près de 50 ans les médecins qui ont entamé une deuxième carrière après leur service actif (1), poursuit avec toujours plus de dynamisme son action de soutien, d’information et de représentation au service de tous les membres du corps.
Pourquoi le SAMA ?
C’est une amicale qui a dû se transformer en syndicat professionnel pour défendre ses droits en justice en vue de percevoir une retraite civile qui a été cotisée. Il est devenu une structure complémentaire au Service de Santé pour ces camarades en proposant de les accompagner au travers des méandres administratifs et professionnels de la médecine civile :
- Contrats publics et privés,
- Reconnaissance des titres militaires,
- Reconnaissance de l’ancienneté hospitalière
- Perception d’une double retraite,
- Installation et concurrence,
- Constitution de réseaux professionnels
- Conseils pour les emprunts,
- Gestion du personnel, etc…Autant de problèmes cruciaux qu’il a fallu résoudre parfois de façon très acharnée pour permettre à l’ancien médecin des armées de ne pas être lésé dans sa nouvelle orientation. Celaa demandé à de nombreuses générations d’anciens de s’investir, parfois au dépend de leurpropre carrière, au service de nous tous.
- Comment agit le SAMA ? Il a fallu mener de nombreux combats pour défendre nos droits, au niveau local mais aussi régional et national devant les instances professionnelles, judiciaires et législatives. Celle mobilisation générale qui a duré de nombreuses années représente le côté spectaculaire qui a permis à toutes ces générations de camarades d’exercer avec sérénité et de jouir d’une retraite justement cotisée.
- Un guide : Dans la pratique, tout part de cet accompagnement qui commence en fait dès l’aspiration d’un camarade de tourner une page malgré sa nostalgie d’une expérience exceptionnelle. Cela se prépare, s’évalue car tout ne sera pas rose dans sa future vie, s’examine dans le détail car les belles promesses sont fréquentes et cachent souvent une réalité fort différente pour celui qui ne s’est pas entouré de conseils expérimentés. Un Guide à la reconversion a été créé et actualisé à plusieurs reprises en lien avec la Direction Centrale : il est à la disposition de tous sur simple demande auprès de la DCSSA ou du SAMA.
- Des contacts : De toutes nos expériences personnelles engrangées au cours de ces décennies ressort un savoir-faire mais aussi une éthique voire une philosophie pour aborder cette nouvelle étape de vie qui va concerner la pratique médicale mais aussi la vie familiale et la réinsertion sociale et géographique. Pour suivre tous ces éléments le SAMA s’est rapproché de tous les grands syndicats professionnels au travers d’un grand secrétariat commun (le GOMED) et du Conseil de l’Ordre. Il participe également aux structures officielles des anciens militaires (Conseil Permanent des Retraités Militaires et Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale) pour mieux défendre l‘aide à la reconversion, le niveau des pensions et des retraites, et la protection sociale des familles.
- Un Observatoire : Pour mieux appréhender ces problématiques il a monté un observatoire à la retraite et à la reconversion pour les anciens médecins des armées : c’est un défi qui nécessite en permanence l’investissement de camarades et surtout une participation accrue des plus jeunes, qui sont hélas les plus occupés par leur nouvelle orientation professionnelle.
- Une représentation officielle : Ainsi au cours des années, le SAMA a acquis une réputation de sérieux reconnue par les autorités civiles et militaires au travers des contacts réguliers qui se font avec la DCSSA mais aussi avec le cabinet du ministre des Armées, celui des anciens combattants, celui de la santé ainsi que l’Assemblée Nationale dont la Commission Défense a souligné officiellement la qualité de ses actions.
- Une image de marque : Enfin, le SAMA s’est donné également comme mission de défendre l’image du Service de Santé des Armées, car de toute évidence chacun d’entre nous y a acquis un haut niveau dans la pratique et l’éthique de l’art médical : les confrères civils, même s’ils nous considèrent souvent comme des concurrents redoutables, reconnaissent ces valeurs à tous ceux qui ont été formés au sein de ce grand Service. Notre compétence est recherchée par bien des structures nationales et internationales. Par ailleurs, le SAMA se veut être un fer de lance dans la Réserve Opérationnelle et nombre d’entre nous se sont mobilisés et continuent à s’investir autant dans des OPEX que dans des présences régulières au sein des structures territoriales du Service de Santé.
- Que continue à faire le SAMA ? C’est à la lumière de tous ces éléments que le SAMA s’est construit peu à peu, devenant lastructure naturelle de la reconversion des anciens médecins des armées, dans le but non de débaucher les camarades du Corps mais bien au contraire de leur éviter de se leurrer dans le fameux miroir aux alouettes : il ne faut pas croire que tout est beau et l’argent facile dans le civil alors que des obstacles énormes administratifs, médicaux, sociaux et financiers se dressent sur le parcours du candidat à cette nouvelle étape.
En fait rien n’est définitivement acquis et nous veillons à chaque loi relative à notre profession que ne soit pas remis en question telle ou telle situation acquise : « le diable se cache dans les détails » et nous devons poursuivre cette surveillance.
Mais bien d’autres problèmes persistent qui ne nous sont pas forcément spécifiques mais plutôt mal connus des anciens salariés que nous sommes. Savez-vous par exemple qu’avant même d’avoir gagné le moindre centime, le médecin libéral va devoir s’endetter pour une éventuelle reprise de patientèle, pour le local et son matériel, pour son personnel, pour sa sécurité sociale « employeur » et « personnelle », pour son assurance professionnelle et immobilière, pour sa retraite (CARMF), pour le Conseil de l’Ordre, pour les organismes professionnels et la formation continue, etc… Et cela sans compter qu’une certaine solitude l’accompagnera : le SAMA sera là, mais encore eut-il fallu que le jeune libéral en connue l’existence ?
Conclusion
Ainsi après ce long apprentissage au sein de nos écoles de santé, après une carrière bien souvent variée et fascinante qui nous a permis d’acquérir une formation exceptionnelle, et souvent fait connaitre de nombreuses facettes de la pratique médicale comme celles du commandement, de la responsabilité personnelle et collective, au risque parfois de sa vie et souvent de l’équilibre familial, il peut être légitime de vouloir aspirer à une nouvelle étape.
La DCSSA le comprend bien dès lors que les contrats sont respectés. Le SAMA se propose alors de vous informer et de vous accompagner au travers des nombreux écueils qui jalonnent ce nouveau parcours.
Vouloir un changement dans la manière de pratiquer son art, de trouver une stabilité différente, est une des options possibles pour le médecin des armées arrivé à un certain stade de sa carrière : cela ne doit pas se faire à la sauvette car ce processus nécessite toutes les informations nécessaires militaires (profil de carrière, niveau de retraite, certaines aides possibles pour réaliser des projets bien définis…) et civiles (libéral, salariat, fonctionnariat…).
Être aux côtés de ceux qui choisissent de s’orienter vers une carrière civile, en sublimant leur passé militaire, résume le sens de notre mission. Qui peut défendre les intérêts des anciens médecins militaires mieux que des anciens médecins des armées ?
MC (ER) Bernard Lefèvre
Président d’honneur du SAMA
(1) D’où l’appellation de retraité actif
23/10/2021: Billet d’humeur
Du Dr François CHASSAING (qui ne reflète pas la position officielle du SAMA!)
L’épidémie COVID est une guerre, et comme dans toutes les guerres elle finit par révéler le caractère profond des hommes, les points forts et les points faibles des sociétés, parce qu’elle pousse aux extrêmes.
Voici une petite histoire personnelle et les réflexions que j’en tire. Un de mes collègues a reçu un préavis de mobilisation en Août 2021, avec possibilité de départ en Martinique pour assurer le service hospitalier au CHU (il est anesthésiste réanimateur, travaillant en libéral). Cela ne s’est pas fait, les volontaires ayant été assez nombreux. Par contre, la direction de mon établissement a été « invitée » à envoyer du personnel infirmier pour les mêmes raisons, sinon l’ARS se réservait le droit de déprogrammer des actes chirurgicaux !
Finalement, 3 équipes se sont succédées en Martinique, puis en Nouvelle Calédonie, avec le même témoignage au retour : la population n’est pas et ne veut pas se faire vacciner contre la COVID, et le personnel hospitalier non plus ! En Août 30 à 50 % du personnel de services sensibles seulement étaient primo vaccinés (chiffres cités sous toute réserve ; les chiffres officiels sont plutôt de 20 à 30 % à ce moment-là). Les services hospitaliers étaient saturés de COVID, comme dans certaines zones de métropole aux pires heures de 2020.
Témoignage direct : la discussion sur la vaccination étant difficile entre les métropolitains et les martiniquais qui pourtant se côtoyaient dans le même hôpital, le sujet était tabou. Une aide-soignante en réanimation a toutefois déclaré à mon infirmier qui -bien sûr- disait ne pas comprendre ce refus vaccinal , alors que des gens jeunes et en bonne santé étaient en train de mourir dans des lits autour d’eux : « je préfère mourir étouffée plutôt que me faire vacciner ». Donc des soignants métropolitains , volontaires mais si besoin désignés par l’autorité publique, viennent renforcer – pour ne pas dire remplacer – les équipes soignantes locales mais celles- ci refusent de se faire vacciner, renfort pour sauver une population voulant se faire soigner mais pas se faire vacciner.
Pire, la population soignante locale reste non seulement passive en refusant de faire la promotion du vaccin, mais carrément complice quand les renforts se sont fait agresser, ne serait-ce que psychologiquement par des comités d’accueil protestataires hostiles dès leur descente d’avion enGuadeloupe, et jusqu’au sabotage des installations hospitalières.
On peut chercher des explications au comportement irrationnel de nos compatriotes ultra marins (la méfiance depuis le scandale de la chlordécone notamment), et j’avais évoqué le racisme, mais les antillais de Paris venus en renfort, soignants à l’APHP, ont été traités comme les autres. Le problème est très clairement culturel.
Dans cette guerre nous devons garder la tête froide, et mettre de côté nos humeurs, la COVID frappe tout le monde et chaque français a droit aux soins de la communauté nationale. Mais la vigilance et les témoignages comme celui-ci gardent toute leur importance: nos comportements ne sont parfois pas rationnels, une crise peut les aggraver et conduire à des extrémités et des affrontements entre nous… alors que l’ennemi est ailleurs et le même pour chacun.
Donc :
– J’espère ne pas être mobilisé d’office pour être obligé de partir soigner des gens refusant la vaccination
– La meilleure arme anti COVID sera l’information et le simple constat de la situation locale, ou plutôt la lutte contre la désinformation !
François Chassaing
Président d’honneur du SAMA
Baptême de Promotion 2020
Ecole de Santé des Armées LYON-BRON
Le 2 Octobre 2021, le traditionnel baptême de promotion s’est tenu sur la vaste esplanade de l’ESA en présence de nombreuses autorités civiles et militaires et d’un panel d’anciens de LYON et Bordeaux. Les 124 élèves aspirants de la promotion 2020 ont reçu le fanion et les insignes de leur parrain, le médecin colonel RONDY au passé militaire glorieux dont celui de rescapé de Dien bien Phu et des camps de déportation du vietminh.
Ce type de cérémonie demeure un symbole fort de l’attachement aux valeurs de la nation, à l’esprit de camaraderie du SSA et à nos liens indéfectibles intergénérationnels.
Pour mémoire le baptême de promotion 2019, qui s’était déroulé pratiquement à huis clos (Covid 19 oblige), avait honoré le nom de Guy Charmot, disparu récemment à l’âge de 104 ans et l’un des derniers compagnons de la Libération.
Michel Robert
Secrétaire Général du SAMA
Baptême de Promotion 2020
29/10/2021 : Une newsletter…Un livre
François Doré est un linguiste distingué qui a fait son service militaire en Thaïlande comme VSN et n’a plus jamais quitté ce pays. Il connaît parfaitement tous les hôpitaux de la région et parle couramment le thaï ce qui en fait un interlocuteur incontournable pour tout médecin exerçant en rapatriement médicalisé. IL est également représentant du Souvenir Français pour la Thaïlande, le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Sa très riche bibliothèque implantée dans la mythique société « La Compagnie Générale du Siam » vaut le détour. On y trouve en effet de nombreux ouvrages de médecine coloniale et d’autres plus récents tel celui du Centenaire de l’Ecole du Pharo.
Ce livre ravira les passionnés de Marine mais aussi tous ceux qui ont été envoutés par l’Extrême Orient.
LA NEWSLETTER DU SAMA
LA NEWSLETTER DU SAMA DE SEPTEMBRE 2021
01/09/2021 MOT DU PRÉSIDENT
Edito du Président
En ce début septembre j’espère que vous avez échappé à la quatrième vague de la COVID-19 et êtes tous en bonne forme, prêts à relever les défis pour sauver le SAMA.
Le Premier ministre va prochainement recevoir les partenaires sociaux, à l’agenda : crise sanitaire, recrutement, salaires, formation, investissements d’avenir, assurance chômage, jeunesse, retraites.
LA COVID-19
Dans la dernière News-letter je vous faisais part de la situation dramatique aux Indes d’où est parti le variant Delta. Actuellement 80 % de la population indienne a été infectée et le virus qui ne trouve plus d’hôtes a pratiquement cessé de circuler. Certains estiment que l’infection a fait entre 3 et 4 millions de morts à rapporter certes aux 1,4 milliard d’habitants.
La vague en France métropolitaine semble avoir atteint son pic. En revanche aux Antilles et en Polynésie la situation est encore critique. Elle a nécessité des mesures d’exception et l’envoi de nombreux renforts (SSA, Réserves sanitaires, Volontaires) pour soulager les hôpitaux.
Heureusement, même si l’efficacité des vaccins actuels, qui ne sont pas « stérilisants », n’est pas totale, statistiquement, un vacciné court moins de risques d’être hospitalisé et son risque de mourir est pratiquement nul.
L’Australie dont la politique sanitaire reposait jusqu’alors sur un confinement drastique a décidé de vacciner. Le directeur général de Sanofi, c’est à son honneur, a déclaré qu’il ne fallait pas attendre la sortie de son vaccin (en phase 3 avancée) et d’utiliser ceux déjà autorisés.
Malheureusement, les fake news sont nombreuses et des officines de désinformation ciblent les internautes réceptifs. La déviation systématique inconsciente de la pensée logique et rationnelle les enferme dans leur conviction « antivax » (biais cognitif inconscient).
Les facteurs d’évolution des vagues sont pluriels :
- – Comportements humains
- – Saisonnalité
- – Degré d’immunité naturelle ou vaccinale
- – Evolution propre du virus ; le variant Bêta est moins transmissible que le Delta, mais à de meilleures capacités à réinfecter
Les avancées :
- – Le vaccin de Valdena entre en phase 3, c’est un vaccin à virus entier inactivé classique qui pourrait être « stérilisant » ?
- – Anticorps monoclonaux disponibles pour les immunodéficiences
- – Des molécules « recyclées » en fin d’essai OMS Solidarity (un antipaludéen, un anti cancéreux, un médicament pour maladie de Crohn)
Deux études intéressantes :
- – IP Lille et CEA Jacob : le virus SARS COV 2 modifie la composition du micro biote intestinal (sur primates) et cet état persiste bien après l’élimination du virus. Ce qui pourrait engendrer des effets à long terme.
- – Institut de biologie structurale CNRS/ CEA/ UGA : découverte d’une protéine (une lectine) sur les cellules immunitaires. Elle est réceptrice de la Spike. Cette nouvelle d’entrée du virus permet d’augmenter son pouvoir infectieux.
LA CHUTE DE KABOUL
L’accord de DOHA, signé en février 2020 après des négociations débutées en juillet 2018 entre l’administration américaine et la représentation talibane installée au QATAR, actait en quelque sorte le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan vingt ans après en avoir été chassés. C’est un avion qatari qui a transporté les dirigeants talibans à Kandahar, berceau historique des « étudiants en religion », au lendemain de sa chute. Celle de KABOUL était attendue mais pas vraiment si tôt. Les troupes gouvernementales démotivées, se sont débandées Elles étaient aussi constituées en partie d’effectifs fictifs,« le bataillon fantôme ». Chaque commandant touchait une allocation en fonction du nombre de combattants déclarés, sans contrôle.
L’évacuation des troupes, des ressortissants, des collaborateurs de la coalition occidentale et des nombreux demandeurs d’asile s’est faite dans une extrême complexité et dangerosité. L’état islamique au Khorassan a durement frappé l’aéroport faisant de nombreuses victimes dont plus d’une dizaine de militaires américains. Cette branche locale de Daech, mouvement pour le Jihad concurrent d’Al Qaida, est aussi l’ennemi juré (jusqu’à présent) des talibans. Tout ceci augure mal de l’avenir du pays.
Ma faculté lyonnaise de médecine avait été « jumelée » avec celle de Kaboul en 1963 sous le décanat du Pr Jean François CIER, ancien du SSA. Le lycée français Esteglâl formait alors la plupart des élites dont les futurs membres du corps médical. Celui-ci désirait élever le niveau de la médecine et de la pharmacie afghane. Au début des années 70, santards, nous avions un professeur d’anatomie, Georges SPAY, qui avait fait une mission de deux ans à Kaboul. Il nous racontait : « le matin, je passais au marché acheter les instruments médicaux dérobés les jours précédents », un des petits jeux traditionnels. A cette époque, les étudiantes de la classe aisée portent la minijupe. Dans certains quartiers errent de jeunes toxicomanes. Dans les campagnes les mœurs restent austères et traditionnelles. Les femmes portent la burqa bleue. Les paysans cultivent le pavot fournissant déjà 80% de la demande mondiale en opiacés. Pratique, pas franchement compatible avec le canon coranique, qui ne pourra pas être éradiquée en 1996 par le premier gouvernement taliban qui s’en accommodera bien. Les seigneurs locaux à la tête de leurs redoutables combattants protègent leur vallée, soutiennent le gouvernement central ou se rebellent contre lui ; guerroient contre le seigneur voisin ou s’allient avec lui contre un troisième et en principe tous rejettent « l’envahisseur étranger ». Qu’y-a-t-il de fondamentalement changé ? Les petits jeux locaux et le Grand Jeu entre les empires ou puissances du moment vont sans doute continuer. Les afghans et surtout les afghanes éduquées en ferons une fois de plus les frais.
ACTUALITES DÉFENSE France
Les USA justifient leur retrait d’Afghanistan (et du Moyen Orient) par un recentrage de leurs moyens militaires et financiers sur le bras de fer avec Pékin. : Le commandement américain tire la sonnette d’alarme : l’océan Pacifique est au cœur de tous les dangers.
La zone Indo-Pacifique ou Asie-Pacifique est aussi une préoccupation de la France. En début d’année le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude a entrepris une patrouille de six mois qui l’a conduit en mer de Chine méridionale. Le navire d’écoute Dupuy de Lôme a effectué une mission en Juillet en mer de Chine et du Japon. Après l’exercice de projection de puissance Skyros jusqu’aux Indes, l’armée de l’Air et de l’Espace a déclenché le 20 juin dernier l’opération Heifara Wakea. Il s’agit d’un raid à plus de 17 000 km mené en moins de 40 heures. A l’arrivée, 3 Rafale ont effectué des simulations de tirs sur des objectifs situés sur un atoll polynésien. Tous les avions, de combat, de transport, ravitailleurs et de commandement, étaient suivis en temps réel par le centre opérationnel enterré de Lyon Mont Verdun. A l’avenir, un raid de 20 Rafale est envisagé.
Gérard DESMARIS Président du SAMA
Le CHU de Nantes recrute un Médecin pour assurer la Vigilance des essais cliniques
IDENTIFICATION DE LA STRUCTURE :
Structure : Centre Hospitalier Universitaire de Nantes
Service : Cellule Vigilance (département promotion /Direction de la Recherche et de l‘Innovation) Dimensionnement actuel : 1 médecin PH temps plein, 1 pharmacien PH attaché temps partiel, 1 ingénieur (doctorant) temps plein, 1 TEC temps plein, au sein d’un structure d’environ 65 personnes (responsable département, chefs de projets, ARC de monitoring, data-managers, biostatisticiens, …)
IDENTIFICATION DU POSTE :
Métier : Médecin , vigilances des essais cliniques
Mode d’exercice : Salarié
Type d’offre : : PHC ou PH (CDD ou CDI)
Temps de travail : temps plein Localisation : Nantes (44), Position dans l’établissement :
Direction de la recherche et de l’innovation, département Promotion
MISSIONS DU POSTE :
Expertise/Surveillance des risques liés aux produits ou actes de santé observés au cours des essais cliniques menés par le CHU, afin d’assurer la sécurité des patients et de contribuer à l’évaluation continue du bénéfice-risque de la stratégie thérapeutique à l’étude.
CONTEXTE D’EXERCICE DU POSTE :
Champ d’autonomie, responsabilités spécifiques :
En collaboration avec les équipes d’investigation et les équipes projet, participation à l’élaboration des projets de protocole avec analyse de risques et mise en place des stratégies de minimisation ; relecture et analyse de faisabilité de la partie vigilance des contrats de partenariat. Enregistrement des produits à l’étude (médicaments/ DM) dans les bases européennes.
Au cours du développement,
Expertise et suivi des évènements indésirables graves et non graves issus des essais cliniques, contrôle et validation de la saisie dans les bases de vigilance, transmission aux autorités compétentes dans le respect des obligations et délais réglementaires.
Rédaction des rapports annuels de sécurité et autres rapports (intermédiaires, fin d’étude, aide à la publication…), participation/préparation des Comités Indépendants de Sécurité, transmissions réglementaires.
Encadrement de l’équipe de vigilance, participation aux formations à la vigilance des équipes recherche et à l’évolution des procédures opératoires. Participation à la formation continue au sein de l’établissement.
Participation /expertise au sein des réseaux régionaux et nationaux de vigilance
Exercice en autonomie sur le plan médical, déontologique.
Liens internes/externes
‐ personnel de la cellule vigilance du CHU
‐ autres métiers de la recherche au CHU (juristes, responsables départements, CP, ARC, datas, TEC, qualiticiens, biostatisticiens)
‐ cliniciens, biologistes, pharmaciens, scientifiques et chercheurs porteurs de projets et équipes d’investigation (CEC,TEC/IRC)
‐ collègues des unités de vigilance recherche/CRPV, au niveau régional et national
‐ firmes partenaires le cas échéant
Description de l’établissement : Avec 2630 lits et 440 places en ambulatoire/hôpital de jour, le CHU dispose d’une offre de soins regroupant des soins de courte durée, des soins de suite et de réadaptation, des soins de longue durée, des soins de psychiatrie et de l’hébergement pour personnes âgées.
Le CHU de Nantes se situe parmi les dix premiers CHU chercheurs :
• 9ème place pour les publications scientifiques (classement Sigaps national 2021) ;
• 7ème place pour les essais cliniques.
Le CHU de Nantes est composé de 12 Pôles Hospitalo-Universitaires (PHU). Il est l’établissement support du Groupement Hospitalier de Territoire 44, dont 13 établissements sont membres, soit l’ensemble des hôpitaux publics du département de Loire Atlantique.
Le CHU de Nantes constitue un pôle d’excellence, de recours et de référence aux plans régional et interrégional tout en délivrant des soins courants et de proximité. Partenaire des facultés de médecine, d’odontologie et de pharmacie, mais aussi des instituts et écoles vétérinaires et d’ingénieurs, le CHU concourt à l’enseignement universitaire et postuniversitaire, à la formation des praticiens et personnels de santé hospitaliers et non hospitaliers, participe à des actions de santé publique, de prévention et d’éducation sanitaire des patients et du grand public. Le CHU est un acteur majeur de la recherche biomédicale, afin d’offrir aux patients un accès aux innovations thérapeutiques dans les meilleures conditions de sécurité. La cellule vigilance des essais clinique est au cœur de ce dispositif, au sein du département promotion de la Direction de la recherche et de l’innovation avec 1400 recherches interventionnelles et près de 5600 patients inclus.
Particularités du poste : Compétences requises :
Titulaire d’un doctorat en Médecine
Connaissances en Pharmacologie, pharmacovigilance (DU/ pratique ? années) Réglementation des essais cliniques
Maîtrise de l’anglais oral et écrit
Maitrise de l’outil informatique (Pack Office) Maîtrise de PubMed
Compétences souhaitées
Connaissance du Thesaurus MedDRA et des bases de données (CRF, Vigilance) Eudravigilance User Training Course Certificate XEVMPD
Qualités requises
Esprit d’équipe, qualités relationnelles, capacité à travailler en transversalité
Rigueur, implication et esprit d’initiative, sens de l’organisation. Esprit de synthèse et qualités rédactionnelles
Respect de la confidentialité, déontologie
A NOTER :
Disponibilité : 2ème trimestre 2022 (1er juillet 2022 max)
Personne à contacter : Mr. Lionel BERNON FERREIRA. Cellule Recherche Ressources Humaines – CRRH
Mail : bp-crrh@chu-nantes.fr